Après un premier tome aussi délicieux qu’une tarte citron, j’espérais retrouver cette petite étincelle. Cependant, cette suite a hélas perdu en saveur et mon enthousiasme est retombé aussi vite qu’un soufflé sorti trop tôt du four.
Et si vous perdiez bien plus que votre couronne ?
De quoi ça parle : Mariage, machinations et maritozzi au cœur de l’Écosse moderne. Leur mariage n’est qu’un contrat de trois ans : une alliance stratégique censée préserver une monarchie écossaise au bord de l’implosion. Pour Aédan Stuart, c’est un sacrifice nécessaire. Pour Halley Morland McLeod, le seul moyen de sauver ses espoirs de carrière. Mais dans les Highlands balayés par les vents, où les clans rivaux s’affrontent et où les trahisons se nouent, leur pacte est mis à rude épreuve. Pris au piège de leur propre jeu, ils découvrent en eux-mêmes des sentiments dangereux qui pourraient réduire leurs ambitions en cendres. Chaque regard devrait être une négociation, chaque baiser une performance… jusqu’à ce que la réalité de leurs désirs les rattrape. Entre complots de cour, secrets de famille et menace d’insurrection, Halley devra décider si elle est un pion… ou la reine qui changera les règles.
Risque de spoiler si vous n’avez pas lu le premier tome.
Ce que j’ai aimé… ou pas… : Malgré l’humiliation qu’elle a subie, Halley s’apprête à devenir reine. Et si elle n’a pas oublié ce qu’Aédan lui a fait, elle entend bien tirer profit de sa nouvelle position pour avancer ses pions et redorer son image. Mais les mois passent et si la tension entre eux reste palpable, l’alchimie, elle, refuse obstinément de disparaître. Entre deux échanges glacés, le roi laisse parfois tomber le masque, livrant des confidences qui pourraient bien lui coûter cher. Entre un Parlement qui critique chaque geste de la reine, une Black Watch de plus en plus menaçante et une famille royale plus toxique que soudée, le roi n’a pas fini d’encaisser les coups. Les trahisons s’enchaînent, la sécurité se resserre et Aédan comprend que sa couronne pèse plus lourd que jamais. Pourtant, en bon Stuart, il n’a pas dit son dernier mot. En attendant, une seule question demeure : a-t-il choisi la bonne reine pour son peuple et pour son cœur ?
Je ne vais pas vous mentir, j’ai trouvé ce tome loooong ! Peut-être est-ce le temps qui s’est écoulé entre les deux volumes ? Même avec un résumé détaillé du premier opus, il m’a fallu un moment pour replacer tout le monde dans l’histoire. Je n’ai vraiment commencé à apprécier l’intrigue qu’aux alentours des 70 %, au point de survoler certains descriptifs trop présents à mon gout. Halley et Aédan ne partagent pratiquement aucune complicité, hormis la tension physique. Elle reste ancrée dans sa rancune, lui dans sa réserve, chacun ayant peu l’expérience d’être choisi pour ce qu’il est réellement. J’ai été touchée par Aédan, ce roi entouré, mais qui se retrouve seul face à sa cour, sa famille, son épouse et ses pertes. Tout le monde désapprouve ses choix et semble déterminé à le faire tomber. Comme dans le premier tome, quelques flashbacks permettent notamment de mieux comprendre son amitié avec Evan et Malcolm. Heureusement, j’ai adoré la complicité entre Aédan et son père, une relation que seul un fils envers son père peut entretenir. Entre eux, pas de faux-semblant, ni de mensonge. La Black Watch apporte aussi un peu de suspense : qui se cache derrière cette organisation prête à tout, même à s’en prendre au roi ? Et Halley, avec son petit jeu de piste, maintient un brin de mystère, mais je n’en dirai pas plus. Finalement, ce second tome reste un peu en demi-teinte : il y a de l’action et des révélations, mais la complicité du premier se fait (trop) attendre.
@ très vite entre deux chapitres 
Psitt ! Pour vous le procurer, c’est par ici. (Re)Découvrez mon avis sur “King of Scots” (tome 1).
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