Intrigue à Uçhisar

Par Claires123

Alain Arnaud, un auteur inconnu pour moi. Mais avec un titre et une couverture qui appellent à la lecture, j’étais ravie de voyager en Turquie. Je vous emmène ?

152 pages – Éditions Ex-Æquo – E-book – (04/01/2022)

Ce qu’il en est :
Thibault, ingénieur commercial, doit négocier un gros contrat en Turquie. Pour cela, il va collaborer avec Semra, traductrice locale free-lance.

Dépaysement garanti dès les premières pages. L’auteur nous plonge dans les décors et l’ambiance de la Cappadoce avec des mots si bien choisis qu’on s’y croirait.

L’histoire commence doucement. Thibault arrive dans un hôtel de manière un peu confidentielle pour travailler à l’abri des regards indiscrets sur le contrat qu’il s’apprête à signer avec les autorités militaires du pays. La situation est délicate, et il a besoin de toute l’aide et du professionnalisme de Semra pour mener à bien les négociations à venir.

Pendant les longues heures de travail à huis-clos, le commercial et la traductrice vont faire connaissance et Semra va surprendre Thibault par son caractère indépendant.
De fil en aiguille, ils vont sympathiser mais un danger insoupçonné les guette, et les cartes vont être rebattues, jetant un doute sur la confiance qui s’était installée entre eux.

La pression monte d’un cran, on attend le démarrage d’une course folle… qui ne viendra malheureusement pas.
Le voyage est réussi pour le décor féérique de l’Anatolie centrale, mais le rythme lent et l’absence d’action me laissent sur ma faim. Pourtant, avec « intrigue » dans le titre, je m’attendais à davantage de suspense, ou de rebondissements. La fin ne m’a pas surprise et, dans la continuité du récit, manque de peps.

On peut noter malgré tout une plume agréable, avec la recherche du détail pour embarquer le lecteur dans l’histoire. Peut-être suis-je passée à côté, mais je comprends que ce roman plaise à d’autres : tout dépend de ce qu’on attend et du type d’aventure qu’on espère vivre entre ces pages.

J’ai découvert ce livre et son auteur grâce au service presse des éditions Ex-Æquo, que je remercie encore chaleureusement pour leur confiance.

À bientôt pour une nouvelle chronique