

Auteur : Lucinda Berry
Titre : Entre ses mains
Date de parution : 26 novembre 2025 – Edition L’oiseau noir
EAN13 : 9782494715646 – 366 pages
4eme de couverture :
QUAND UN ENFANT EST ACCUSÉ DE MEURTRE, SA MÈRE EST PRÊTE À TOUT POUR LE PROTÉGER
Un jour d’été en Alabama, le corps de la femme du maire, sauvagement assassinée, est retrouvé sous un pont ferroviaire. À côté du cadavre se tient Mason Hill, l’enfant autiste de l’ancienne Miss USA, Genevieve Hill. Il n’en faut pas plus pour que les habitants de la région se forgent une opinion : le garçon est coupable.
L’inspecteur chargé de l’affaire convoque Casey Walker, une pédopsychiatre spécialisée dans l’autisme, pour l’aider à y voir plus clair dans cette enquête. Mais plus Casey passe de temps avec la mère de Mason, plus elle est convaincue que l’ancienne reine de beauté fait bien plus que simplement protéger son fils.
Lorsque Casey rencontre enfin Savannah, la sœur de Mason, ses doutes s’épaississent. La jeune femme semble taire bon nombre de secrets dérangeants et conduit Casey Walker à la découverte d’un autre meurtre dont les ramifications et les conséquences vont bien au-delà de tout ce qu’elle pouvait imaginer.
Mon résumé :
L’inspecteur Layne est appelé sur une scène macabre: une femme retrouvée assassinée. À ses côtés, Mason, 14 ans, jeune garcon autiste, couvert de sang. Sa mère, Geneviève Hill, est bouleversée, incapable d’expliquer l’inexplicable. Pour comprendre ce qui s’est passé, l’inspecteur Layne fait appel à Casey Walker, pédopsychiatre spécialisée dans les troubles du développement qui va tenter d’aider à démêler le vrai du chaos émotionnel.
C’était de la peur. Purement et simplement. Je n’arrivais plus à penser. Plus à parler. On dit toujours que la peur inspire soit le combat soit la fuite. C’est faux. La peur m’a totalement paralysée. J’ai ravalé ma terreur, qui est passée de mon estomac à ma gorge, je l’ai forcée à redescendre. Mais elle n’a pas disparu. Elle est toujours là, à attendre.
Ce sont deux mamans louves, l’une et l’autre sont mères d’un enfant atteint de troubles du spectre autistique. Chacune protège celui ou celle à qui elle a donné la vie, souhaitant lui offrir le meilleur. Ce sont des jeunes qui ont besoin de calme, de rituels, de peu de changements. L’une est mère au foyer, l’autre est pédopsychiatre, spécialisée dans l’autisme.
Mason, le fils de Genevieve Hill a été trouvé à côté du corps de la femme du maire, sous un pont ferroviaire. Elle a été assassinée, frappée à la tête avec une pierre. La mère de Mason, qui n’était pas loin, sait qu’il ne ferait pas de mal à une mouche. Ça ne peut pas être lui ! Mais pour les habitants du coin, il est forcément coupable puisqu’il était sur place et que rien ne prouve qu’il y ait eu quelqu’un d’autre de présent.
Le monstre qui a tué Annabelle. Mason et moi l’appelons ainsi parce que c’est ce qu’il est. Un animal répugnant. Une bête sauvage. Mon sang bouillonne chaque fois que je pense à lui. C’est un mélange de terreur et de rage. Une fureur aveuglante que je n’ai jamais ressentie auparavant et qui aspire tout l’air de mes poumons chaque fois que je la ressens.
Mon avis :
Un thriller qui fonctionne pour plusieurs raisons : les personnages sont intrigants, le flic associée à l’experte en trouble autistique fonctionne bien (même si le flic est moins fouillé que l’experte), ma famille au centre du jeu pleine de surprises !
L’action est bien menée, elle progresse par touches et nous découvrons différentes choses au fur et à mesure. le dévoilement final est bien mené et nous prend par surprise !
Ayant déjà lu plusieurs romans de cette maison d’Édition, je voulais renouer avec eux mais avec un autre auteur et je dois dire que si le début a été difficile, une fois lancé on ne décroche plus jusqu’à la dernière page.

