En voilà une lecture pour notre challenge 30 livres pour nos 30 ans que l’on repoussait depuis fort fort longtemps. Aujourd’hui, on vous parle (enfin) de notre lecture de La cloche de détresse de Sylvia Plath.
Comme d’habitude, si vous voulez retrouver la liste complète des livres que nous nous sommes défiés de lire pour nos 30 ans, il vous suffit de cliquer sur ce lien.
La Cloche de détresse, ça parle de quoi ?
La narratrice, Esther Greenwood, dix-neuf ans, est l’une des lauréates d’un concours de poésie organisé par un magazine de mode. À ce titre, elle va passer, avec les autres lauréates, une partie de l’été à New York, au moment de l’exécution du couple Rosenberg. Esther se lie d’amitié avec Doreen, une fille délurée et, même si elle la méprise d’un certain point de vue, elle tente de lui ressembler en toutes choses, essayant notamment de perdre sa virginité à chaque fois qu’elle en a l’occasion, ces tentatives devenant pour elle une véritable obsession malsaine. De réceptions en soirées futiles, elle mène un genre de vie mondaine auquel elle n’est pas habituée.
Eh bien, pour une fois voilà un résumé qui ne divulgâche rien mais qui a, selon moi, le gros inconvénient de ne pas donner envie du tout. Je ne sais pas ce que vous en pensez ?
L’unique roman de Sylvia Plath
Roman souvent cité comme amplement autobiographique (le résumé précisait même que Sylvia Plath avait elle-même été lauréate d’un tel concours la même année que son personnage…), La Cloche de Détresse est l’unique roman qu’ait jamais écrit Sylvia Plath. Un mois seulement après sa publication, l’autrice américaine se donnera la mort en s’asphyxiant à l’aide de sa gazinière.
De Sylvia Plath j’avais d’ores et déjà lu et apprécié deux recueils de poésie. J’avais, en l’occurrence adoré Arbres d’hiver ainsi qu’Ariel. Ces deux recueils, traversés par les thèmes lourds chers à l’autrice, m’avaient profondément touchés. On y trouvait notamment les thèmes de la solitude, du désespoir, de la mort, ou encore celui de la place des femmes dans une société régie par les hommes.
En bref, ce roman s’annonçait déjà comme une bonne lecture en brassant ces mêmes thèmes sous une forme romanesque. Mais j’en ai longtemps repoussé la lecture car je craignais que ce livre soit beaucoup trop juste dans sa manière d’aborder lesdits thèmes. Et effectivement, je pense qu’il faut être dans un bon état d’esprit pour affronter les problèmes de santé mentale auxquels se confronte Esther. D’autant plus si ce sont des sujets qui ont le pouvoir de vous faire plonger ! En bref, prenez soin de vous et sachez où vous mettez les pieds.
[Au-delà des scènes et thèmes violents (regardez les TW si cela vous est nécessaire), nous voulions également mentionner le fait que La Cloche de Détresse a été publié dans l’Amérique des années 60 par une femme blanche et que malgré son peu de pages, il comporte des remarques racistes type :
« La ville m’avait pâli le teint. J’étais jaune comme une Chinoise. Normalement j’aurais dû être nerveuse, préoccupée par ma robe et ma couleur bizarre, mais la présence de Doreen me faisait oublier mes soucis. »
La cloche de détresse, Sylvia Plath, Éditions Gallimard, L’imaginaire, 1988, p.20
ou encore :
« – C’est un Péruvien.
– Ils sont râblés, tous moches comme des Aztèques… »
La cloche de détresse, Sylvia Plath, Éditions Gallimard, L’imaginaire, 1988, p.117
Un racisme qui m’hérisse évidemment le poil mais qui est suffisamment dilué dans la masse des pages pour que ça ne devienne pas insupportable à lire comme ça peut parfois être le cas (coucou Kitchen de Banana Yoshimoto, ZE LOURDINGUE de la transphobie)]
Avec tout ça en tête, place à la chronique.
