Problems, tome 2 : The problem with players – Brittainy C. Cherry

Problems, tome problem with players Brittainy Cherry

Titre : Problems, tome 2 : The problem with players

Auteur : Brittainy C. Cherry

Édition : Hugo New Romance

Genre : Romance

Pages : 475

Parution : 14 mai 2025

Problems, tome problem with players Brittainy Cherry Problems, tome problem with players Brittainy Cherry

En amour, il n’y a pas de règle du jeu. En tant que coach et femme, j’ai toujours obéi à une devise simple : lance fort, ne te mets pas de limites et ne regarde jamais, jamais en arrière – surtout en ce qui concerne tes amours passées.

Donc lorsque mon ex, ne trouve rien de mieux comme boulot que d’être mon nouvel assistant en tant qu’entraineur, ma vie en est totalement bouleversée. Je pensais maitriser ce sport, mais aujourd’hui les règles ont complètement changé. Mon ex, c’est Nathan Pierce la star du baseball. Il est grand, brun et incontestablement beau. Il est aussi beaucoup trop désireux de faire des heures supplémentaires avec moi tout en me lançant ce sourire démoniaque que je connais trop bien et qui continue de faire battre mon cœur plus vite. 

Entre un flirt moqueur et des regards appuyés, je découvre que Nathan n’est pas seulement venu pour travailler. Il est là pour réécrire l’histoire. Notre histoire. Et quand le destin lance dans ma direction une balle inattendue qui m’oblige à trouver un nouveau logement, Nathan me propose sa chambre d’ami, ce qui ravive en moi une cascade d’émotions que je croyais avoir depuis longtemps oubliées. Et me voilà confrontée à cette décision essentielle : rester sur le terrain professionnel et continuer à fuir notre passé ou l’affronter de face en jouant le jeu qu’il s’est mis en tête que nous devions terminer ensemble.

Problems, tome problem with players Brittainy Cherry

Merci Hugo New Romance

Après mon gros coup de cœur pour le premier tome : The problem with dating, j’avais vraiment hâte de découvrir la suite de cette saga sur les sœurs Kingsley.

Celui-ci n’est pas du tout dans la même gamme que le premier, il est beaucoup plus dur, toujours aussi beau, mais plus profond, plus beau.

Cette fois, nous suivons l’aînée des sœurs Kingsley, Avery, elle est prof dans un lycée, mais surtout entraîneuse de base-ball. Nous l’avons vu dans le premier tome, Avery, c’est un peu la maman, elle est toujours là pour ses petites sœurs. Peut-être trop parfois, elle a le syndrome de l’enfant aîné, comme Nathan d’ailleurs.

Avery maîtrise la situation, enfin, jusqu’à ce que son premier amour, Nathan Pierce, ancien pro du base-ball, reviennent dans sa vie. D’abord à son travail, il va devenir son assistant, ils vont donc devoir se voir presque tous les jours. Une catastrophe pour Avery qui n’a jamais pardonné son départ plusieurs années avant.

Mais quand la vie d’Avery va être chamboulé et qu’elle va devoir trouver un nouvel endroit pour vivre, elle va carrément cohabiter avec lui. D’ennemis à amis et à amoureux, il n’y a finalement qu’un pas.

Le truc avec le cœur, c’est qu’il ressent les choses à fond même si notre raison lui dit de la fermer.

J’ai vraiment frôlé le coup de cœur avec cette histoire, mais je l’ai trouvé par moments un peu long. En plus, manque de chance, je l’ai commencé avant d’avoir un coup dur qui m’est tombé dessus, peut-être que sans ça, j’aurais eu le même coup de cœur que le premier.

J’ai pourtant aimé les personnages, surtout Avery, dans laquelle je me suis beaucoup reconnue. Je l’ai trouvé vraiment attachante, elle est très forte malgré ce qu’elle pense. Dès très jeune, elle a assuré un peu le rôle de maman auprès de ses deux jeunes sœurs Yara et Willow après le décès de leur maman. Du coup, Avery a tendance à s’oublier, à faire passer le bonheur et les besoins des autres avant les siens. Elle a beaucoup de failles à cause de l’absence de sa mère, ça joue également dans ses relations avec les autres et surtout ses relations amoureuses. Avery est considéré comme froide et difficile à aimer, mais au contraire, moi, je l’ai trouvé incroyable cette héroïne.

