Développement personnel

Développement personnel

En deux mots
Arrivé dans sa cabane aux Baléares, l’auteur peut se consacrer entièrement à son nouveau roman. Seulement voilà, il est en manque d’inspiration. Alors, il tergiverse jusqu’au jour où il répond à une journaliste locale et se dit que sa vie pourrait faire un roman.

Ma note
★★★★ (j’ai adoré)

Ma chronique

Trouver l’inspiration en se regardant le nombril

Le nouveau roman d’Olivier Bourdeaut confronte l’écrivain à sa page blanche. Une panne d’inspiration qu’il soigne en se racontant dans un savoureux récit, sommet d’autodérision et de confessions intimes. Un régal!

«Des projets à la con, des souhaits extravagants, j’en ai donc formulé toute ma vie. Mais je crois que le plus idiot de tous reste celui de devenir écrivain.» Nous voici prévenus, le roman le plus personnel d’Olivier Bourdeaut manie l’autodérision à haute dose.
Dans ce réjouissant jeu de massacre, on retrouve l’auteur à Benirrás, aux Baléares où il a loué pour trois semaines une petite cabane où il sera bien pour écrire comme lui dit Suzon, sa femme qui l’accompagne pour les premiers jours. Un lieu qui nous vaut une première digression – il y en aura de nombreuses autres, toutes aussi savoureuses – sur les écrivains avec vue et ceux avec mur pour écrire en restant parfaitement concentrés.
Seulement voilà, choisir le meilleur environnement ne sert pas à grand-chose quand on n’a rien à dire. Ce n’est pourtant pas faute d’essayer en installant un rituel quotidien avec des marches censées apporter l’inspiration.
En attendant, Olivier confie sa peine et se raconte.
Il égrène ses souvenirs à la manière de l’inventaire de Jacques Prévert. Et si on ne croise pas de raton laveur, on va en revanche découvrir comment la victoire de Mitterrand sur Giscard a influencé la vocation d’écrivain de l’élève médiocre qu’était alors le jeune nantais. Privé de télé, il va se réfugier dans les bandes dessinées qui tapissent le bas de la bibliothèque et découvrir la puissance de l’imaginaire. Quand son instituteur, Monsieur Fleury, lui demande de raconter ses vacances, il se lance avec fougue dans le récit de son séjour en montagne avec son grand-père, sa rencontre avec Ulysse et son tabouret à un pied ou avec Maria-Rita, gardienne d’un sanctuaire marial, «petit bijou d’art baroque savoyard». Mais l’enseignant ne le trouve pas crédible pour un sou. Nullement découragé par les remarques négatives, il va poursuivre dans cette voie.
Aidé de ses lectures et de son carnet de mots dans lequel il note les définitions des mots qu’il rencontre et ne connaît pas. Et, de retour dans notre inventaire, passer ainsi de la cyprine au cyprin, un poisson d’eau douce assez particulier.
Sans en dire plus sur le parcours de l’écrivain en devenir, sachez toutefois que ce cyprin a déclenché l’écriture d’un premier roman et qu’entre-temps vous aurez croisé Jean Reno du côté du Paradou et Marc Lévy, parrain virtuel de l’auteur espérant être publié. Il faut bien rêver, car la réalité mathématique est sans appel: «Si mon livre se vendait à 500 exemplaires comme la majorité des premiers romans, et que je touchais sur chaque exemplaire un pourcentage de 8% comme il est d’usage pour la plupart des premiers romans, j’encaisserai au final 640 euros pour deux ans de travail, soit 320 euros par an, soit 26,66 euros par mois, soit 0,89 euro par jour. Soit cinq fois moins qu’un travailleur du Bangladesh.»
Si, pour notre plus grand bonheur, Olivier Bourdeaut a persisté dans son entreprise, l’auteur d’En attendant Bojangles, Pactum Salis et Florida vient ici ajouter un nouvel ouvrage à la liste des auteurs se mettant en scène en train d’écrire, comme le récent L’Échiquier de Jean-Philippe Toussaint. Si, comme le suggère le titre, il y a beaucoup d’intime, de personnel dans ce livre, il y a aussi les fulgurances qui donnent son charme au roman. Alors le lecteur se laisse volontiers embarquer dans cette vraie-fausse odyssée. Car il se pourrait bien que cet auteur sans inspiration, par un pied de nez dont il a le secret, soit ici merveilleusement inspiré!