Un roman hanté par la mort
Dès l’incipit, absolument magistral (probablement l’un des meilleurs que j’ai lus ces dernières années!), on ressent à quel point le thème de la mort va être présent dans ce roman. Le souvenir d’un été passé à New York est promptement associé à un événement morbide : l’électrocution du couple Rosenberg pour espionnage au profit de la Russie dans ces années 50 en pleine Guerre Froide. Chaque élément de la vie d’Esther, chaque comparaison ou métaphore employée par Sylvia Plath viendra alors traduire ce climat de mort et de putréfaction omniprésents dans sa vie. La narratrice dit ne pas pouvoir s’empêcher de « [se] demander quel effet cela fait de brûler vivant tout le long de ses nerfs » (p.13), parle d’une sensation de « trimbaler [une] tête de cadavre partout avec [elle], au bout d’une ficelle, comme une sorte de ballon noir, sans nez, puant le vinaigre » (p.14) et compare les « vêtements inconfortables et chers qui pendaient [dans son placard à] des poissons morts […] » (p.14)
Un incipit et un premier chapitre qui viendront se clore sur le sentiment que ressent la narratrice et protagoniste : celui d’être seule, dépassée, fatiguée.
« Seulement, je ne contrôlais rien du tout. Je ne me contrôlais même pas moi-même. Je ne faisais que cahoter comme un trolleybus engourdi, de mon hôtel au bureau, du bureau à des soirées, puis des soirées à l’hôtel et de nouveau au bureau. Je suppose que j’aurais dû être emballée comme les autres filles, mais je n’arrivais même pas à réagir. Je me sentais très calme, très vide, comme doit se sentir l’œil d’une tornade qui se déplace tristement au milieu du chaos généralisé. »
La cloche de détresse, Sylvia Plath, Éditions Gallimard, L’imaginaire, 1988, p.15
Si on ne connaissait pas les thèmes abordés par l’autrice dans ce roman au début de notre lecture, on comprend immédiatement que La Cloche de Détresse, ça va pas être la franche rigolade. Si on devait situer le niveau d’amusement du bouquin, disons qu’on se trouverait entre La Nausée de Jean-Paul Sartre et L’attrape-coeurs de Salinger (c’est un immense compliment venant de moi, même si je ne suis pas sûre de toujours apprécier autant ces livres que j’ai lus il y a plus de 10 ans aujourd’hui…)
Le mal-être au féminin
On découvre progressivement le personnage d’Esther et ses évidentes imperfections. On entre évidemment en empathie avec elle et son mal-être qu’on associe rapidement à la dépression mais elle est loin d’être exempte de défauts. Amie discutable, autocentrée, Esther a du mal à penser ses relations aux autres. Ces défauts la rendent humaine sans pour autant être omniprésents au point de nous la rendre détestable (coucou Martin Eden). Car en contrepartie, Esther est profondément malheureuse et tiraillée entre l’envie de vivre sa vie comme elle l’entend et les attentes placées sur ses épaules par la société. Être une femme dans les années 50, vous vous en doutez, ce n’est pas de tout repos (déjà qu’aujourd’hui…).
Esther veut être une femme respectée, être amie avec Doreen sans être une « fille facile » (immense guillemets évidemment) comme c’est son cas, être séduisante sans être trop séductrice, rester vierge pour son futur époux tout en se demandant si c’est une exigence qui s’applique dans les deux sens (non.). Esther se préoccupe des apparences.
« C’était le genre de type que je ne peux pas supporter. Je fais un mètre soixante-quinze pieds nus et quand je suis avec des hommes petits, je me penche un peu, j’ondule des hanches, une plus basse, une plus haute, pour avoir l’air plus petite, je me sens godiche et morbide comme si je me donnais en spectacle. »
La cloche de détresse, Sylvia Plath, Éditions Gallimard, L’imaginaire, 1988, p.22
Esther se questionne sur le mariage et sur la maternité qu’elle envisage toutes deux comme des privations de liberté pour les femmes.
