Les Radley • Matt Haig

Radley Matt Haig

Une lecture qui m’a charmée avant de m’égarer

╰☆ Résumé ☆╮

Un pavillon dans une banlieue British, deux enfants au lycée, des dîners entre voisins… En apparence, Helen et Peter Radley ont tout du couple « parfait ». Mais quand leur fille Clara se fait agresser en rentrant seule d’une fête et commet l’irréparable, ils sont confrontés à la vérité qu’ils essaient de dissimuler depuis plus de vingt ans.Obligés d’expliquer à leurs enfants pourquoi ils ne peuvent pas manger d’ail sans s’asphyxier ni sortir de chez eux sans se tartiner d’écran total, Helen et Peter craignent que leur régime végétarien ne convienne plus à ces jeunes vampires en pleine crise d’adolescence. Et lorsque le frère de Peter arrive en ville, bien décidé à leur prouver qu’ils ne peuvent pas refouler indéfiniment leurs instincts, les Radley comprennent que les jours paisibles sont derrière eux… et que l’avenir pourrait se révéler plus ensanglanté qu’ils ne l’imaginaient.À contre-courant de toutes les histoires de vampires d’hier et d’aujourd’hui, Matt Haig renouvelle le genre avec ce roman, féroce et brillante satire de notre société, et pur plaisir de lecture.  

✿ Mon avis ✿

Une lecture qui partait si bien et qui s’est, pour ma part, essoufflée sur le milieu. Pourtant, le début m’a bien accroché. Le roman débute avec une promesse captivante : une famille anglaise apparemment banale cache un secret inavouable. Les extraits du manuel de l’abstinent avant plusieurs chapitres nous met sur une piste… 

Intriguant, n’est-ce pas ?! Et puis, les chapitres courts donnaient du rythme et le mystère qui entouraient la famille fut fort séduisant. Mais après l’événement déclencheur, j’avoue m’être un peu lassée de suivre la succession d’événements… ou plutôt le manque de « punch » qui aurait fait grimper la tension dramatique.

Pourtant, tout n’est pas à déplorer. Le final redonne un peu de souffle à l’histoire, et le ton de l’auteur, empreint de références pop et d’un humour décalé, m’a globalement plu. Il est indéniable que le concept initial — des vampires qui renoncent volontairement à leur nature — apporte un regard neuf sur ce mythe souvent surexploité. Malheureusement, l’exécution ne m’a pas toujours convaincue, peut-être car je ne l’ai pas lu au moment où j’étais le plus concentrée (partagée entre 4 romans pendant la période de Noël, je l’ai laissé trainer pendant plusieurs jours). 

En somme, une lecture en demi-teinte, où l’originalité du point de départ et l’efficacité des premières pages n’ont pas suffi à contrebalancer un milieu qui s’essouffle et une intrigue parfois dispersée. Je garde cependant une certaine tendresse pour l’univers singulier des Radley et le parti pris audacieux de l’auteur.

Partenariat non rémunéré – Service de presse envoyé par la maison d’édition. 

 CHRONIQUE 942 – Décembre 2024

  • Parution : 2024
  • Editeur : Nami
  • Nombre de pages : 464 pages
  • Genre : Fantastique

Du même auteur :