Vous le savez, je suis toujours à la recherche de ma prochaine lecture (même si, ma pile à lire menace de s’effondrer ). En flânant sur Instagram, je suis tombée sur un avis si enthousiaste que ma curiosité a pris le dessus. Ni une ni deux, j’ai craqué, sans même connaître la plume de l’auteur. Et grand bien m’en a pris : j’ai passé un super moment de lecture !

Et si vous ouvriez votre cœur ?

De quoi ça parle : Maïwenn est née pour être flic ! Alors qu’elle intègre enfin le poste du quartier qu’elle convoitait dans la Cité des Anges, un caillou vient freiner l’engrenage de son ambition : Lizéo Winter, son agent instructeur. Grognon, limite mysogine, imbuvable. L’ours par définition ! Seulement, quand on est agent, il faut savoir compter l’un sur l’autre dans toutes les situations… toutes.
Attention : Scènes explicites de sexe, fusillades, meurtre… pouvant ne pas convenir à tous.

Ce que j’ai aimé… ou pas… : Lizéo, dit Liz, n’a jamais été le flic le plus jovial du commissariat, encore moins depuis la perte de son coéquipier (je vous laisse découvrir comment ). Pourtant, chaque jour, il enfile à nouveau son uniforme, prêt à affronter la réalité du terrain. Promu Sergent Instructeur, il s’applique à garder le contrôle, à ne rien laisser paraître. Les émotions ? Très peu pour lui. Jusqu’à l’arrivée de Maïwenn, la petite nouvelle. Celle qui bouscule son calme olympien sans même s’en rendre compte. Elle réveille chez lui quelque chose qu’il pensait avoir définitivement enterré. Alors oui, leurs débuts sont chaotiques : lui, enfermé dans ses a priori. Elle, un peu trop sûre d’elle pour une recrue fraîchement débarquée. Cependant, une mission va changer la donne. L’action, le danger, les nerfs à vif et cette proximité forcée qui met le feu à ce qu’ils tentaient désespérément de contenir. Entre adrénaline et sentiments, la frontière devient floue et parfois, l’amour peut s’avérer plus risqué qu’une balle perdue.

Si vous regardez la série The Rookie, impossible de ne pas penser à Tim Bradford en découvrant Lizéo ! Même aura d’ours mal léché, même sens du devoir, et ce petit côté “je grogne, mais j’écoute quand même” qui fait tout son charme. On embarque donc dans la voiture de service avec Lizéo et Maïwenn, et c’est parti pour une immersion dans leur quotidien rythmé par les arrestations, les interventions musclées et les silences éloquents. Petit à petit, les masques tombent, les regards se croisent différemment et on apprend à connaître ces deux-là bien au-delà de l’uniforme. Liz n’est pas le plus expressif du commissariat (il doit probablement sourire deux fois par an), mais c’est un homme loyal, attentif, profondément humain. Maïwenn, quant à elle, a la trempe des grandes : déterminée, intuitive et prête à se battre pour sa place, même avec le nom qu’elle porte. Et cette immersion dans la famille Evers ? Un vrai petit bonus, aussi piquant que touchant. Bref, une très bonne lecture avec un équilibre idéal entre enquête, émotions, moments de duo et scènes de famille.

@ très vite entre deux chapitres
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