La porteuse de mort de Stark Holborn

La porteuse de mort de Stark Holborn La porteuse de mort de Stark Holborn, Publié aux éditions Albin Michel Imaginaire, 2023, 320 pages. Dix Low vit sur une planète désertique, aux ressources rares. Elle sillonne le désert à bord de son vaisseau. Lorsqu'elle découvre découvre sur le site d'un crash, une toute jeune fille de douze ans, elle n'a pas conscience de sauver la générale d'une armée ennemie. Les ennuis commencent alors pour les deux femmes... " La porteuse de mort " est un space opera qui nous propulse dans un univers rude, un peu à la Mad max. On s'y déplace en véhicule volant, on y fait du troc et on y tente de survivre au milieu des bars miteux et des bouges. En suivant Dix Low, le personnage principal, le lecteur va en apprendre plus sur cette planète, annexée depuis des années par la faction adverse, au terme d'une guerre sanglante. Il y fait chaud sur cette lune et il n'y a pas grand chose à manger ou à boire. Y vivre est une lutte de tous les instants. Et puis, il y a cette menace qui plane sur quiconque s'aventure un peu loin dans le désert. Les chercheurs sont là, prêts à vous découper vivant pour prélever vos organes et les vendre... Dix Low est un personnage bien mystérieux. Ancien médecin dans l'armée, elle veut racheter ses fautes en sauvant ceux qui peuvent l'être. Elle tombe par hasard sur Gabrielle Ortiz, une gamine de douze ans, générale et génétiquement modifiée, et rien ne va la faire dévier de son objectif: la sauver. J'ai beaucoup aimé Dix Low: je l'ai trouvé très intéressante, plutôt bien construite. En outre, elle noue une relation particulière avec les " Si ", des entités mystérieuses capables de modifier l'avenir. C'est ce qui m'a le plus plu dans ce roman de SF mais c'est hélas, trop peu exploité à mon goût. L'autrice ne nous donne qu'un aperçu de cette entité extraterrestre.

En revanche, j'ai trouvé l'intrigue assez monotone, répondant toujours au même schéma: combat, fuite, repose. Certes, on ne s'ennuie pas et c'est très dynamique mais on tourne un peu en rond au bout d'un moment. Le personnage de la générale m'a aussi gênée: elle a douze ans physiquement mais en fait vingt de plus psychologiquement. C'est assez étrange! Je ne sais pas s'il s'agit ici d'un premier tome mais pour moi, il est clairement très introductif et il demeure encore de nombreuses questions après ma lecture.

Si j'ai aimé l'univers et le mystère planant sur ce roman, je regrette cependant son schéma répétitif et son manque de densité à certains moments.

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois