Elle parlait aux fleurs

Par Lalitote

Je remercie les Editions Fayard et Gilles Paris pour l'envoi de cette nouvelle lecture.

 Janine Boissard

Biographie de l'auteure

Romancière au plus de cinquante livres et plus de soixante ans de carrière, Janine Boissard fait figure de monstre sacré de la littérature dite « populaire », adjectif dont elle tire une grande fierté. « Virtuose d’un style simple » pour Paris-Match, « plume inoxydable » pour Le Figaro, elle fait régulièrement l’objet de portraits dans la presse, qui cherche sans le trouver le secret de son éternelle jeunesse, et elle est abonnée aux files d’attente dans les salons du livre.

Présentation de l'éditeur : 

Elisa, 27 ans, a perdu son mari Hervé, victime d’un accident. Seule avec deux enfants, elle ne peut compter sur le soutien de ses parents, trop modestes pour l’aider. C’est Thomas, le frère aîné de Hervé, qui l’aide financièrement. Ainsi Elisa peut-elle élever ses enfants sans crainte du lendemain, s’occuper de son jardin, sa passion, et travailler pour une association humanitaire.
Une vie somme toute bien remplie mais à laquelle il manque l’essentiel : l’amour.
Thomas pourrait peut-être combler le vide laissé par son frère disparu. Mais leur mère, que ses propres enfants surnomment « Folcoche », ne l’entend pas du tout de cette oreille.
« Virtuose d’un style simple » pour Paris Match, « plume inoxydable » pour Le Figaro, Janine Boissard a publié plus de cinquante romans qui ont été autant de succès.

Ma chronique : 


Avec son nouveau roman à la couverture très printanière, Janine Boissard nous offre de suivre la vie d'une nouvelle famille face au deuil du père. Elisa se retrouve seule à élever ses deux enfants après la disparition de son mari Didier. Heureusement Didier avait un frère ainé, Thomas qui va apporter son soutien financier mais surtout une présence réconfortante pour tous les membres de la famille. Grace à lui, Elisa va pouvoir continuer à s'occuper de ses enfants, réaliser sa passion pour le jardin et apporter son aide à une association humanitaire. Tout se déroulerait parfaitement sans l'intervention maléfique de sa belle mère, surnommée « Folcoche » ce qui vous dresse un portrait peu amène de la dame. Petit à petit des liens se tissent entre Thomas et Elisa mais ont-ils un avenir ?
Un roman qui pourrait s'apparenter à la famille des  « Feel good » tant on se croirait dans le monde des bisounours. On y trouve de très belles lignes sur les plantes et les fleurs des jardins mais aussi sur l'amitié, celle qui se crée dès l'école et perdure à l'âge adulte. Les éléments négatifs, il y en a quelques uns sont très vite résolus au profit d'une réalité résolument optimiste. Un petit bémol cependant, pour une erreur de casting à l'intérieur du livre qui change le prénom du mari Didier en Hervé et donne deux versions différentes de la cause de sa mort, c'est perturbant et fait un peu désordre mais cela se dépasse.
C'était une lecture agréable avec pour thème, la perte d'un être cher, la nature et sa protection, l'immigration et le droit des femmes, la différence de classe sociale et l'amitié entre femmes et bien entendu le sentiment amoureux. On retrouve beaucoup de bienveillance dans les personnages d'Elisa et de Thomas . Un livre qui montre que les relations peuvent être belles entres les gens de bonne volonté. Bonne lecture.

Citations: 

Pour moi, la musique, c’est comme un livre. Elle nous tient compagnie et parfois nous console. Elle nous répète que nous ne sommes pas seuls, que d’autres avant nous ont éprouvé en l’écoutant les mêmes sentiments. Que d’autres, après nous, continueront à s’en émouvoir, et ça nous aide à vivre. Surtout la musique classique qui, avec ses violons, vous transporte au ciel.
Mais finalement, c'était tout bénéf' pour nous deux, parce que Claude m'aidait pour les maths ou j'étais nulle et moi je lui apprenais à rire à mes dépens et que le rire est important : il suce les larmes.
« Jamais », un des mots les plus cruels de la langue française.