Le Figaro Littéraire du 10 avril nous apprend la sortie d’un Quarto Gallimard consacré au tandem Boileau-Narcejac, « réédition de sept de leurs romans à suspense écrits à quatre mains. Certains ont inspiré des cinéastes comme Clouzot (Les Diaboliques) et Hitchcock (Sueurs froides) » Si vous ne les avez pas encore lus, c’est l’occasion ou jamais !
Dans l’exemplaire de la semaine suivante, bonne critique du recueil de nouvelles de Joyce Carol Oates, Flint Kill Creek (Philippe Rey), « un sens de la psychologie redoutable et un léger sadisme qui met du piment dans ses histoires (…) Toutes ces histoires, entre rêve et cauchemar, prennent le lecteur à la gorge, comme un serpent redoutable, mais le venin qu’elles lui inoculent est un délicieux supplice ! » Mazette !
Le Monde des Livres du 11 avril s’ouvre avec Trump et se clôt sur Poutine ! « Sollicités par Le Monde des Livres, des auteurs américains et européens livrent leurs réflexions sur le basculement en cours. » Retenons la déclaration de McCann « Nous sommes peut-être à l’orée d’un monde qui ne peut plus guérir. » La dernière page du journal est dédiée à Ludmila Oulitskaïa. « La grande écrivaine russe et opposante au Kremlin vit en exil à Berlin depuis l’offensive contre l’Ukraine de février 2022. Une anthologie en Quarto et un recueil de nouvelles, Le Livre des anges, rappellent que sa voix porte toujours. »
Dans le numéro daté du 18 avril on apprend qu’un nouveau roman de Thomas Pynchon, le mystérieux écrivain âgé de 87 ans, Shadow Ticket, paraîtra en octobre soit douze ans après son dernier opus. « Pendant la Grande Dépression un détective privé enquête sur la disparition d’une riche héritière qui le mènera en Hongrie où il croisera nazis et agents du contre-espionnage britannique ».
La semaine suivante j’apprends qu’un livre sur cinq publié en France est traduit d’une langue étrangère, qui se trouve être l’anglais dans plus d’un cas sur deux. (Baromètre Livre Hebdo/Electre pour 2024). Très bonne critique pour Scènes endormies dans la paume de la main, nouveau recueil de nouvelles de Yôko Ogawa paru chez Actes Sud. « Des histoires bizarres et captivantes (…) Avec une infinie délicatesse, Yôko Ogawa réussit à rendre ces visions monstrueuses presque attachantes. » Autre bonne critique, mais je n’en doutais pas, pour La Nuit ravagée(Gallimard) de Jean-Baptiste Del Amo, « il y a quelque chose de réjouissant à cette célébration de l’imaginaire. »