Développement personnel
Olivier Bourdeaut
Éditions Finitude
Roman
176 p., 18 €
EAN 9782363392053
Paru le 1/03/2024

Où?
Le roman est situé aux Baléares, à Ibiza et Benirrás, sur la commune de Sant Joan de Labritja. On y évoque aussi dans les Alpes, Nantes et un pensionnat de Vendée ainsi que le Paradou en Provence et Le Pouliguen, en Loire-Atlantique.

Quand?
L’action se déroule de nos jours.

Ce qu’en dit l’éditeur
« J’ai la chance de gagner ma vie en racontant des histoires. Du moins jusqu’à présent. Car j’ai un problème, un problème de taille : je n’ai plus d’imagination. Je ne comprends pas ¬pourquoi, je ne sais pas comment cela est arrivé mais j’ai beau froncer les sourcils, serrer mes petits poings, rien ne vient. Alors j’ai décidé de parler de moi.
Selon des chercheurs de Harvard, nous passerions soixante pour cent de notre temps à parler de nous. Parler de soi stimulerait les mêmes zones du cerveau que la cocaïne, le sexe ou un bon plat. Et si Harvard dit que ça fait du bien, je n’ai aucune raison d’en douter. Après tout, Mark Zuckerberg en est diplômé et il a toujours su, mieux que tout le monde, ce qui est bon pour l’humanité… »
Avec une franchise pleine d’autodérision, Olivier Bourdeaut revient sur son enfance compliquée, sa courte et chaotique scolarité et le périlleux apprentissage du métier d’écrivain. L’auteur d’En attendant Bojangles se dévoile, et sa vulnéra¬bilité nous touche.

Les critiques
Babelio
Lecteurs.com
RFI (L’invité culture)
Podcast Fabrice Florent
Blog La nuit sera mots

Les premières pages du livre
« Aller de l’avant
Benirrás m’a-t-on glissé à l’oreille comme s’il s’agissait d’une formule magique.
Benirrás ai-je entendu, avec la même intonation que B.B. susurrant Almería à l’oreille de Gainsbourg.
Benirrás, un code secret.

Sur la côte nord d’une île perdue dans la Méditerranée, j’ai loué pour trois semaines une petite cabane en pierre de vingt et un mètres carrés. Après m’être assuré que la casita disposait du confort élémentaire – toit étanche, électricité, eau courante, lit, douche, frigidaire – je m’exclamai euphorique et spontané : Madre mía que paraíso ! (Oui, il m’arrive de m’exclamer en espagnol.)
« Tu vas être bien ici pour écrire », me glisse Suzon, ma femme, qui est venue trois jours pour s’assurer de la salubrité des lieux, tandis qu’elle ouvre la minuscule fenêtre. « Regarde cette vue, c’est à couper le souffle. »

