Les chroniques de Bond Street, T.1, M.C. Beaton

Par Lacueilletteduneroussette

Bonjour tout le monde !!

J’espère que vous allez tous très bien en cette journée, de mon côté ça va. Je suis très fatiguée car la semaine n’est même pas terminée et j’ai déjà largement dépassé mon quota de nombre d’heures par semaine mais sinon tout va bien ^^ Ce soir il y a un film que j’adore qui passe à la télévision « Captain America : Le Soldat de l’Hiver » donc vous saurez où me trouver.

J’ai profité de week-end de pluie pour lire à outrance vu que je n’avais que ça à faire (et cuisiner une bonne tarte aux pommes). J’ai ainsi pu terminer le premier tome de la saga Les Chroniques de Bond Street écrite par M.C. Beaton, celle qui a écrit les aventures d’Agatha Raisin.

Résumé :

Auteur : M.C. Beaton

Genre : Romance, Historique

Édition : Albin Michel

Année : 2022

Nombre de pages : 364 pages

Titre original : Lady Fortescue Step Out & Miss Tonks Turns to Crime (1992)

Fait partie de la saga Les Chroniques de Bond Street

Malgré son rang, lady Fortescue, veuve septuagénaire, n’a ni rente ni héritage pour vivre dignement. Lasse de dépendre de la charité familiale, elle renonce cependant à se séparer de sa grande demeure décrépite de Bond Street et de ses domestiques qu’elle ne paye plus depuis longtemps… Surgit alors la folle idée de faire cause commune avec d’autres infortunés et de transformer sa maison en hôtel. Du jour au lendemain, « Au Parent Pauvre » devient le lieu le plus chic et le plus réputé de Londres. Mais son neveu, le duc de Rowcester, voit cette petite révolution d’un mauvais oeil et se met en tête de fermer l’hôtel. Sa rencontre avec Miss Harriet James, la cuisinière en chef, pourrait bien le faire changer d’avis…

Mon avis :

Je connais l’auteur M.C. Beaton parce que j’ai lu les deux premiers tomes de la saga Agatha Raisin donc je me doutais de son style d’écriture et que c’était typiquement le genre de lecture agréable, chill et qui dépayse. Sur Instagram, la saga Les Chroniques de Bond Street est revenue d’un peu partout et c’est comme ça que j’en ai eu connaissance. J’ai alors décidé d’emprunter le premier tome pour me faire une idée. Après quelques mésaventures de livres réservés en médiathèque et d’attente de plusieurs mois, j’ai enfin pu mettre la main dessus et le commencer. Sauf que voilà, au moment où j’ai décidé de le commencer je venais d’enchainer avec trois romans aux thématiques plus dures, plus douloureuses et à côté celui-ci faisait trop léger. L’écart était énorme pour moi et j’ai eu du mal à rentrer dedans. Ce n’était probablement pas le moment car pour une fois, à la télévision, ils passaient pleins de films que j’avais envie de regarder. Mes soirées étaient occupées différemment.

Et puis, jeudi soir dernier, j’ai décidé de me replonger dans le livre. J’ai bien fait car là j’ai pris conscience de la merveille que ça allait être. Deux jours plus tard, le samedi donc, je terminais le livre en fin d’après-midi. Ça a été expéditif certes mais j’étais complètement plongée dans cette époque de la Régence britannique. Je ne sais plus si je l’avais déjà dit ici mais j’adore la série La Chronique de Bridgerton. J’y ai donc retrouvé l’univers, les moeurs, l’importance du mariage avec un garçon de bonne famille, la sexualité après le mariage, le fait que travailler est pour les plus pauvres et que toute femme doit être présentable.

Le premier tome est composé des deux premières histoires : Lady Fortescue à la rescousse qui présente comment les différents personnages se sont rencontrés et comment l’hôtel « Au Parent Pauvre » a vu le jour à Bond Street, et de Miss Tonks prend son envol qui s’attarde sur ce personnage en particulier. La trilogie rassemble les 6 histoires de cet hôtel particulier, où chacune met l’accent sur un des membres composant ce lieu. Je les ai tous aimé, ils sont charismatiques, pleins de vie et de ressources pour s’en sortir. Leur point commun ? Ils sont pauvres mais ayant de la famille riche qui ne leur donne rien. Pour s’en sortir ? Ils vont se rassembler et ainsi investir les lieux de cet hôtel sur Bond Street où ils vont devenir maitre d’hôtel, cuisinier, domestique, etc. Pour cette époque, être issu de bonne famille mais devoir travailler est mal perçu. C’est bien amené dans le récit car il ne faut jamais oublier le contexte dans lequel évolue les protagonistes.

Les chapitres font une vingtaine de pages mais se lisent rapidement car on est happé dans ce qu’il se passe. Ils commencent tous par une petite citation qui fait écho à ce que l’on va découvrir lors de notre lecture. Le livre est mis dans la catégorie « romance » et « humoristique ». Pour le deuxième critère je reste dubitative car je n’ai pas ri à un seul moment, certains situations sont amusantes et cocasses donc m’ont fait sourire mais de là à rigoler non. Pour ce qui est de la romance oui je suis d’accord. Dans chaque histoire il y a une histoire d’amour qui s’installe entre deux personnages qui pourtant n’ont pas la même condition sociale et donc techniquement qui ne devraient pas se marier ensemble. C’est Roméo et Juliette en version moins tragique.

La couverture est alléchante et donne complètement le ton : une lecture fraiche, colorée, plaisante et amusante avec des personnages qui m’ont plu par leur franchise, leur simplicité et leur charisme. Les histoires d’amour sont douces, ne tombent jamais dans le cliché et rien que ça c’est réussi. On a envie d’aller passer quelques nuits à l’hôtel pour y faire la rencontre de toute la fine équipe dans cet environnement cosy.

Le tome 1 de Les Chroniques de Bond Street m’a plongé dans l’univers de la Régence du XIXème siècle en plein coeur de Londres, dans l’hôtel « Au parent pauvre » avec tous les personnages fluctuant autour de ce lieu. Les romances sont attendrissantes et assez passionnées pour nous donner envie de dévorer les pages car d’autres histoires s’entremêlent toutes aussi captivantes. Je lirai la suite avec grand plaisir.

Et vous, vous avez lu ce livre ? Avez-vous lu la suite ? N’hésitez pas à me dire tout cela dans les commentaires pour que nous puissions en discuter

Je vous souhaite une excellente journée et je vous dis à bientôt dans un prochain article

Laure