« Ma mère m’avait raconté que dès qu’ils avaient quitté Reno pour leur lune de miel – mon père ayant déjà été marié avait dû demander le divorce – mon père lui avait dit : ‘Enfin ! Quel soulagement ! Maintenant on va cesser de jouer la comédie et enfin être nous-mêmes !’ – à partir de ce jour, ma mère n’avait plus connu une minute de liberté.
Je me souvenais aussi de Buddy Willard affirmant de sa voix sinistre et assurée qu’une fois que j’aurais des enfants, je me sentirais différente, je n’aurais plus envie d’écrire des poèmes. J’ai donc commencé à croire que c’était vrai, que quand on est mariée et qu’on a des enfants, c’est comme un lavage de cerveau, après, on vit engourdie comme une esclave dans un État totalitaire. »
La cloche de détresse, Sylvia Plath, Éditions Gallimard, L’imaginaire, 1988, p.98
Et pourtant, ils semblent aussi être les seuls chemins possibles pour elle en tant que femme, au contraire de ses pairs masculins du même âge…
« À mes yeux, la seule chose que cet article ne semblait pas du tout envisager, c’était le point de vue de la femme.
C’est peut-être chouette de rester pure et d’épouser un homme pur, mais que faire s’il avoue soudain après le mariage qu’il n’est plus vierge ? […]
Je n’acceptais pas l’idée que la femme soit obligée de rester chaste alors que l’homme lui peut mener une double vie, l’une restant pure et l’autre pas. »
La cloche de détresse, Sylvia Plath, Éditions Gallimard, L’imaginaire, 1988, p.94
Esther a peur d’être prise pour une personne instable, d’être internée.
« « Et si vous me racontiez ce que vous pensez qui ne tourne pas rond? »
J’ai retourné les mots avec méfiance comme des galets polis par la mer qui tout d’un coup pourraient s’ouvrir et se transformer en autre chose avec des mâchoires…
Ce que je pense qui ne va pas ?
Cela semblait dire que tout allait bien, c’est moi qui ne faisais que penser que cela n’allait pas. »
La cloche de détresse, Sylvia Plath, Éditions Gallimard, L’imaginaire, 1988, p.146
Esther a peur qu’on ne croit pas à son mal-être, qu’on lui assène encore et toujours que ce problème de santé, c’est « psychosomatique ».
« Il était très fier de sa parfaite santé et il me disait toujours que c’était psychosomatique quand j’avais de la sinusite ou que j’étouffais. Je trouvais ça curieux venant d’un docteur, peut-être aurait-il mieux fait d’étudier la psychiatrie, mais bien sûr, je ne lui ai jamais dit franchement. »
La cloche de détresse, Sylvia Plath, Éditions Gallimard, L’imaginaire, 1988, p.85
En bref, vous l’aurez compris, le mal-être d’Esther est celui d’une personne atteinte de dépression. Mais c’est aussi un mal-être tout à fait propre à l’expérience féminine et aux questionnements qu’elle doit endurer dans une société pensée par et pour les hommes.
La Cloche de Détresse est souvent résumée à l’été d’une jeune fille en proie à la dépression dans le New York des années 50. Mais c’est également bien plus que ça. Cette première partie ne représente pas tout à fait la moitié du roman. Mais parler de la seconde moitié du roman, c’est la divulgâcher un peu aussi alors on va essayer de rester un peu vague…
L’american way of life
La seconde partie du roman se déroule dans une paisible banlieue américaine. Sylvia Plath pose un regard volontiers critique sur ce mode de vie étriqué dans lequel son personnage ne parvient pas à trouver sa place. Dans la première partie du roman, Esther découvrait le monde de la mode et du luxe à New York. Elle s’y trouvait en absolu décalage avec ses manières ancrées dans une classe plus pauvre, bien qu’indéterminée :
« La vue de toute cette nourriture entassée dans ces cuisines m’avait fait tourner la tête. Ce n’est pas que nous n’ayons pas eu assez à manger à la maison, mais grand-mère cuisinait toujours des plats économiques, des rôtis pas chers, elle avait l’habitude de dire à votre première bouchée : « J’espère que ça va vous plaire… ça coûte quarante et un cents la livre ! », ce qui me donnait toujours l’impression de manger des sous et pas le rôti dominical. »
La cloche de détresse, Sylvia Plath, Éditions Gallimard, L’imaginaire, 1988, p.39
Mais en décalage, elle l’est également dans ces suburbs aux pelouses trop bien taillées :
« Le plafond matelassé de la voiture se refermait sur moi comme le toit d’un fourgon cellulaire. Les maisons de bois, resplendissantes, blanches, toutes identiques, séparées par un carré de gazon bien entretenu, défilaient comme autant de barreaux formant une grande cage d’où l’on ne pouvait s’évader.