J’ai aussi beaucoup aimé Nathan, cet ancien joueur pro de Base-ball qui est revenu à Honey Creek, auprès de ses proches, dans la ferme familiale. D’ailleurs, il va se donner corps et âme au travail de la ferme jusqu’à inquiéter sa mère qui va lui conseiller de devenir coach assistant avec l’équipe de son ancien lycée. Nathan souffre du même syndrome qu’Avery, celui de l’aîné, lui aussi a consacré sa vie à faire en sorte que ses frères et sa mère ne manque de rien. C’est un héros que j’ai adoré, il est très patient, à l’écoute, d’une bienveillance incroyable avec tout le monde. J’ai trouvé vraiment magnifiques les scènes de confidences qu’il a avec Avery et même avec Cameron un des jeunes joueurs de l’équipe. Bref, Nathan est un héros qui ne peut que nous faire craquer…

J’ai beaucoup aimé la romance, elle prend vraiment son temps. En même temps, si vous avez lu le premier, vous savez qu’Avery n’est pas libre… J’ai aimé la façon dont les choses sont amenées ici, ne vous inquiétez, pas, il n’y a aucun triangle amoureux, tout est très respectueux, rien ne s’enchaîne sans logique. C’est une romance seconde chance (mes préférés), où nos deux héros sont amenés à devoir se voir très souvent. Avery va pouvoir comprendre et pardonner Nathan et ils vont de nouveaux entretenir une relation saine. Ils sont vraiment très touchants ensemble, ils se ressemblent beaucoup, se comprennent et s’entraident énormément.

J’ai adoré l’ambiance de ce tome, la ferme des Pierce est réellement un lieu parfait pour se reconstruire. L’ambiance est très familiale, difficile de faire plus souder que les Pierce, ils sont très proches les uns des autres et organisent même chaque mois un tournoi de base-ball. J’ai adoré le fait que les frères aient construit leurs maisons à leurs goûts, mais tous sur le terrain de la ferme, ils ont leurs indépendances, mais ne sont jamais loin les uns des autres, il y a aussi les chevaux, les brunchs et encore plein d’autres choses.

La dépression était une visiteuse indésirable qui s’installait dans mon âme sans y être invitée et qui enveloppait ma volonté d’un linceul me paralysant dans le sanctuaire de mon lit.

Ce que j’ai le plus aimé dans cette histoire, ce sont les sujets qui y sont abordés. La dépression tient une grande place dans cette histoire, et c’est super bien abordé, comme toujours avec BCC, c’est beau, touchant et très réaliste… Il est aussi question de deuil, d’alcoolisme, de manque de confiance en soi… Beaucoup de sujets sur ce qui touche à la santé mentale, des choses dont il faut parler et je trouve ça super la façon dont l’autrice l’a exploité ici. Il est aussi question de sexisme dans le monde du sport, sujet très important que j’étais obligé de mentionner.

J’ai aussi adoré retrouver les personnages du livre précédents, continuer de voir leur évolution, même si je m’attendais à ce qu’ils soient un peu plus présents dans ce second tome.

Le contraire de l’amour, c’est l’indifférence. La sensation de vide. C’est ça, le contraire de l’amour. L’amour te donne la possibilité de tout ressentir – la joie, l’euphorie, le chagrin, la douceur. Le deuil, c’est l’amour, Avery. L’amour et le deuil vont main dans la main.

J’ai frôlé le coup de cœur avec ce second tome, je l’ai peut-être trouvé un chouillas en dessous de l’autre (vraiment pour chipoter). Je me suis un peu ennuyé par moment, il y avait pour moi quelques longueurs qui m’ont un peu fait perdre le rythme. Il faut aussi savoir que j’ai lu ce livre alors que j’ai traversé un truc pas sympa pendant ma lecture, ce qui a probablement influencé un peu mon avis. Encore une fois, j’ai adoré la romance, je l’ai trouvé réellement très mignonne, avec deux héros vraiment attachants. Ils ont tous les deux le syndrome de l’enfant aîné et tout ce qui va avec. Ce sont deux héros très attachants qui ont eu un parcours de vie plutôt difficile et qui mettent les besoins de leurs proches avant les leurs. C’est une romance seconde chance et un peu ennemis to lovers qui doivent travailler ensemble puis vivre ensemble. Mais ce que j’ai préféré dans cette histoire, ce sont les sujets abordés, la santé mentale est très présente, surtout avec la dépression, mais aussi le deuil, le manque de confiance en soi, l’alcoolisme et encore d’autres choses. Tout est parfaitement bien abordé, avec douceur, sans en faire des tonnes et surtout avec beaucoup de réalisme. J’ai aussi aimé que l’autrice aborde la place des femmes dans le sport, c’est important de le faire et comme toujours avec BCC, c’est très bien fait. J’ai trouvé ce second tome différent du premier, des sujets plus difficiles, plus profond, il est donc un peu moins léger, mais tout aussi plaisant à lire. J’ai vraiment hâte de découvrir ce que nous réserve Willow, la petite dernière qui me fait déjà beaucoup rire…