Plongez dans l’ambiance enneigée de Vancouver, où les effluves de vin chaud côtoient les guirlandes scintillantes… Avec une romance enemy to lovers qui prend son envol après des débuts quelque peu épineux, cette lecture a su, malgré un démarrage mitigé, conquérir mon cœur
.
Et si un quiproquo pouvait changer votre vie ?
De quoi ça parle : La guerre est déclarée sur le marché de Noël de Vancouver !
Comme chaque année, Will Tremblay descend de sa montagne adorée pour tenir un stand au marché de Noël de Vancouver. Les membres de sa famille y sont les uniques vendeurs de sapins depuis des générations. Détestant la foule et la ville, Will est déjà contrarié d’avoir dû quitter le calme de sa forêt. Pourtant, ce n’est rien en comparaison de la colère qu’il ressent en voyant son stand déjà occupé. Lana Demers cherche depuis toujours un moyen rapide pour gagner de l’argent et continuer de parcourir le pays en quête de l’endroit où elle aura envie de poser définitivement ses valises. Lorsqu’elle apprend qu’un stand au marché de Noël de Vancouver est disponible, elle est aux anges. Et même si elle n’y connait rien, vendre des sapins à cette période de l’année, ça ne doit pas être si compliqué…
Entre Lana et Will, la guerre est vite déclarée. Mais ne dit-on pas que la magie de Noël ne fait jamais se rencontrer les gens par hasard ?
Ce que j’ai aimé… ou pas… : Lana et Will, c’est le choc des contraires : Elle, vagabonde en quête d’un endroit où poser son cœur. Lui, casanier attaché à ses sapins et à sa forêt. Leur rencontre ? Loin d’être romantique, elle se définit plutôt comme une déclaration de guerre au cœur d’un marché de Noël, où Lana, a décidé de gagner de l’argent rapidement en vendant des sapins. Manque de bol, elle n’avait pas prévu qu’il fallait de sacrés muscles pour transporter ces fichus arbres, qu’elle aurait besoin d’emballer ses ventes (spoiler : elle n’a rien prévu) et qu’elle allait tomber sur LE vendeur historique du marché, Will, bien décidé à lui faire la peau (ou presque) en l’accusant de voleuse de stand. Will a ses raisons de hurler à l’injustice : ce marché est crucial pour financer un projet qui lui tient à cœur, et cette année, il doit tout gérer seul. Mais derrière son air grognon, Will cache un cœur bien plus généreux qu’il n’y paraît. Peu à peu, son agacement laisse place à une main tendue, et entre ces deux opposés, un lien timide se tisse. Certes, Lana est une arriviste, mais elle n’a pas mauvais fond. Entre quiproquos, chamailleries et un duo qui apprend à s’apprivoiser, l’attachement s’invite. Mais pour ces deux grands timides des sentiments, passer du malentendu à l’amour risque d’être aussi périlleux que de traverser un marché de Noël bondé sans renverser une tasse de vin chaud.
Je ne vais pas vous mentir : au début, j’ai bien failli abandonner. Le trope enemy to lovers m’a fait lever les yeux au ciel tant les échanges étaient clichés et un brin agaçants (cela me conforte dans le fait que ce trope n’est plus pour moi
). Mais heureusement, l’autrice a su doser les punchlines à la perfection, et une fois ce démarrage laborieux derrière moi, j’ai totalement plongé dans l’histoire ! Lana et Will forment un duo aussi inattendu qu’attachant. Leur relation, au début chaotique, devient pleine de bienveillance et de respect. Aux côtés de Will, Lana découvre un sentiment rare : celui de se sentir en sécurité. Et même si elle en aurait bien besoin, elle refuse de se laisser entretenir. Tout ce que Will fait, il le fait sans arrière-pensée et cela ferait fondre n’importe qui. Will… Ah, Will. Ce type bourru, pas très loquace, pourrait bien vous donner envie de partir respirer l’air de sa montagne. Avec une patience infinie, il décrypte les silences et les non-dits de Lana, savoure ses confidences et lui laisse tout l’espace dont elle a besoin. Ce mélange d’attention et de respect m’a complètement séduite. Bref, un super moment de lecture qui vous donnera envie de déambuler sur les marchés de Noël et de réchauffés les artisans avec un sourire bienveillant.
@ très vite entre deux chapitres 
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