Ah oui voilà, écrire. Travailler. Je suis là pour travailler. Mais entre nous, qui viendrait sur cette île pour bosser ? C’est grotesque. Écrire est déjà un projet à la con, mais écrire sur une île paradisiaque, c’est tout à fait ridicule.
J’ai accepté parce que, justement, je n’arrive plus à écrire depuis des mois et que, ma foi, un changement radical de décor et d’habitudes ne peut pas faire de mal.
J’ai accepté parce que j’ai toujours adoré cette île, qu’Ibiza m’a toujours fait rêver et que la découvrir au mois de janvier me paraissait une excellente idée.
J’ai accepté parce que le prix de la location était à la hauteur de la superficie, et que payer pour travailler me semblait être une contrainte supplémentaire qui devait entraîner une obligation de résultat.
Ou peut-être ai-je accepté de louer ce petit abri perdu dans la pampa pour la simple et bonne raison que pendant des années ce genre d’endroit m’a semblé la pure définition du paradis. De 2009 à 2016, je n’ai eu qu’une obsession : écrire un roman qui me permettrait d’acheter une cabane dans les montagnes espagnoles et y vivre pour continuer à écrire. J’en parlais à tout le monde, je la décrivais à mes amis les plus proches. Je l’avais même trouvée. Au-dessus du lac de Guadalest dans la vallée du même nom, un cabanon de deux pièces et au bout de la parcelle, une passerelle en bois pour s’élancer. Vers quoi ? Vers l’horizon ? Vers ce fameux lac ? Vers une carrière qui n’existait que dans mon esprit ? Je n’en sais rien, mais cela ressemblait à un rêve simple et abordable. Tellement simple et abordable qu’avec le succès, je l’ai oublié.

En début de soirée, Suzon et moi avons parcouru les ruelles de Dalt Vila Ibiza. Janvier est le mois le plus calme de l’année sur l’île. Les restaurants et les boutiques sont fermés. Il n’y a aucun touriste et les locaux en profitent pour partir en vacances. Le centre historique était désert quand nous l’avons arpenté, seulement accompagnés par la brise iodée et tiède de la Méditerranée qui humidifie les venelles, c’est très doux, c’est très mélancolique aussi. Tout ce que j’aime habituellement mais, ce soir-là, la mélancolie des calles vides s’ajoute à celle que j’ai toujours ressentie à la veille de la rentrée des classes. Suzon a prétendu m’accompagner pour vérifier le confort de ma casita, mais elle sait bien qu’après plusieurs mois à écrire des textes décevants, je suis angoissé à l’idée de m’y remettre. Oui, à ce moment-là je ne suis pas vraiment ce qu’on peut appeler un grand garçon. Alors elle est venue sous un faux prétexte, me tenir la main en quelque sorte, car elle a l’intelligence et la délicatesse de ne pas montrer ce genre de chose. Je dois la déposer à l’aéroport de Talamanca le lendemain matin à six heures et mon humeur me rappelle de mauvais souvenirs. Une envie de disparaître.

Car en plus du départ de ma femme pour trois longues semaines, je devais faire face, depuis quelques jours, à la perte d’une amie très proche. Une amie qui m’a accompagné à chaque instant de ma vie depuis l’âge de treize ans. Une amie que j’ai regardée disparaître et partir en fumée une dernière fois. Une camarade dont la perte m’a empêché de dormir pendant une semaine et m’enlevait toute volonté de me lever le matin. L’arrêt de la cigarette, dix jours auparavant, m’avait plongé dans un état proche de la déréliction et, avec le départ de ma femme, j’avais le sentiment terrifiant de me retrouver totalement nu.
J’ai bien conscience, en l’écrivant, de combien ce tableau du pauvre petit écrivain qui va se retrouver dans sa petite cabane à Ibiza et devant son petit écran d’ordinateur Apple, sans sa femme et sa petite cigarette, est pathétique. Moi-même, si je lisais ça sous la plume d’un autre, je ne pourrais pas m’empêcher de souffler, en me disant que, quand même, ce type abuse, que c’est une lavette, un artiste fragile, qu’il nous bassine avec ses états d’âme. Bah oui, c’est ce que j’étais à ce moment-là et cette prise de conscience me donnait envie d’allumer une cigarette pour calmer l’angoisse. Que suis-je venu faire là déjà ? Travailler, ah oui voilà. Je suis ici pour travailler. Tiens, je vais m’allumer une clope. Ah non, c’est vrai, j’avais oublié. Tout va bien.

S’il y a une activité que je n’ai connue qu’avec le tabac, c’est bien l’écriture. La fumée a toujours été pour moi indissociable de l’acte d’écrire. Et comme je suis brillant comme garçon, c’est au moment où je ne sais plus écrire que je décide de me séparer de ma fidèle associée. Je me suis dit, foutu pour foutu, tu as perdu ton gagne-pain, tu vas redevenir pauvre, autant l’être le plus longtemps possible. Profiter de ta pauvreté, en bonne santé, pour l’éternité. Youpi.

