Si je lis autant, c’est un peu (beaucoup) la faute à ce duo d’autrices ! Ce sont elles qui m’ont fait croiser mon tout premier bookboyfriend (Bennett Ryan, toujours dans mon cœur ). Alors forcément, quand ma tête a décidé de se mettre en grève , j’ai profité de mon exil forcé sous la couette pour embarquer vers une île déserte. Au programme : fake dating, chaleur tropicale et une romance que j’ai littéralement dévorée entre deux siestes. Et vous savez quoi ? J’ai adoré

Et si le soutien devenait la plus belle des preuves d’amour ?

De quoi ça parle : Anna Green pensait épouser Liam Weston, pour accéder aux logements universitaires subventionnés d’UCLA. Elle croyait aussi avoir signé les papiers du divorce avant que leurs chemins ne bifurquent, diplômes en poche. Trois ans plus tard, Anna vit tant bien que mal de son art tandis que West, qui est l’un des quatre héritiers du conglomérat Weston Foods, ne pourra percevoir le moindre centime de son héritage de cent millions de dollars qu’à la condition que son mariage dure au minimum cinq ans. Sa famille faisant de plus en plus pression pour rencontrer sa mystérieuse épouse, Liam n’a d’autre choix que de se tourner vers l’unique personne qu’il redoute de présenter à ses parents richissimes et imbus d’eux-mêmes : son ex-femme au franc-parler souvent problématique, dont il n’a en réalité jamais divorcé. Alors que Liam et Anna jouent au couple enamouré, ce n’est plus tant la capacité d’Anna– fougueuse, éclaboussée de peinture et au langage fleuri – à jouer son rôle qui inquiète ce dernier, mais plutôt l’influence toxique que pourrait avoir ce monde de privilèges sur quelqu’un d’aussi pur que son épouse, étonnamment équilibrée et loyale. Pour Liam, le prix à payer de toute cette mascarade, sera-t-il à la hauteur du risque de perdre un amour véritable né d’un mensonge ?  

Ce que j’ai aimé… ou pas… : Sur le papier, Anna et Liam n’auraient jamais dû se croiser. Lui nage dans le confort matériel quand elle compte chaque centime. Pourtant, la vie (enfin plutôt Jake) va les pousser à un mariage arrangé pour obtenir un logement universitaire. Entre faux vœux et vraie cohabitation, la colocation improvisée se déroule sans accroc jusqu’à ce que Liam parte après l’obtention de son diplôme. Fin de l’histoire ? Pas vraiment. Quelques années plus tard, Anna voit débarquer sur son palier celui qu’elle pensait ne jamais revoir, pile le jour où ses neurones sont en RTT à cause d’un space cake. Leur retrouvaille légèrement embarrassante sème le doute chez Liam. Et les choses se corsent quand il l’embarque, elle et leur faux mariage, direction une île déserte pour le mariage de sa sœur. Et là, on frôle la catastrophe, car difficile de jouer les couples fusionnels après cinq ans de silence. Surtout quand madame ne maîtrise ni le style ni le langage de la haute société. Mais sous les palmiers, un autre orage gronde. La famille de Liam n’a qu’un credo : tout s’achète ! Son père, bien décidé à le ramener dans le giron familial, lui met la pression pour reprendre l’entreprise. Alors que les masques tombent et que les cœurs s’affolent, Liam va devoir faire un choix : ouvrir enfin le sien à la femme qu’il aime, ou continuer à se sacrifier pour une famille qui ne lui a jamais rien donné.

Est-ce que si je vous disais que Liam Weston est un homme qui mérite d’être connu, vous me croiriez ? Parce qu’au-delà de ce que sa famille (ou plutôt son père) lui a fait subir, il continue de se battre pour eux. Celui qui a toujours vécu dans l’opulence n’a pourtant rien perdu de son humanité (#GreenFlag). Il œuvre pour le bien-être des autres, et surtout, il compte bien faire de même avec sa femme (mais ça, il ne le sait pas encore ). Il sait que le mariage de sa sœur sera une épreuve. Mais quand il découvre que son héritage pourrait s’envoler si son propre mariage ne tient pas cinq ans, il comprend qu’il va devoir faire un saut dans le passé et retrouver son ex-femme. Enfin, ex pas tout à fait, puisque les papiers du divorce n’ont jamais été signés. Le voilà donc de retour dans leur ancien appartement, face à cette femme avec qui il a partagé un bout de vie sans jamais vraiment la connaître. Il la regarde, la voit tenter de saisir le sens de ses mots… et là, on entre dans une version modernisée de Pretty Woman signée Christina Lauren. Anna, elle, accepte le deal pour une raison simple : l’argent. Dit comme ça, c’est moche. Mais lisez, et vous comprendrez que ça ne l’est pas. Elle tente de se glisser dans un moule qui ne lui correspond pas, maladroitement, sincèrement, parce qu’au fond, elle le fait aussi pour lui. Et puis il y a la famille de Liam qui vous donnera de l’urticaire tant ils sont individualistes et insupportables ! Bon, ils ne sont pas tous à jeter, mais disons que certains mériteraient un petit stage intensif de bienveillance . Heureusement, Anna s’impose doucement, elle, la fille mal à l’aise dans ses chaussures hors budget, donne des conseils sincères à ses neveux en oubliant parfois de jouer la comédie. Mention spéciale aussi à Vivi, la meilleure amie d’Anna, aussi dérangée que loyale et tout aussi hilarante. Ajoutez à cela des quiproquos, un panorama de rêve qui donne envie de tout plaquer pour s’envoler en amoureux, et vous obtenez une romance à la fois tendre, drôle et réconfortante. Ce qui devait n’être qu’un simple service se transforme en véritable opportunité : celle de changer les choses, de se redécouvrir, et peut-être de tomber amoureux pour de vrai.

@ très vite entre deux chapitres
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