

Éditions Rue de Sèvres, 2022 (30 pages)
Ma note : 16/20
En bisbille avec son demi-frère qui dirige l’usine familiale de cupcakes, Nicéphore Bromure est fin prêt à mettre de l’eau dans son vin sur les conseils de son épouse. Une entrevue est donc organisée dans un grand restaurant. Mais qui donc gardera la petite Astrid ? Engagée pour la soirée, la sévère Madame Pied de Biche accepte d’offrir ses services de nounou de luxe. Du moins jusqu’à ce qu’elle rencontre les turbulents William et Willem… Les demi-cousins d’Astrid sont en effet du genre à faire les quatre cent coups ! Prise de panique, Madame Pied de Biche démissionne sur le champ. Heureusement, Madame Bromure parvient à trouver une solution de dernière minute en embauchant la nièce de la préceptrice d’Astrid. Celle-ci semble douée avec les enfants. Notre petite héroïne se demande même si elle ne serait pas un peu magicienne sur les bords.
Astrid Bromure est une série jeunesse que j’apprécie beaucoup. Après avoir beaucoup aimé les six premiers tomes, il me tardait de retrouver la petite Astrid qui fait toujours autant preuve de malice et d’inventivité. Pour occuper ses nouveaux amis, la voici qui invente des jeux plus ou moins autorisés par la baby-sitter. Jouer au golf dans le manoir familial est si amusant… tout comme construire un parcours de dominos avec des livres !
Comme toujours, impossible de s’ennuyer grâce au scénario de Fabrice Parme qui multiplie les rebondissements. Mademoiselle Poppyscoop semble avoir de véritables pouvoirs tant elle parvient à jongler entre les bêtises des jumeaux, l’astuce d’Astrid et toute l’attention que lui demande bébé Bertie.
Mais ce que je préfère reste le charme vintage, absolument délicieux, qui se dégage de cette série. Tout me semble réussi. Et l’atmosphère du New-York des années 20 me semble ici être un atout supplémentaire. Le graphisme, le choix des couleurs, les dialogues, les mimiques et expressions des personnages sont parfaits. Un vrai régal pour les yeux ! Mais je suis peu objective tant je trouve la bouille de notre petite héroïne craquante, tout comme j’apprécie retrouver Madame Dottie, Benchley ou encore Gatsby (le chat des Bromure qui… parle !) et Fitz, le scottish terrier. La série ne s’essouffle pas et je ne peux que la recommander chaudement aux petits comme aux grands.