Au pied des murailles de la citadelle où nous dînons sur une charmante place très animée, je constate effaré que tout le monde fume. Les adolescents, les serveuses, les Allemands, les gros, les élégants, les bodybuildés, les tatouées, même les Scandinaves fument. Tout le monde fume et tout le monde ferme les yeux pour savourer de divines bouffées nicotinées. Le crépitement du tabac qui brûle et le bruit des glaçons, cette formule magique à portée de main. Une blonde angélique coince sa cigarette à la commissure de ses lèvres pulpeuses, ses yeux de biche brillent derrière la fumée bleutée et enveloppante. Les gens s’échangent des briquets, tendent leur paquet en direction d’amitiés immédiates. Des couples se forment sous mes yeux autour d’un paquet de Fortuna. C’est fabuleux. Cette place semble interdite aux non-fumeurs. Je suis très mal à l’aise. Qu’ai-je fait ? Pourquoi avoir abandonné cette panacée ? J’ai envie de crier : Mais moi aussi, vous savez, je sais cracher de la fumée par le nez ! Oh, moi aussi, je fais partie du club. Aimez-moi, regardez-moi, j’ai beaucoup fumé vous savez, je suis comme vous. Comme je me déteste d’avoir arrêté. Pardonnez-moi, je n’arrêterai plus. J’arrête d’arrêter, c’est promis.
– Olivier ? Tu vas bien ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu grimaces.
– Non non, mon Suzon, tout va bien. Tout. Va. Bien. Tu as vu tous ces crétins qui fument. Ils me font de la peine, tiens. S’ils savaient comme je me sens bien. Libéré, serein, calme. Des bronches de premier communiant. J’ai l’éternité devant moi.
J’ai une grosse envie de casser la gueule à tous ces ignares qui ne savent pas à quel point je suis zen.

À l’aéroport de Talamanca, je regarde Suzon s’envoler sur son escalator puis disparaître derrière cette grande affiche éclairée des Baléares. Disparaître tout court.
De tous les métiers que j’ai exercés, quel est le plus pénible ? Sans aucun doute éboueur. Vider les poubelles d’un immeuble à six heures du matin, puis les pousser dans les petits couloirs des sous-sols dans une odeur de couche tiède et de banane pourrie, est une expérience épouvantable. Eh bien cela vous semblera peut-être idiot, mais les bras ballants, le regard vide au milieu de l’aéroport d’Ibiza, je me dis que ma situation n’a jamais été aussi désespérée. Ce n’est pas un refus d’obstacle, c’est une démission ; ce n’est plus la frousse, c’est une peur panique. Je caresse ma poche dans l’espoir d’y trouver un paquet de cigarettes. Même ça.

Je rêve secrètement de me perdre. La casita est à l’autre bout de l’île. L’adresse n’en est pas une, de simples coordonnées GPS. Il y a tout un tas de routes, de déviations, de virages, de pièges entre elle et moi. La vieille ville se détache à l’horizon, le lever du jour déploie ses couleurs les plus magiques, la citadelle semble en feu. C’est magnifique. J’aimerais tellement un désastre. La fin du monde, s’il vous plaît. J’aimerais réussir à me perdre et passer la journée à tourner en rond, à découvrir des criques secrètes, des pueblos mystérieux, des petites chapelles perdues dans la pampa, des bars typiques pleins de gens charmants où déguster de savoureuses petites tapas. Mais à chaque fois que je sors d’un rond-point, j’aperçois un panneau indiquant ce qui semble être le village le plus proche de ma petite maison : Sant Joan de Labritja. L’homme professionnel et responsable qui reste en moi se félicite, mais l’immense paresseux qui le domine se lamente. Pour une fois, je ne vais quand même pas faire semblant de me perdre, je suis seul, en tête-à-tête avec moi. Je ne vais pas inventer un subterfuge pour tromper ma propre attention. Oh zut, je savais que je devais tourner, mais je ne l’ai pas fait. Non, je me déteste suffisamment à ce moment-là, je ne peux pas aller plus loin. Je me dis aussi, en passant devant un Tobacco, que personne n’en saura rien si je craque, et si je fume une dizaine de clopes en chantant à tue-tête dans ma voiture, sur un air de Coldplay par exemple, et si par mégarde j’accélère malencontreusement à l’approche d’une falaise :
When you try your best, but you don’t succeed When you get what you want, but not what you need
When you feel so tired, but you can’t sleep Stuck in reverse

