La jeunesse de Sherlock Holmes : L’oeil du corbeau (T.1), Shane Peacock

Bonjour tout le monde !! 🤗

J’espère que vous allez tous très bien en cette journée, de mon côté elle est ensoleillée, studieuse après une énorme journée de travail mais j’avais quand même envie de prendre le temps pour venir vous parler d’une de mes dernières lectures.

La chronique d’aujourd’hui porte donc sur le roman L’oeil du corbeau écrit par Shane Peacock, correspondant au premier tome d’une duologie La jeunesse de Sherlock Holmes. La suite n’étant pas disponible dans ma médiathèque et le livre datant de 2008, je ne suis pas certaine qu’ils se la procureront. En somme ce n’est pas si gênant car l’enquête est terminée à la fin du roman.

Résumé :

jeunesse Sherlock Holmes L’oeil corbeau (T.1), Shane Peacock

Auteur : Shane Peacock

Genre : Policier, Jeunesse

Édition : Milan – Jeunesse

Année : 2008

Nombre de pages : 332 pages

Titre original : The boy Sherlock Holmes : Eye of the crow (2007)

« Un meurtre est commis dans l’ombre, à Whitechapel. Un meurtre soudain, brutal, injuste et violent. Sans témoins. Au coeur de la nuit, deux yeux noirs ont cependant tout vu… »
Printemps 1867. Une femme est sauvagement assassinée dans une ruelle de Londres. Non loin de là, un jeune garçon de 13 ans rêve d’une vie meilleure. Il s’appelle Sherlock Holmes. Et il est fasciné par ce fait divers sordide. Il décide d’en savoir plus, de rencontrer l’accusé. Commence alors une contre-enquête qui le rend suspect à son tour…

Mon avis :

Pour ceux qui ne me connaissent pas du tout, je suis une grande fan de Sherlock Holmes. J’ai lu l’ensemble des romans et des nouvelles (plusieurs fois même !) et je ne m’en suis jamais lassée. J’aime ce personnage froid, méticuleux, s’arrêtant uniquement aux faits et étant capable de faire fonctionner son sens de l’observation avec une haute précision. Il existe de nombreuses adaptations, reprises littéraires et cinématographiques de ce personnage londonien. Quand je tombe dessus par hasard dans les rayons de la médiathèque, je me laisse souvent tenter. Ce livre n’a pas fait exception, il était posé dans le rayon jeunesse à l’étage mais au vu du résumé il pouvait tout à fait convenir à un adulte.

Pour apprécier ce roman, il faut le prendre tel qu’il est. C’est-à-dire qu’il ne faut pas s’arrêter sur tous les détails et différences plausibles qu’il y a entre le Sherlock Holmes dépeint par Sir Arthur Conan Doyle, son créateur originel, et celui imaginé par Shane Peacock. En effet, ce dernier imagine l’enfance qu’aurait pu avoir Sherlock Holmes, bien avant d’être le détective bien connu, et ses premières enquêtes. Disons que ce livre est une proposition, une hypothèse de ce qu’ont pu bien être ses premières années auprès de ses parents, Rose et Wilber Holmes. C’est un enfant issu d’une famille plutôt pauvre, il vit dans les quartiers reculés de Londres. Il va se retrouver à enquêter sur la mort d’une femme sauvagement assassinée dans les rues sombres de Whitechapel à Londres. Ses investigations se retournent contre lui, il devient alors suspect et se transforme en garçon des rues tel Oliver Twist pour survivre et enquêter. Le titre du livre devient évocateur à partir du tiers du roman et j’ai apprécié le fait qu’il y ait un témoin qui ait tout vu mais qui ne peut pas témoigner.

La première partie du roman est très dense, il se passe beaucoup de choses et j’ai été complètement happée. La seconde partie l’est aussi mais j’ai moins pu dévorer le roman à cause de mes contraintes professionnelles et ça m’a enquiquiné. Certes c’est un livre jeunesse mais l’enquête était très bien ficelée avec de nombreux rebondissements et difficultés dans l’enquête. Sherlock Holmes ne va pas être là à tout trouver tout de suite. D’ailleurs, pour ceux qui connaissent bien l’univers holmésien, Irene Adler y jour un grand rôle, et un clin d’oeil est fait à Lestrade.

Si l’on est assez tatillon, on pourrait reprocher au roman de ne pas mettre en avant la science de la déduction de Sherlock Holmes et une enquête très poussée dans son approche. C’est la réflexion que je me suis faite lorsque j’ai terminé le livre, mais en même temps je ne sais pas si ça en était le but non plus. Il y a quelques années j’avais lu une autre hypothèse de la jeunesse de Sherlock Holmes avec le livre Les premières aventures de Sherlock Holmes, tome 1 : L’ombre de la mort de Andrew Lane. Je n’avais lu que le premier tome car la suite n’existait pas encore, et j’avais beaucoup aimé.

L’oeil du corbeau est qualifié de roman jeunesse mais honnêtement même si vous êtes adultes comme moi, vous pouvez tout à faire le lire et vous régaler. Le champ lexical et le vocabulaire sont assez simples, ce qui rend la lecture d’autant plus fluide et donc que l’on tourne les pages rapidement. Ça m’a fait vraiment plaisir de me plonger dans l’univers londonien des crimes (dit comme ça on a l’impression que je suis une criminelle haha) et des enquêtes en compagnie de mon détective favori.

J’ai bien plus apprécié le roman L’oeil du corbeau que ce j’aurai pu penser en empruntant ce livre à la médiathèque. L’enquête est dense, tient la route et surtout elle nous montre un Sherlock Holmes plus vulnérable que ce qu’on a l’habitude de voir. J’ai beaucoup apprécié cette proposition et le conseille tant aux petits qu’aux grands.

Et vous, avez-vous lu ce livre ? Avez-vous d’autres recommandations d’adaptations avec Sherlock Holmes (et John Watson) à me proposer ? N’hésitez pas à me dire tout cela dans les commentaires ⬇

Je vous souhaite une excellente journée et je vous retrouve bientôt dans un prochain article 🦊

Laure


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