Titre : L’Infirmière et le Voleur d’Auschwitz
Auteur : Caroline Mertz
Édition : Autoédité
Genre : New Romance historique
Parution : 10 octobre 2025
Elle soigne pour ne pas sombrer. Il vole pour résister. À Auschwitz, leur amour pourrait les tuer.
Après avoir caché et protégé une enfant juive à Paris, Charlotte se voit déporter dans l’un des pires endroits sur Terre : Auschwitz-Birkenau. Malgré le travail forcé, la famine, la maladie et les violences quotidiennes, elle garde la tête haute. Infirmière au cœur de l’horreur, elle s’accroche à l’idée de sauver ceux qui peuvent l’être.
Parmi ses patients, elle découvre cette force de la nature… Jan, un juif polonais, résistant de la première heure, cet homme aux multiples secrets, un voleur rusé dans les couloirs de la mort.
Dans ce lieu de souffrances, un délicat amour éclot, aussi fragile que vital ; une once d’espoir. À mesure que les menaces grandissent, une seule issue devient possible : fuir ensemble.
Peut-on vraiment s’échapper d’un camp de concentration ? Et s’aimer quand chaque regard risque de vous condamner ?
Et si le plus bel acte de résistance était de s’aimer ?
Même au cœur de l’enfer, une étincelle d’amour interdit peut défier les flammes.
Merci Caroline
À chaque sortie de Caroline Mertz, je suis au rendez-vous, ses romances historiques sont toujours très belles.
Cette fois, nous suivons Charlotte, jeune infirmière parisienne qui va voir sa vie basculer dans le cauchemar. Pourquoi ? Elle a voulu protéger une enfant, une enfant juive, la petite fille de ses voisins que les Allemands sont venus chercher. Elle va la cacher pendant une semaine, puis l’exfiltrer à la campagne chez sa tante. Mais elle va être dénoncée par son horrible voisine, la Gestapo l’attend à la sortie de l’hôpital. Va s’ensuivre des interrogatoires, de la torture, Drancy puis Auschwitz…
Charlotte va atterrir en enfer, parmi tous ces gens qui sont des squelettes ambulants, elle va vite se rendre compte des atrocités qui se passent dans le camp. Son statut d’infirmière va la faire travailler auprès des malades, dans une espèce d’infirmerie, sans médicaments, avec des soins plus que basiques. Elle regarde plus les gens mourir qu’elle ne les soigne.
Là-bas, elle va rencontrer Jan, un Juif polonais qui est là depuis un moment déjà. Jan s’en sort grâce à sa ruse, il trafic à droite à gauche pour pouvoir avoir à manger, il extorque même des services à quelques SS et arrive parfois à se procurer des médicaments indispensables…
Nous déshumaniser avec un numéro, nous affamer, nous forcer à vivre avec la crasse, nous épuiser, et nous battre ne suffit pas ; le viol complète cette liste d’atrocités.
Pour être tout à fait honnête, j’ai eu beaucoup de mal à lire cette histoire. Non pas parce qu’elle n’est pas bien, ou pas bien écrite. C’est même tout le contraire, d’ailleurs. Je ne suis pas dans un mood hyper positif, alors cette lecture, m’a fracassée. Elle est criante de vérité, elle nous rappelle les abominations qui se sont passées dans ces camps. Et comme toujours, l’autrice ne lésine pas sur les détails, l’immersion est totale, et c’est ça qui m’a bouleversée.
J’ai adoré l’héroïne, Charlotte, je l’ai trouvé très courageuse, même si elle pense le contraire. Elle pense toujours qu’elle devrait faire plus, mais ces petits actes sont déjà de grandes choses, elle prend des risques et ça, c’est vraiment du courage. Je l’ai trouvé très touchante, elle, si gentille, si altruiste, n’arrive pas à encaisser que les humains soient responsables d’autant de souffrance, qu’ils soient si méchants. J’ai aimé cette ambivalence dans ses pensées, mais elle arrive à trouver des gens qui sont comme elle, qui vont l’épauler et la soutenir dans l’horreur d’Auschwitz.
J’ai aussi beaucoup aimé Jan, ce résistant Polonais juif qui est très malin et qui arrive à survivre grâce à ses ruses et aux chantages avec certains SS. Jan est comme Charlotte, profondément gentil, il fait tout pour aider les autres.
J’ai adoré la romance, elle met de l’amour et de l’espoir dans toutes ces horreurs. Elle est en plus très cohérente, Jan et Charlotte vont se rapprocher petit à petit, se confier leurs vies d’avant, leurs peurs et leurs espoirs. Puis petit à petit, les sentiments vont apparaître, la beauté dans l’horreur. L’amour qui fait tenir dans ces conditions horribles. C’est vraiment très beau.
Dans ce livre, nous sommes vraiment plongés dans l’enfer des camps. Les conditions sanitaires exécrables avec les maladies qui se répandent et qui tuent en grand nombre. Le manque d’humanité, d’intimité, les blocs dans lesquels s’entassent les gens déportés. Mais aussi la souffrance des maladies et des blessures, c’est la première fois que je vois cet aspect-là avec le métier de Charlotte. On voit aussi les SS qui prennent un malin plaisir à humilier, blesser et tuer les déportés. Caroline décrit toujours avec beaucoup de réalisme et c’est ça qui est difficile. Ce n’est pas que de la fiction, des gens ont vraiment vécus dans ces choses, c’est inimaginable, intolérable…
Plus je l’aime, plus je crains pour sa vie, sans doute plus que pour la mienne.
J’ai eu énormément de mal à lire ce livre, non pas parce qu’il n’est pas bien, bien au contraire. Caroline nous entraîne avec elle dans les horreurs d’Auschwitz. Je ne suis pas dans un très bon mood en ce moment, alors ce livre m’a réellement bouleversé. Caroline ne cache rien des horreurs des camps, elle ne minimise rien et est très réaliste dans ce récit qu’elle nous livre, l’immersion est totale et effrayante. Clairement, nous ne sommes pas épargnés, on ne peut pas rester indifférent face à cette histoire bouleversante. Ce qui est le plus difficile pour moi, c’est de me dire que tout ça à existé, et je trouve ça vraiment super d’avoir ce genre d’histoire pour nous le rappeler, encore et encore, on ne doit jamais oublier. J’ai beaucoup aimé les héros, surtout Charlotte qui se retrouve projeter dans cet enfer juste parce qu’elle a voulu protéger une petite fille. J’ai aussi aimé le héros, Jan avec sa ruse et sa débrouillardise qui arrive toujours à s’en sortir. La romance est magnifique, tellement belle et touchante, elle apporte beaucoup de lumière et de douceur au cœur de cette horreur. Heureusement, je sais que les histoires de Caroline, sont finalement pleines d’amour et d’espoir, et ici, elle ne déroge pas à la règle. Si vous aimez les histoires sur la Seconde Guerre mondiale et surtout sur les camps de concentration, n’hésitez pas à lire ce livre, attention toutefois, si comme moi, votre moral n’est pas très bon, la lecture peut être très difficile.