Le gardien d’Ansembourg | Kill and read Collection

Chronique #67

Janvier 2015

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Titre : Le gardien d’Ansembourg
Auteur : Agnès Dumont
Editeur : Luc Pire
Parution : décembre 2014
Nombre de pages :  141 pages
Collection : Romans de gare


En service presse pour LUC PIRE éditions

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 que je remercie pour ce partenariat ! 


Résumé de 4ème de couverture

De retour du Viêtnam, Rémy trouve un emploi au Musée d’Ansembourg de Liège. Mais qui est réellement cet homme qui semble se cacher derrière son uniforme de gardien ? Bercé par son quotidien, il sera soudain rattrapé par son passé. Entre jalousie, vengeance et règlements de compte, Rémy devra redoubler de prudence afin de préserver son secret et ceux qui lui sont chers.


Mon avis sur le livre

Des portes qui claquent, un départ en trombe, de la musique dans les oreilles… Le prologue commence bien ! L’intrigue est lancée, le lecteur est envoûté. Puis la pression retombe. On découvre petit à petit la vie de Rémy, cet homme étrange à propos duquel on ne sait pas grand chose. Un homme mystère, une vie de misère. Rien de bien palpitant pour Rémy. Il travaille au Musée d’Ansembourg et, outre la jeune femme sur laquelle il a des vues, sa vie n’est vraiment pas mirobolante.

Avant de revenir en Belgique, il habitait au Viêtnam avec une femme qu’il aimait et un boulot un peu plus intéressant que celui qu’il a maintenant. L’excuse de son retour soudain dans son pays natal ? Sa grand-mère qui se porte très mal et qui n’a personne d’autre sauf lui pour s’occuper d’elle. Voilà bien une excuse parfaite pour passer inaperçu. Mais en réalité, l’explication est tout autre. Rémy se balade depuis longtemps avec un secret sur le dos. Une chose de son passé qu’il veut à tout pris oublier mais qui semble revenir le hanter…

***

En décelant peu à peu les traits de caractère de ce personnage impénétrable, l’auteure nous invite à être témoin de ce passé qui revient ronger Rémy. Haine, rivalité et vendetta… voici les maitres mots de ce court récit ! Une histoire brève et intrigante qui aurait néanmoins pu s’étendre un peu plus. La fin, un peu abrupte, laisse le lecteur sur sa faim et un peu dérouté par ce retournement de situation. Mais ça, c’est une question d’opinion. Certains aiment se poser des questions après la lecture d’un récit alors que d’autres préfèrent connaitre le pourquoi du comment dans les moindres détails.

Personnellement, j’ai beaucoup apprécié les relations que tisse Rémy avec les autres personnages féminins de l’histoire. Les personnalités sont attachantes et cela m’a plu de pouvoir déchiffrer les sentiments qu’il développa pour l’une et l’autre des deux jeunes femmes tout au long de la narration.

Un récit très sommaire mais qui s’illustre parfaitement dans la collection « Romans de gare | Kill and read » de Luc Pire. Si vous avez prévu un voyage en train d’une ou deux heures ou que vous avez un peu de temps à tuer, voilà une occasion parfaite de le faire. Moins de 150 pages sous un format qui tiens dans la poche arrière de votre jeans, que demander de plus ?

Et en bonus pour les lecteurs belges qui me suivent, sachez que vous apprécierez certainement les références aux lieux, accents et dialectes bien de chez nous que l’auteure n’a pas hésité à intégrer et qui donnent à ce petit livre, un charme bien à lui. Entre les belgicismes et les bières trappistes, on se met à sourire plusieurs fois au cours de la lecture grâce à ces mentions qui sont rarement présentes en littérature policière francophone.

Je remercie donc fortement, d’une part, l’auteure, Agnès Dumont, pour ce petit récit bien de chez nous qui n’en est pas moins un thriller comme il se doit et, d’autre part, les éditions Luc Pire pour l’envoi de cette nouveauté et l’établissement de ce nouveau partenariat.

#atouchofbluemarine

01/01/2015


A propos de l’auteur

Agnès DUMONT

Elle vit et enseigne à Liège (en Belgique). Cette ville a servi de base de fond à ses trois premiers recueils de nouvelles, publiés aux Editions Quadrature. Dévoreuse de romans policiers, elle apprécie le regard sans concession qu’ils portent sur la société, leur modernité. C’est dans ce genre qu’elle a été une première fois remarquée par la critique, en remportant le grand prix du concours Polar 1997 de la RTBF avec sa nouvelle Une bonne mère

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Dans la même collection

KILL AND READ

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www.lucpire.be


I just can’t stop reading… 
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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois