Titre : Si tu as le bourdon, va voir les abeilles
Auteur : Fleur Roussel
Édition : City
Genre : Feel-good
Pages : 235
Parution : 5 novembre 2025
Depuis dix ans, Marie n’a qu’un objectif en tête : s’accomplir dans sa carrière. Le jour de ses trente ans, alors que ses vies professionnelle et amoureuse s’entrechoquent et qu’un message inquiétant la presse de rejoindre sa famille, elle démissionne sur un coup de tête. Décision irréfléchie ou signe du destin ? La jeune femme quitte sa vie citadine pour retourner dans la ville qui l’a vue grandir.
De sa fascination d’enfant pour les abeilles aux deuils douloureux qu’elle a dû affronter, Marie fait alors face à des souvenirs longtemps refoulés. Tantôt pesant, tantôt apaisant, ce retour aux sources pourrait bien la mener sur le chemin d’une vie aussi douce et dorée que le miel…
Entre émotion et gourmandise, Si tu as le bourdon, va voir les abeilles est un roman lumineux et poétique. Une invitation irrésistible à renouer avec son enfant intérieur !
Merci City
Le titre et la couverture de ce livre m’ont tout de suite attiré et j’ai eu raison, j’ai passé un tres bon moment avec ce livre.
On commence l’histoire sur un bond dans le passé dans lequel on découvre Marie, l’héroïne à l’âge de 10 ans. Et j’ai adoré ça, je trouve qu’il est plus facile de s’attacher à l’héroïne du coup puisqu’on la découvre à l’âge de l’innocence, l’âge de l’insouciance, là où tout est possible.
Au rucher, tu vas apprendre à te connaître, à maîtriser ton comportement, tes gestes. Pour pouvoir s’occuper des autres, il faut se connaître soi-même. Et s’accepter. Et cela prend du temps. Une vie ne suffit pas parfois. Si tu y parviens, tu pourras te défaire de ton enveloppe et retirer ton équipement.
Nous la retrouver vingt ans plus tard, à Lyon, loin de sa Franche-Comté natale. Elle travaille dans les assurances et ne retourne que très peu auprès de sa famille. Marie s’est perdue en route, loin de la petite fille insouciante, on retrouve une jeune adulte, qui a vécu un drame et qui n’arrive pas à s’en remettre. Marie est une experte quand il s’agit de mettre la tête dans le sable pour oublier ce qui la blesse, ce qui lui fait mal. Jusqu’au moment où elle va perdre son travail et revoir un message alarmant de son frère. Elle va rentrer chez elle, dans la maison de ferme de ses grands-parents, c’était une évidence de venir là pour se ressourcer. Même s’il y a bien un endroit qu’elle fuit dans son village pourtant. Marie va redécouvrir le bonheur de vivre dans la campagne, avec le calme, les oiseaux et surtout les abeilles. J’ai aimé cette héroïne qu’on voit changer au fur et à mesure de l’histoire. J’ai aimé la voir prendre conscience qu’elle s’était perdue en chemin, accepter de faire ses deuils et réussir à avancer.
Comme le titre le laisse penser, l’histoire tourne autour des abeilles, c’est le fil rouge de l’histoire d’ailleurs. J’ai appris énormément de choses sur les abeilles d’ailleurs, c’était très intéressant et ça a fortement contribué à me faire vraiment aimer ce livre. Ce sont mes préférés, les livres dans lesquels j’apprends plein de choses, alors avec celui-ci, je suis devenue (presque) incollable sur les abeilles et ça, c’est chouette.
L’autrice aborde beaucoup de sujets difficiles comme le deuil, la maladie, la reconstruction et encore d’autres avec beaucoup de bienveillance et de douceur.
D’ailleurs, j’ai vraiment apprécié la plume de l’autrice que je découvre complètement. Elle est douce, belle, bienveillante, j’ai relevé beaucoup de citations qui ont résonné en moi.
J’ai aussi adoré le décor de ce livre, la Franche-Comté, la campagne, un petit village où tout le monde se connaît, s’entraide et se soutient. J’avais vraiment l’impression d’y être, sentir l’odeur de la tarte aux pommes, entendre les oiseaux chanter et observer les abeilles.
Mon seul petit regret, c’est que j’ai trouvé la fin un peu abrupte, peut-être parce que j’aurais aimé rester encore un peu plus avec Marie, dans cette maison de campagne. Il m’a manqué un petit quelque chose, je pense, pour bien terminer cette histoire, mais ce n’est qu’un petit détail.
Après ce que j’ai vécu au contact des abeilles, je dis que la vie, c’est un chemin bordé d’abeilles, sur lequel on avance, maladroit, malhabile, en se faisant piquer parfois, mais où il fait bon avancer pour y gagner en joie et en sagesse. Voilà à quoi ressemble ma vie. J’étais déterminée à avancer en direction de la sagesse, grâce à la joie que me procuraient les abeilles. Une sagesse au bon goût de miel.
J’ai passé un très bon moment avec ce livre qui tourne autour des abeilles, ces petits insectes qui ont bourdonné à mes oreilles tout au long de ma lecture. J’ai aimé l’héroïne Marie, que l’on découvre à l’âge de dix ans, l’âge de l’insouciance, pour la retrouver à trente ans, perdue dans une vie de jeune adulte qui a été marquée par un drame bien des années plus tôt. J’ai aimé suivre son évolution, la voir comprendre qu’elle s’est éloignée du chemin pour fuir ce qui lui fait du mal. J’ai aimé la voir revenir chez elle, affronter les deuils, renouer avec les abeilles qui la fascinaient tant quand elle était petite. D’ailleurs, en même temps qu’elle, j’ai beaucoup appris sur ces incroyables abeilles et leur fonctionnement, moi qui n’y connaissais pas grand-chose, je suis presque devenue une experte grâce à ce livre. C’est une histoire qui parle de deuils, de maladie, de découverte de soi, de résilience. Tout ça avec une plume envoûtante, poétique et très belle qui m’a beaucoup parlé, certains passages ont résonné en moi. C’est une histoire lumineuse, une tranche de vie, la nature et l’humain sont au centre de ce livre. Je serais bien restée un peu plus longtemps avec Marie, à écouter les oiseaux chanter, à regarder les abeilles et à sentir la tarte aux pommes…