C’était la première fois que j’allais passer l’été dans la banlieue. »
La cloche de détresse, Sylvia Plath, Éditions Gallimard, L’imaginaire, 1988, p.129
Dans ces suburbs, la différence est immédiatement relevée comme un signe de déviance et appelle à la méfiance :
« Sa maison différait de toutes les autres du voisinage ; par sa taille (elle était beaucoup plus grande), sa couleur […] et par son écran de pins qui la cachait complètement aux yeux des passants. Notre communauté de pelouses contiguës, de haies amicales atteignant à peine la taille trouvait cela éminemment asocial. »
La cloche de détresse, Sylvia Plath, Éditions Gallimard, L’imaginaire, 1988, p.131
Dans ce monde étroit et corseté, Esther ne parviendra toujours pas à trouver sa place, son mal-être est grandissant. On la voit sombrer progressivement au fil des pages. Qui connait la dépression la reconnaitra immédiatement.
La dépression
Disons donc les choses clairement, j’ai déjà lu quelques livres qui me semblaient retranscrire ce que l’on ressent lorsque l’on est en dépression. Des œuvres existentialistes, il y en a des pelletées, mais je dois dire que jamais je n’avais lu la dépression comme l’avait écrite Sylvia Plath. Peut-être est-ce justement parce que c’est le premier roman au sujet de la dépression que je lis et qui a été écrit par une femme ? Peut-être…
Sans fard mais sans jamais la nommer, Esther nous décrit la dépression à la première personne, avec son lot de réalisations et d’autodépréciations violentes :
« Après son départ, je me suis demandé pourquoi je ne pouvais rien faire jusqu’au bout de ce qu’il faudrait que je fasse de toute façon. Cela m’a rendue triste et fatiguée. »
La cloche de détresse, Sylvia Plath, Éditions Gallimard, L’imaginaire, 1988, p.43
«[…] je pensais qu’il était étrange que je ne me sois jamais rendu compte que je n’avais été réellement heureuse que jusqu’ à l’âge de neuf ans. »
La cloche de détresse, Sylvia Plath, Éditions Gallimard, L’imaginaire, 1988, p.88
« Le problème était que cela faisait longtemps que je ne servais à rien, et le pire, que ce n’était que maintenant que je m’en rendais compte. »
La cloche de détresse, Sylvia Plath, Éditions Gallimard, L’imaginaire, 1988, p.90
De manière plus triviale, la dépression c’est aussi une difficulté à prendre soin de soi, à se lever et aussi à se laver. Et c’est plutôt rare en littérature de le voir mentionné (ou plutôt je ne l’avais, personnellement, jamais vu mentionné !) :
« Je portais toujours la jupe plissée et le corsage de Betsy. Ils commençaient à être sérieusement chiffonnés, j’étais à la maison depuis trois semaines et je ne les avais toujours pas lavés. Le coton imbibé de sueur dégageait une odeur acide mais familière.
Je ne m’étais pas non plus lavé les cheveux depuis trois semaines.
Je n’avais pas dormi depuis une semaine.
[…] Si je n’avais pas lavé ni mes affaires ni mes cheveux, c’était parce que je trouvais ça idiot.
Je voyais les jours de l’année s’étaler devant moi, comme une succession de boîtes blanches, brillantes, et pour séparer chaque boîte de la suivant, il y avait comme une ombre noire, le sommeil. […]
Il me semblait idiot de laver un jour ce qu’il faudrait relaver le lendemain.
