Celle qui devint le soleil • Shelley Parker-Chan

Celle qui devint le soleil • Shelley Parker-Chan

La déception… même pas de dragon !

╰☆ Résumé ☆╮

Celle qui devint le soleil réinvente l’ascension vers le pouvoir du premier empereur de la dynastie Ming. Zhu, l’impossible survivante, est prête à tout pour acquérir le mandat du Ciel…

« Je refuse de n’être rien. »

Dans un village rongé par la famine, au coeur d’une plaine poussiéreuse, deux enfants reçoivent chacun une destinée. Le garçon est promis à la grandeur. La fille, au néant…

En 1345, la Chine est soumise à la cruelle domination mongole. Pour les paysans faméliques des Plaines du Milieu, la grandeur n’existe que dans les contes. Quand la famille Zhu apprend que Chongba, leur huitième fils, est promis à un fabuleux destin, tous peinent à imaginer comment s’accomplira ce miracle. En revanche, nul ne s’étonne que la deuxième fille des Zhu, fine et débrouillarde, soit promise… au néant.

Mais lorsqu’une attaque de hors-la-loi les laisse orphelins, c’est le fils qui se laisse mourir de chagrin. Prête à tout pour échapper à sa fin annoncée, la jeune fille endosse l’identité de son frère afin de devenir novice dans un monastère. Là, poussée par un impérieux désir de survivre, Zhu apprend qu’elle est capable de tout – même du pire – pour déjouer sa destinée.

Lorsque son sanctuaire est détruit pour avoir soutenu la rébellion contre les Mongols, Zhu saisit cette chance de s’emparer d’un tout autre avenir : la grandeur abandonnée de son frère…

✿ Mon avis ✿

Certes, j’aurai pu lire le résumé ou des avis pour me faire une meilleure idée du contenu du livre. Mais c’est comme cela que j’opère. J’y vais à l’aveugle. Et parfois, je me plante… Ca arrive rarement qu’un livre ne me parle pas et me semble long. Mais ça arrive. Et cette fois, ce fut bien le cas. Et quel dommage car le livre en tant qu’objet est splendide. Il a fait du bruit sur la toile à sa sortie (campagne de précommande, jaspage etc) et je m’attendais à un beau livre de fantasy, style Samantha Shannon (d’ailleurs on la cite sur la 4e car elle donne son avis – très positif – sur le livre).

Mais pourquoi alors cette déception ?

Pour commencer, malgré le fait qu’il y ait un joli dragon (ou animal de la famille de…) sur la couverture, ce livre n’est pas (vraiment) une histoire de fantasy. Il y a un petit côté magique sans qu’on puisse vraiment expliquer cette magie. Cela en est presque anecdotique tellement ça apparait faiblement dans le récit.

L’histoire en tant que telle est « juste » une énorme campagne militaire. Une conquête de la Chine en mode Alexandre le Grand. C’est bien joli surtout qu’on pourrait penser à un côté Mulan… mais non. Je me suis ennuyée une bonne partie du temps.

En fait, mis à part la première partie où on découvre l’héroïne, ses origines et la manière dont elle grandit parmi les moines, le reste du livre m’a paru sans intérêt. Petit regain d’énergie dans la dernière partie car de nouvelles relations se tissent et la tension monte un peu… Seulement, vu le nombre de pages qui m’ont paru pénible à tourner, je n’ai pas envie de remettre le couvert avec le tome 2.

Vu qu’on suit les deux côtés de la guerre, on passe beaucoup de temps sans même parler de l’héroïne et lorsqu’on rajoute à cela les prénoms chinois qui se ressemblent beaucoup et auxquelles je ne suis pas habituée, on obtient une soupe un peu indigeste de mots qu’on lit sans vraiment les absorber.

Des passages sont longs et sans intérêt, d’autres très brefs alors qu’ils auraient pu être davantage développés. Et puis le développement des personnages est faible ou trop facile.

En somme, un livre qui m’a demandé du courage à terminer et que j’aurais très bien pu abandonner (je n’y arrive toujours pas !). J’ai beaucoup aimé le concept de départ et la première partie mais le gros du livre m’est passé par-dessus la tête.

Mon conseil : regardez plutôt Mulan si vous voulez de la bataille en Chine.

 CHRONIQUE #874 – Octobre 2023

  • Parution : 2022
  • Editeur : Bragelonne
  • Nombre de pages : 407 pages
  • Genre :  Fiction

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois