Vous commencez à me connaître : si ça tue, si ça saigne et si ça tombe amoureux entre deux cadavres, je suis au paradis. Alors quand on mélange ma passion pour la Killer Romance avec la plume toujours addictive d’Alfreda Enwy, forcément, on obtient un coup de cœur sanglant. Oui, j’assume totalement d’avoir un faible pour des serial killers. Certains collectionnent les timbres, moi ce sont les psychopathes fictifs. Chacun ses passions
!
Et la mort côtoyait l’amour ?
De quoi ça parle : Depuis la disparition tragique de sa sœur, Molly ne vit plus que pour une chose : faire payer un à un les responsables. Elle a une liste. Cinq noms. Et pas la moindre intention de les laisser respirer encore longtemps. Casey, tueur à gages pour une organisation secrète, pensait gérer une exécution comme une autre. Jusqu’à ce qu’il tombe sur elle : une furie en rose avec un couteau dans la main et un regard incendiaire. Quant à sa cible, elle patauge dans un bain de sang. Lui, qui incarne l’ordre, est troublé par le carnage qu’elle a laissé derrière elle. Casey est tout ce qu’elle devrait fuir : dangereux, cynique et sexy en diable. Pourtant, c’est à lui que Molly demande de l’aide quand tout menace de déraper. Poussé par son boss et les idéologies de l’organisation pour laquelle il travaille, Casey accepte de l’aider dans sa quête. Entre exécutions sombres, attirance incontrôlable et désirs inavoués, ils se cherchent, se défient, se désirent. Mais sur la route de la vengeance, l’amour pourrait bien être leur arme la plus létale.
Ce que j’ai aimé… ou pas … : Il y a ceux qui remplissent leur bucket list avec des voyages, des concerts et puis il y a Molly. Sa liste est courte : cinq noms. Cinq personnes qui ont brisé sa vie et auxquelles elle a décidé de rendre la pareille façon vengeance sanglante. Déterminé et dotée d’une inventivité meurtrière que personne ne lui a enseignée (il manque clairement des tutos sur “comment dézinguer un mec”), Molly improvise. Résultat ? Elle transforme rapidement ses scènes de règlement de comptes en véritables bains de sang et elle en fout partout. Littéralement. C’est d’ailleurs au cœur d’un carnage particulièrement salissant qu’elle croise le chemin de Casey. Celui, qui avait exactement le même objectif, mais version propre, maîtrisée et avec un minimum de nettoyage post-opération. Si la présence de Molly l’interpelle, son sens du chaos et son sarcasme le laissent totalement perplexe. Contre toute logique, cette première rencontre va donner le ton de leur relation : piques, tension et provocations. Suite à un dérapage non maitrisé, Casey se retrouve missionné pour garder un œil sur elle pendant qu’elle barre méthodiquement les noms de sa liste. Et contre toute attente, ce tueur professionnel pourtant taillé pour rester froid comme une chambre mortuaire, se retrouve à sourire. Et parfois même à apprécier le carnage qui vient de s’inviter dans sa vie, mais pas de panique : Molly n’est pas là pour se découvrir une vocation de meurtrière en série, ni pour trouver l’amour en version rouge écarlate. Certes, techniquement, à trois meurtres, on entre dans la catégorie “serial killers” et elle en vise cinq, mais sa motivation reste simple : rendre justice, à sa manière. Et cette organisation qui fonctionne plus comme une famille déjantée que comme une organisation structurée n’y changera rien quoique !
Bien sûr que j’ai adoré version coup de cœur sanglant ! Parlons de Casey deux minutes
. Il fout les jetons, il n’a pas le moindre atome de douceur apparent et pourtant, je suis tombée sous son charme aussi vite que Molly. Mesdames, prenez note : il est tout à fait possible d’être tueur en série et gentleman avec LA bonne personne. Le combo fatal
. J’ai adoré sa façon de la provoquer, de la protéger sans l’étouffer, de se dévoiler, de l’écouter, de l’épauler. Il reste dans son coin, prêt à intervenir, mais toujours en respectant sa mission à elle. Le rêve, version rouge sang. Et Molly ? Badass niveau expert. Elle a sa liste, son objectif, et même face à un type qui pourrait la broyer d’une seule main, elle ne flanche (presque) jamais. Elle tient bon, elle avance, elle frappe et elle reste fidèle à elle-même, même quand un certain tueur taciturne lui provoque des picotements agréables. L’organisation ajoute un vrai plus, entre tension, humour et moralité discutable, qui est pour moi, la meilleure combinaison, soyons honnêtes. Et mention spéciale à Ace, mon perso secondaire préféré. Ce gars-là transforme chaque scène en cocktail explosif entre malaise, fou rire et “il vient vraiment de dire ça ?”
. Bref : tout est là pour une killer romance réussi. Une vengeance sanglante, une alchimie qui crépite, de l’action, des révélations qui claquent, et ce petit supplément d’âme qui vous accroche jusqu’à la dernière page. Le tout signé Alfreda Enwy, donc forcément impossible de passer à côté. Cette histoire pose une question simple : jusqu’où seriez-vous prêtes à aller pour vous venger ? Et pour ne rien gâcher, l’objet livre est absolument magnifique. Jaspage, couverture… À tel point que j’ai fini par acheter l’ebook pour éviter de l’abîmer (#BizarrerieLivresque, toujours présente et toujours assumée).
@ très vite entre deux chapitres 
Psitt ! Pour vous le procurer, c’est par ici.
En tant que Partenaire Amazon, je réalise un bénéfice sur les achats remplissant les conditions requises.