J’étais fatiguée, rien que d’y penser.
Je voulais faire les choses une fois pour toutes et en finir avec elles pour de bon. »
La cloche de détresse, Sylvia Plath, Éditions Gallimard, L’imaginaire, 1988, p.143-144
Y est évoqué aussi l’obsession de la mort, la perte de sens :
« Puis il s’adosserait à son fauteuil, il joindrait le bout de ses doigts pour faire une petite colline et il me dirait pourquoi je ne pouvais pas dormir, pourquoi je ne pouvais pas lire, pourquoi je ne pouvais pas manger et pourquoi tout ce que faisaient les gens me semblait tellement vain puisqu’au fond, ils allaient mourir. »
La cloche de détresse, Sylvia Plath, Éditions Gallimard, L’imaginaire, 1988, p.145
Ou encore cette impression d’un noir profond qui vient engloutir votre vie :
« Cela faisait vingt et une nuits que je n’avais pas dormi. Je trouvais que l’obscurité était la plus belle chose au monde. Des millions de formes mouvantes, des millions de cul-de-sac d’ombre. De l’obscurité dans les tiroirs des bureaux, dans les placards, dans les valises, sous les maisons, sous les arbres, sous les cailloux, des ombres derrière les sourire des gens, derrière leurs yeux, de l’obscurité… Des kilomètres et des kilomètres et des kilomètres d’obscurité du côté obscur de la terre. »
La cloche de détresse, Sylvia Plath, Éditions Gallimard, L’imaginaire, 1988, p.164
L’impression également d’étouffer et l’impossibilité d’envisager un jour de plus, un mois de plus, une année de plus :
« Je voyais les années de ma vie jalonner une route comme des poteaux télégraphiques, reliés les uns aux autres par des fils. J’en ai compté un, deux, trois… dix-neuf poteaux mais après… les fils dansaient dans le vide. Malgré tous mes efforts je ne voyais pas de poteaux après le dix-neuvième. »
La cloche de détresse, Sylvia Plath, Éditions Gallimard, L’imaginaire, 1988, p.137
Toute la métaphore de la cloche de détresse prend son sens au fur et à mesure que le récit avance. Esther est bloquée, prise au piège comme un insecte insignifiant sous cette cloche qui l’étouffe… Encore une fois ce sont ses problèmes de santé mentale qui provoquent son mal-être mais aussi les attentes que la société place en les femmes, piégées dans un monde d’hommes :
« Qu’y avait-il de si différente entre nous […] et les filles qui jouaient au bridge, bavardaient et étudiaient dans ce collège où j’allais retourner ? Ces filles aussi étaient assises sous leur propre cloche de verre. »
La cloche de détresse, Sylvia Plath, Éditions Gallimard, L’imaginaire, 1988, p.261
BREF
Je ne crois pas en l’existence d’une « écriture féminine » mais il y a tout de même dans la Cloche de détresse quelque chose d’éminemment féminin. Avec pour thème central la santé mentale, Sylvia Plath parvient pour autant à brasser des thèmes plus larges : apparences, normes sociales, amitiés féminines, maternité, mariage, virginité, émancipation, violences faites aux femmes, agressions sexuelles, gaslighting. C’est donc un roman que l’on vous recommande si ce sont des questions qui vous intéressent et que vous vous sentez prêt.es à affronter la vie dans ce qu’elle peut avoir de plus moche…
Comme d’habitude, lorsque j’ai apprécié un roman, j’ai mis beaucoup trop de citations et je n’ai pas vraiment réussi à en parler de manière pertinente. C’est dur de gloser sur un livre qu’on a trouvé imparfait mais plutôt très juste dans sa façon d’aborder un sujet et vraiment brillant sur le plan de l’écriture. On espère tout de même avoir suscité votre curiosité vis-à-vis de ce roman ou bien de la poésie de Sylvia Plath.
Sur ce, on vous laisse et on vous dit à la prochaine avec, cette fois-ci une chronique un peu moins plombante, promis ! 🙂
Votre bonne vieille Alberte