Comment lyophiliser le monstre du Loch Ness • Fabrice Parme

Comment lyophiliser monstre Loch Ness Fabrice Parme

Comment lyophiliser le monstre du Loch Ness • Fabrice Parme

Éditions Rue de Sèvres, 2018 (30 pages)

Ma note : 16/20

Après une enquête sur le mythe de la petite souris, un combat contre quelques fantômes ainsi qu’un séjour dans la jungle, notre petite Astrid se retrouve invitée en Écosse afin de rencontrer son oncle Hazel. Pandora Bromure, la maman de notre héroïne, est bien sûr de la partie. Cela fait si longtemps qu’elle n’a pas séjourné au manoir familial suite à une brouille avec son frère. La boîte à souvenirs des Mac Muffin est un bon prétexte pour les réunir tous deux : cap sur les Highlands !

Une fois sur place, l’état général du manoir a bien de quoi donner des sueurs froides à Mme Dottie. C’est un vrai capharnaüm ! Véritable savant fou, aussi passionné que fantasque, Hazel Mac Muffin a créé un incroyable laboratoire. Désireuse de s’amuser, Astrid libère par accident un plésiosaure dont la croissance ne tarde pas à devenir incontrôlable. Si seulement celui-ci n’avait pas atterri dans le lac…

Après avoir apprécié les premiers tomes de la série, il me tardait de retrouver notre chère Astrid dans cette quatrième aventure. Toujours ultra gâtée par ses parents et née avec une cuillère en or dans la bouche, cette héroïne jeunesse se montre aussi pestouille qu’attachante.

J’ai vraiment un petit coup de cœur pour cette série au charme vintage, aux dialogues soignés et aux personnages craquants. Si Gatsby (le chat) et Fitzgerald (le scottish terrier) sont toujours aussi adorables, un nouveau compagnon à quatre pattes fait ici son entrée : Zelda le bobtail ! De quoi faire grincer des dents Mme Bromure qui, face à cette mini tornade, préfère de loin son petit confort mais surtout le luxe d’une maison bien rangée.

Les dialogues de Fabrice Bromure font toujours mouche, tandis que quelques petites touches d’humour ponctuent l’intrigue de cette BD. Il faut dire que l’auteur a le chic pour mettre nos personnages dans des situations rocambolesques. Comment parvenir à capturer un monstre marin de la Préhistoire alors qu’il erre dans le Loch Ness ? Astrid ne manque pas d’idées et entend bien s’appuyer sur les récentes expériences de son oncle.

Mais plus que tout, c’est l’atmosphère délicieusement vintage qui se dégage de cette série que j’apprécie énormément. Rien n’est laissé au hasard : le graphisme, les couleurs, les décors, la forme carrée des espaces de dialogue jusqu’aux noms attribués aux personnages… tout me semble on ne peut plus réussi et en adéquation avec l’univers des années 20. J’ai déjà hâte de retrouver Astrid pour découvrir la suite de ses aventures (Comment refroidir le yéti).

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