Snoopy et le petit monde des peanuts (T1)

Chronique « Snoopy » (T1)

Scénario et dessin de Schulz, couleurs de Svart

Public conseillé : tout public

Style : Comique Paru chez Delcourt, le 14 mai 2014


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Bon anniversaire Snoopy !


Pour les 65 ans (en 2015) du plus célèbre chien du monde, Delcourt ré-édite Snoopy, dans une compilation inédite en France (des Sunday Pages), entièrement recolorisées par Svart. C’est Bat’, ça !!!!


Comment ça ? Vous ne connaissez pas Snoopy, Charlie Brown et leurs amis ? Il est temps de rattraper votre retard et de découvrir (ou re-découvrir) ce monument de la BD comique américaine.
Heureusement, Delcourt pense à vous (et à son portefeuille) avec 3 tomes à paraître chaque année. Au programme du 1er tome (livraison le 14 mai 2014) : les années 70 et 71. Dans l’année suivront un Tome 2, le 17 septembre (regroupant les années 72 et 73), puis un troisième tome (compilation des années 73 et 74), en novembre. De quoi se faire de petits cadeaux tout au long de l’année.
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Charles M. Schulz

Charles Monroe Schulz, fils unique d’un père allemand et d’une mère norvégienne, est né en 1922 et grandit dans le Minnesota. Avec un diplôme de dessin en poche, obtenu en 43, il obtient son premier travail au retour de la guerre, comme typographe et enseignant, tout en tentant sa chance comme “cartooniste”.
Il créé sa première série “ Li’l Folks” (« P’tites Personnes ») pour le journal local, en 1947 et l’arrête en 1950.
L’United Feature Syndicate (une agence chargée de diffuser les bandes dessinées et illustrations dans la presse) signe la série en faisant évoluer le format (une bande de quatre cases au lieu d’une seule). Autre contrainte : renommer la série en “Peanuts”, en référence à la Peanut Gallery (« le poulailler »), qui désignait le public d’enfants d’une célèbre émission télé de l’époque.
La série quotidienne débute le 2 octobre 1950 dans neuf journaux, suivie d’une bande dominicale (dont est tiré l’album) à partir du 6 janvier 1952.
Assez rapidement, « Peanuts » devient l’un des comic-strips les plus populaires de son époque. Au plus haut de sa popularité, la série était publiée chaque jour dans 2600 journaux de 75 pays et en 21 langues.
Après 18 000 bandes en un peu moins de cinquante ans, Charles M. Schulz atteint d’un cancer, annonçat son départ à la retraite en décembre 1999 et s’éteint dans son sommeil le 12 février 2000.

Ce que j’en pense

Comme beaucoup de gosses de ma génération, j’ai découvert les « Peanuts » quand j’avais 10 ans à la Télévision française. Quelque temps plus tard, la curiosité aidant, j’ai appris à apprécier ces « strips » aussi simples que touchants dans leurs versions papier. C’est donc avec un vrai bonheur régressif que j’ai plongé dans cet album.
30 ans après, l’émotion est intacte !
Charlie Brown, le looser au grand coeur; Snoopy, son chien branché et très sur de lui; Woodstock, l’oisillon maladroit, sans oublier le reste de la bande (Sally, Lucy, Lynus…) ont su me capter dans cet univers attendrissant et toujours aussi touchant.
Il faut dire que Charles M. Schulz est un observateur né de ses contemporains. Avec quelques traits et une idée, il compose des scènes d’une incroyable perspicacité. Qu’importe que les décors soient inexistants et le trait « approximatif’, le ton est tellement juste, tellement vrai qu’on lui pardonne tout.
L’imaginaire complète ce qui est absent, car l’essentiel tient en peu de choses. Schulz épure à l’infini l’espèce humaine, les relations entre amis, entre hommes et femmes, ou dans un groupe.
Par gags subtils, intelligents et récurrents, avec ou sans dialogue, il nous montre tel que nous sommes, avec nos gros défauts et nos petites qualités. Ces petites cases toutes simples sont la « lorgnette déformante de l’humour et du dessin ».
Alors, pas de doutes. Si vous voulez passer un bon moment (128 pages), ou juste une poignée de secondes (le temps d’un strip et d’un sourire), embarquez avec cette joyeuse bande pour écouter Schroeder au piano, jouer au baseball avec Charlie Brown, écrire des romans avec Snoopy et apprendre le véritable sens de Noël avec Linus !
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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois