

Auteur : Véronique de Haas
Titre : L’homme de pierre
Date de parution : 28 mai 2025 – Editions Fayard
EAN : 9782213728025 – 336 pages

Mère de quatre enfants et professeur de lettres pendant quarante ans, Véronique de Haas a toujours été passionnée par la littérature, et fascinée par le monde contemporain. Désormais à la retraite, elle peut se consacrer à l’écriture à plein temps.
Fortement marquée par les attentats qui ont frappé la France, et bien d’autres pays, depuis le début du XXIe siècle, elle utilise l’enquête policière comme moyen de scruter de l’intérieur une société meurtrie, assaillie par les doutes et l’angoisse d’une violence aveugle.
Donner une dimension romanesque aux menaces qui pèsent sur le monde d’aujourd’hui, c’est aussi, pour elle, un moyen de les mettre à distance et de les analyser avec le recul nécessaire pour mieux y faire face et maîtriser la peur.
4eme de couverture :
Paris, février 1934. Alors que les rues de la capitale s’embrasent sous le poids des émeutes et des scandales financiers, une découverte macabre vient bouleverser le 36, quai des Orfèvres : treize cadavres sont retrouvés entassés dans la cave d’un immeuble voué à la destruction. La Brigade criminelle, menée par l’inspecteur principal Victor Dessange, se lance dans une enquête haletante.
Dans un Paris en pleine effervescence, où les milieux cachés et les trafiquants fleurissent, Victor Dessange doit naviguer entre les tensions familiales et les secrets d’une société en mutation. Déchiré entre sa femme et sa maîtresse, ainsi qu’entre deux fils aux idéaux opposés, il se retrouve confronté à ses propres démons tout en traquant un tueur insaisissable.
Après le succès de La Muse rouge, Prix du Quai des Orfèvres 2022, Véronique de Haas nous entraîne une nouvelle fois dans un polar historique captivant dont elle a le secret. Plongez dans cette fresque intrigante, où le passé éclaire le présent avec une intensité troublante.
Mon résumé :
Nous sommes en 1934, la France est secouée par un scandale financier, mettant en cause des personnes haut placées, et le propre frère de l’inspecteur principal Victor Dessange. Celui-ci se retrouve à enquêter sur une affaire des plus sordides : un charnier a été découvert dans la cave d’un immeuble. Qui a pu tuer ces personnes ? Dessange et ses hommes, en qui il a toute confiance (avec raison !) enquêtent. Ils peuvent compter sur le médecin légiste, qui accomplit sa tâche avec précision, et tant pis si ce qui est découvert peut poser des problèmes en haut lieu : Dessange peut aussi compter sur un juge d’instruction qui veut avant tout que justice, justement, soit rendue.
L’homosexualité n’est pas un délit en France, même si elle est mal vue la plupart du temps. Nous ne sommes ni en Allemagne ni en Angleterre. Les seuls délits que dénonce la loi sont, d’une part, l’outrage à la pudeur, et d’auttre part, l atteinte à la pudeur.
Ce polar historique est la suite de « La Muse rouge » de Véronique de Haas,que je n’ai pas lu. Les personnages, qu’ils soient policiers, criminels, assassins ou militants politiques, sont dépeints avec beaucoup de justesse. J’ai particulièrement apprécié le duo formé par Victor Dessange, un enquêteur profondément humain, et son collègue Max, qui vit en secret son homosexualité.
Victor Dessange a bien des soucis, d’ordre personnel. Il ne s’entend plus avec sa femme, qui éprouve des sympathies pour le régime hitlérien. Leur fils aîné aussi, à la plus grande joie de sa mère, sympathise pour ce mouvement politique. A contrario, leur fils cadet a abandonné ses études, travaille à l’usine, et s’est engagé auprès des communistes – autant dire qu’il a été renié par sa mère. Victor, lui, se retrouve au milieu, ne comprend pas ses fils, lui qui se montre toujours mesuré, modéré, trop aux yeux de ses propres enfants, qui attendent de lui autre chose : qu’il cesse de vivre dans l’hyporcrisie, lui qui entretient une liaison depuis vingt ans avec la flamboyante et passionnée Marie.
Par exemple, je dispose d’une huile sur toile d’adolescente Hitler, datant de la période d’avant-guerre. Une vraie croûte, impossible à exposer. Mais pour la curiosité politique, c’est une croûte déroutante: qu’un peintre aussi médiocre se permette de critiquer, de censurer, d’interdire les génies d’aujourd’hui, c’est intrigant.
J’avais envis de changer un peu de ton dans mes lectures en lisant un roman qui se passe a une autre epoque et je dois dire que j’ai eu un peu de mal a me plonger dedans au debut. je n’ai pris mes marques qu’a partir de la 2nde partie du roman ou on a vraiment commencé a se baigner dans l’enquete.
Un autre point m’a perturbé, au point ou j’ai bien cru que l’auteur avait fair une erreur dans les references :
Avec l’entrain de deux fieffés complices, Victor et Max s’engouffrèrent dans un bon vieux taxi Citroën C4 que leur avait hélé l’agent de faction.
Une recherche internet m’a convaincu que le fameux citroën C4 que nous connaissons actuellement n’est pas le premier de la marque.

Mon avis :
Meme si ca fais toujours du bien de sortir de sa zone de confort, je ne sais pas si je retenterais l’experience avec cet auteur qui de ce que j’ai pu decouvrir implente la plupart de ses ouvrages dans l’epoque du 19eme, debut 20ème.
Apres je ne suis pas totalement fermé a cette periode car j’ai lu plusieurs ouvrage a une epoque, de Anne Perry, avec des romans de l’epoque victorienne anglaise.