Le Chien des Baskerville de Arthur Conan DOYLE

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Le Chien des Baskerville

de Arthur Conan DOYLE

(Baby Polar - 4/20,
Lecture Commune)

Maxi-Poche (Policiers),
2001, p. 190
Première Publication : 1901-1902
Pour l'acheter : Sir Arthur Ignatius Conan Doyle, né le 22 mai 1859 à Édimbourg,
en Écosse, et mort le 7 juillet 1930 à Crowborough, dans le Sussex,
est un écrivain et médecin écossais. Il doit sa célébrité à ses romans
mettant en scène le détective Sherlock Holmes, considérés comme
une innovation majeure du roman policier, et les aventures du
professeur Challenger. Cet écrivain prolifique a également été
l'auteur de livres de science-fiction, de romans historiques, de
pièces de théâtre, de poésies et d'œuvres historiques.

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Les avis des autres lecteurs : Angelebb, Isallysun, Joe, Lavinia, Morgane1491, Stellade, Tomisika. 
  http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Habillage/Quatriemedecouverture.jpghttp://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Dorangeclair.jpges cris lugubres résonnent sur la lande...
Et voici que la légende prend corps. Un chien énorme, créature fantomatique et infernale, serait à l'origine de la mort de sir Charles Baskerville. Maudit soit Hugo, l'ancêtre impie et athée, qui provoqua, en son temps, les forces du mal !
Mais Sherlock Holmes ne peut croire à de telles sornettes. Aussi, lorsqu'il dépêche le fidèle Watson auprès de sir Henry, l'héritier nouvellement débarqué d'Amérique, il ne doute pas de mettre rapidement fin à ces spéculations. Pourtant, la mort a frappé plusieurs fois sur la lande. Et le manoir est le théâtre de phénomènes bien étranges... Se peut-il que la malédiction des Baskerville pèse encore ?


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http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Majuscules/Corangeclair.jpg’est avec Le Chien des Baskerville que j’entame enfin ma découverte du personnage de Sherlock Holmes dans la littérature. Côtoyant régulièrement Tsuki, Matilda et Méloë - trois grandes fans du célèbre détective -, il fallait vraiment qu’à mon tour, je fasse sa connaissance.
Et bien pour être franche, je suis un peu déçue par ma lecture. J’ai apprécié ce court roman, l’enquête plutôt ficelé et le personnage de Sherlock Holmes, mais sans réel gros plus. Sympathique mais pas la lecture transcendante que j’attendais après en avoir tant entendu parler.
Première surprise en entamant Le Chien des Baskerville : le narrateur n’est pas le célèbre Sherlock Holmes, mais son comparse et associé, le docteur Watson. Mon étonnement passé, je reconnais que l’idée est bonne, puisque ce choix permet de découvrir le détective d’un point de vue extérieur, on peut donc plus facilement avoir un œil sur son comportement et ses réactions.
Cela dit, cet avantage a aussi des inconvénients, surtout un, majeur : pendant toute une partie du livre, le docteur Watson enquête seul, loin de Sherlock Holmes resté à Londres… c’est donc toute une partie pendant laquelle le lecteur ne peut pas profiter de la présence du héros au caractère si particulier. Et même s’il revient assez vite car n’est jamais bien loin, j’ai quand même été désappointée. Certes, Watson est également un personnage intéressant, mais il me semble beaucoup moins savoureux que son associé…
Parce que, ce qui fait la force de cette histoire, c’est bien la personnalité de ses héros, Sherlock en tête et si celui-ci est devenu si célèbre, c’est bien grâce (à cause) de son comportement excentrique, un brin hautain (un peu à la façon de Patrick Jane, dans le Mentalist). Alors quand il n’est pas là, les pages semblent bien vides…
http://bazar-de-la-litterature.cowblog.fr/images/Auteurs/ArthurConanDoyle.jpgHeureusement, je trouve qu’Arthur Conan Doyle écrit bien. Publié entre 1901 et 1902, ce court roman possède donc un style différent de ce qu’on peut lire aujourd’hui en 2012. J’ai envie de dire que c’est plus « travaillé » (mais ce n’est pas sympa pour la littérature contemporaine), plus « maniéré » (mais dans un sens positif) sans pour autant être incompréhensible ou complètement imbuvable. Non, pas du tout.
J’ai aimé les descriptions généreuses de l’auteur qui installent une atmosphère so british, surtout lorsque l’enquête se dirige dans la campagne anglaise brumeuse et remplie de tourbières dangereuses. Ajoutez à cela l’existence d’une sorte de malédiction qui fait entrer un brin de fantastique dans l’histoire et vous voilà propulsés dans Le Chien des Baskerville. J’ai également apprécié les dialogues mis en place par Arthur Conan Doyle, surtout ceux impliquant Sherlock Holmes évidemment, car le détective fait preuve de beaucoup d’ironie (je comprends mieux d’où House tient son caractère !).
L’ensemble est agréable à lire et accessible à tous (dès le collège, je pense). Je pense d’ailleurs que cette enquête peut être une belle entrée en matière pour la découverte des romans policiers.
Cependant, lorsqu’on a déjà lu pas mal de titres dans le genre, qu’ils soient anciens ou récents, je pense qu’on est beaucoup moins « impressionnés » par l’intrigue du Chien des Baskerville. J’ai pris plaisir à suivre l’enquête, à ramasser les détails distillés de-ci de-là par l’auteur et à assister à la résolution du problème par Sherlock Holmes et le docteur Watson, mais je n’ai pas trouvé l’intrigue extraordinaire. C’est bien mené, je ne le nie pas mais je n’ai pas poussé des « oh » et des « ah » de surprise ; l’ensemble reste très « classique » à mon goût. Suis-je blasée ? Peut-être. Je ne doute pas que cette histoire ait révolutionné la littérature au tout début du XXe siècle, mais en 2012... C’est sympathique et agréable à lire mais ça en reste là, en tout cas pour ma part.
J’ai apprécié tourner les pages de ce petit roman policier bien mené, bien écrit et qui m’a fait découvrir le célèbre personnage de Sherlock Holmes, détective au caractère excentrique. Malgré tout, je reste assez « déçue » par cette lecture que beaucoup porte aux nues mais qui pour ma part, ne m’a pas transcendée, l’enquête me semblant vraiment classique et sans réelle surprise.

"Enfin je l’entendis. Assez loin je perçus le tintement clair d’un soulier heurtant la pierre, puis une autre et une autre encore, et le pas se rapprochait de plus en plus. Je m’enfonçai dans le coin le plus sombre et j’armai mon revolver dans ma poche, déterminé à ne pas me montrer avant d’avoir eu la possibilité d’apercevoir l’inconnu. Un long moment s’écoula, l’homme s’était arrêté. Puis de nouveau, les pas se rapprochèrent et une ombre obscurcit l’ouverture de la hutte.
- Une soirée délicieuse, mon cher Watson, fit une voix bien connue. Vraiment je crois que vous serez bien plus à votre aise dehors que dedans."
"
Le monde est plein de choses claires que personne ne remarque jamais."


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois