Bonjour tout le monde !! 
Et non, vous ne rêvez pas c’est bien de nouveau moi ! Coucou !!
Il est vrai que je déserte ici parfois quelques semaines (enfin c’est faux je viens toujours par ici lire vos articles et actualiser mes lectures en cours) mais je ne prends pas toujours le temps d’écrire.
Sauf que depuis quelques mois j’ai déménagé (enfin !!) et j’ai donc retrouvé un vrai espace de travail. Ne pas avoir de bureau m’a énormément manqué ces trois dernières années et demi, j’ai désormais le mien avec un grand espace pour pouvoir prendre des notes sur mes articles et écrire.
J’avais aussi très envie de vous partager ma dernière lecture. J’ai tellement envie de la mettre entre les mains de tout le monde que je ne souhaitais pas attendre plus pour vous la faire découvrir. Comme le titre l’indique, je vais vous parler du livre Tant que le café est encore chaud de Toshikazu Kawaguchi.
Résumé :
Auteur : Toshikazu Kawaguchi
Genre : Fantastique, Contemporain
Édition : Le Livre de Poche
Année : 2022
Nombre de pages : 232 pages
Titre original : Kōhī ga samenai uchi ni (2015)
Fait partie de la saga Tant que le café est encore chaud
Dans une ruelle de Tokyo se trouve le café Funiculi Funicula, un petit établissement au sujet duquel circulent mille légendes. On raconte notamment qu’en y dégustant un délicieux café on peut retourner dans le passé. Mais ce voyage comporte des règles : il ne peut pas changer le présent et dure seulement tant que le café est encore chaud. Quatre femmes vont vivre cette singulière expérience.
Vendu à plus d’un million d’exemplaires au Japon, traduit dans plus de trente pays, le roman de Toshikazu Kawaguchi a touché les lecteurs du monde entier.
Mon avis :
Mon amie Célia (@navelliaa_books) m’a offert ce livre lors d’un colis comportant un roman d’Agatha Christie. Je connaissais de nom car quelques mois auparavant j’avais emprunté par erreur Le café où vivent les souvenirs qui correspond au tome 3. Je pensais que c’était une saga et que les histoires se suivaient mais au vu de la construction du premier, il est fort probable que les autres tomes soient identiques et donc totalement indépendants.
Je souhaitais une lecture assez rapide et surtout qui change de ce que je lisais dernièrement (policier, BD, romance et cosy mystery). J’avais celui-ci chez moi et en le feuilletant j’ai trouvé qu’il serait idéal pour mon week-end. J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, le début est très descriptif car il plante le décor : le café, les personnages principaux c’est-à-dire Nagare, le patron du café, Kei sa femme et Kazu la serveuse. Une longue explication des différentes règles permettant d’aller dans le passé est présente. Au bout d’un moment j’avais juste envie d’aller dans le passé justement. Après lecture, et étant donné que c’est un roman introductif de la suite, il me parait essentiel de décrire les règles et le fonctionnement de ce café. J’étais peut-être un peu trop impatiente.
Le livre est découpé en quatre parties, chacune correspondant à un personnage féminin qui va effectuer un voyage dans le temps. Chaque histoire est douce, poétique, parfois triste et bien souvent émouvante. La deuxième histoire m’a beaucoup émue, notamment le passage correspondant à la lecture d’une lettre, j’ai même versé ma petite larme. J’ai apprécié qu’entre les quatre histoire, il y ait des aperçus de la vie des personnages que nous rencontrons bien qu’elles se situent à des périodes différentes. Nous partageons un moment intime de leur vie : le retour dans le passé pour une raison très spécifique, j’ai trouvé ça touchant que l’auteur nous invite à voir ce qu’il va se passer pour elles ensuite bien qu’il ne soit pas possible de changer le présent. C’est abordé en filigrane, en sous-entendus dans le récit d’une autre femme.
Ce mélange de passé/présent/futur est très bien abordé. Jamais on ne s’y perd dans la temporalité. Les histoires des personnages ne sont pas très joyeuses et pourtant le style d’écriture assez simple mais rempli de douceur fait qu’en terminant la première histoire j’ai su que ce roman allait être comme un câlin. Il est réconfortant comme si intérieurement quelqu’un nous disait que quoiqu’il nous arrive on est assez fort pour l’affronter et que la vie est belle. Ce n’est pas non plus un discours niais mais je vous invite plutôt à lire ce livre si ce n’est pas déjà fait pour apprécier toute la nuance des émotions transmises.
J’ai lu le livre en format papier mais je pense qu’en format audio cela doit être bien sympathique comme expérience aussi. On peut facilement être bercé par ces histoires et embarquer à Tôkyô pour suivre ces aventures. Ça a la douceur d’un conte bien que des thèmes douloureux soient détaillés tels que le deuil, la maladie d’Alzheimer, la rupture amoureuse ou encore une grossesse compliquée pour la femme.
J’ai refermé le livre avec le coeur rempli d’amour et surtout plus léger. Je sais déjà que je relirais ce livre, ainsi que les autres, car il aura l’avantage de me plonger dans une forme de câlin littéraire dont parfois j’ai besoin.
Ce livre a eu beaucoup de succès, donc peut-être que vous l’avez déjà lu. Si tel n’est pas le cas, je vous invite vivement à vous le procurer et à vous laisser embarquer dans ce café. De mon côté j’ai envie de mettre ce livre entre les mains de tout le monde !
L’automne est arrivé, il commence à faire plus frais, les feuilles tombent et quoi de mieux qu’une boisson chaude pour se réconforter ? Tant que le café est encore chaud procure en nous l’effet de la chaleur d’une boisson chaude sur notre corps tout en nous apaisant le coeur. Installez-vous donc confortablement dans votre endroit préféré, prenez un café (ou autre boisson) et laissez-vous porter jusqu’à Tôkyô au Funiculi Funicula.
Si vous avez lu celui-ci ou bien les autres, n’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires. Si jamais ma chronique a pu vous inviter à découvrir ce livre j’en serais plus que ravie !
Je vous souhaite une très bonne journée et je vous dis à très bientôt pour un prochain article ! 
Laure