Plouf.
Mais non, mon clignotant est définitif et sans appel, je m’apprête à tourner dans le petit chemin escarpé qui mène à ma casita. Je perds la main, je ne suis même plus foutu de me perdre. Qui suis-je? Quelles qualités me reste-t-il encore ?

Je n’ai plus trop le choix désormais. L’ordinateur est sur la petite table de l’unique pièce. J’allume une bougie. je suis venu avec ma machine à café, j’écoute le broyage des grains, ça turbine sec là-dedans. Et si j’y glissais mes doigts? Plus de doigts, plus de clavier. Plus de clavier, plus de texte. Plus de texte, plus de roman. Plus de roman, plus d’argent. Plus d’argent, plus de vie. Voilà un problème définitivement réglé.

Extrait
« À ce moment du récit de mes séjours montagnards, si vous trouvez que ce prénom, Ulysse, est trop beau pour être vrai, que son histoire de tabouret est tarabiscotée, que cette bonne sœur, cette Maria-Rita qui vient tous les étés garder ce sanctuaire marial, petit bijou d’art baroque savoyard, ne sont pas crédibles pour un sou, eh bien vous raisonnez comme Monsieur Fleury. Et je suis désolé pour vous car ce n’est que le début. » p. 49

« J’étais donc le deuxième plus petit, et le plus con, de cette grande école. Une sorte de plancton débile. Ma vie commençait à peine et j’étais déjà foutu. J’allais être dévoré par le banc de sardines dans mon dos, et même mes prières ne parviendraient pas à me sauver. » p. 59

« Des projets à la con, des souhaits extravagants, j’en ai donc formulé toute ma vie. Mais je crois que le plus idiot de tous reste celui de devenir écrivain. » p. 73

« Après des heures de recherches, d’analyses, de cabrioles comptables, de oh, de ah, de mon Dieu, de merde alors, j’ai dû me rendre à l’évidence. Si mon livre se vendait à 500 exemplaires comme la majorité des premiers romans, et que je touchais sur chaque exemplaire un pourcentage de 8% comme il est d’usage pour la plupart des premiers romans, j’encaisserai au final 640 euros pour deux ans de travail, soit 320 euros par an, soit 26,66 euros par mois, soit 0,89 euro par jour. Soit cinq fois moins qu’un travailleur du Bangladesh. » p. 135

À propos de l’auteur

Olivier Bourdeaut © Photo Sandrine Cellard

Olivier Bourdeaut est né au bord de l’Océan Atlantique en 1980. L’Éducation Nationale, refusant de comprendre ce qu’il voulait apprendre, lui rendit très vite sa liberté. Dès lors, grâce à l’absence lumineuse de télévision chez lui, il put lire beaucoup et rêvasser énormément. Durant dix ans il travailla dans l’immobilier allant de fiascos en échecs avec un enthousiasme constant. Puis, pendant deux ans, il devint responsable d’une agence d’experts en plomb, responsable d’une assistante plus diplômée que lui et responsable de chasseurs de termites, mais les insectes achevèrent de ronger sa responsabilité. Il fut aussi ouvreur de robinets dans un hôpital, factotum dans une maison d’édition de livres scolaires – un comble – et cueilleur de fleur de sel de Guérande au Croisic, entre autres. Il a toujours voulu écrire, En attendant Bojangles, Pactum Salis et Florida en sont les premières preuves disponibles. (Source: Éditions Finitude)

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