La crêperie des petits miracles de Emily Blaine

Par Grandiravecleslivres

Papier (336 pages) existe aussi en numérique – Paru le 1er avril 2020 aux éditions Harlequin et le 7 avril 2021 pour mon exemplaire chez Harper Collins poche.

 

Résumé de l’éditeur :

Adèle a tout quitté : Paris, le grand restaurant dans lequel elle travaillait, la pression constante des cuisines, la misogynie du chef qui la bridait chaque jour un peu plus. Pour échapper au burn out, elle s’est réfugiée chez une amie de sa grand-mère, à Saint-Malo. Dans la crêperie de Joséphine, elle reprend petit à petit ses marques, restant loin des cuisines mais s’occupant du service et des clients. Dans ce cocon gourmand et chaleureux, elle devient celle à qui l’on demande des conseils d’écriture pour un discours municipal, un dossier de candidature ou une lettre de réclamation. Alors, quand la crêperie est menacée de fermeture, Adèle est prête à tout pour empêcher que ce bastion d’humanité et de bienveillance ne disparaisse. À tout, y compris à convaincre Arnaud Langlois, puissant homme d’affaires fraîchement divorcé, de devenir son associé.

Mon avis :

Les copines littéraires sont nombreuses à me conseiller les livres d’Emily Blaine, puisque d’après elles derrière la romance se cache très souvent un livre feel good. Je me suis toujours promis du coup d’en découvrir au moins un.

Aussi lorsque je suis tombée sur ce livre au détour d’une balade dans les rayons de l’espace culturel de ma région, je n’ai pas pu faire autrement que de l’acheter. 

A peine en ma possession je ne le laissais pas croupir dans ma monstrueuse PAL (pour une fois).

Je comprends maintenant pourquoi on ne cesse de me conseiller cette auteure. Je suis tombée amoureuse à mon tour de la plume de l’auteure. Je me suis laissée charmée par cette histoire sans prétention. Avec il faut bien le reconnaître des passages tellement prévisibles qu’on les voyait arriver de loin, gros comme une maison. Eh bien contre toute attente, loin de me déranger, cela m’a plutôt rassuré.

Peut-être est-ce dû au fait que je me suis tout de suite attachée aux personnages. Les principaux, comme les secondaires. Même s’il est vrai que pour ces derniers j’aurais aimé avoir parfois plus de détails. En revanche ce que j’ai apprécié c’est d’avoir une fin pour eux également. Trop souvent les auteurs mettent des personnages secondaires qui ne servent que les intérêts des héros, mais oublie de nous dire ce qu’ils deviennent. Aussi j’ai apprécié qu’Emily Blaine prenne le temps de s’attarder sur ces derniers. Je me suis même surprise à sourire en lisant le devenir de certains.

J’ai aimé voir la trame se mettre en place. Le fait que l’auteure alterne les chapitres, tantôt on suit le point de vue d’Adèle, tantôt celui d’Arnault Langlois, cela titille notre curiosité. J’étais impatiente de retrouver ma lecture chaque fois que je posais le livre. Ou je lâchais un « arrgh » à la fin d’un chapitre un peu trop prenant s’arrêtant pile sur un cliffhanger.

Joséphine qui a recueilli Adèle lorsque cette dernière à fait un burn out, reste assez discrète jusqu’au moment où elle décide de prendre sa retraite. A ce moment là elle a la brillante idée de proposer à Adèle de reprendre sa suite, bien évidemment la jeune femme ne se sent pas prête du tout. Et pour compliquer un peu la sauce, si j’ose dire, notre Joséphine se met en tête qu’Adèle collabore avec un Arnault Langlois, qu’aucune des deux ne connais personnellement. Mais alors pourquoi cet homme en particulier me direz-vous ? Et ben ça je vous laisse le découvrir 

J’ai adoré leur première rencontre, elle m’a bien fait rire. C’est une force de plus de ce livre l’humour. Au début je trouvais que l’attirance et la romance entre nos deux protagonistes était bien trop facile, mais je suis une adepte du « la réalité dépasse souvent la fiction ». Du coup je me suis dit pourquoi pas, après tout, les coups de foudre ça existe. Idem pour le côté patron décontracte d’Arnault, je trouvais que cela faisait peu crédible. Confidence pour confidence lors de ma lecture, j’ai fait la connaissance de mon propre patron PDG 4e du nom qui se promène en jean et tee-shirt en prônant la rock’n’roll attitude, alors !!

Mais surtout j’ai adoré le rapport d’Adèle face à la cuisine. Ce besoin d’y mettre tout son cœur afin d’apporter du bonheur aux gens. On ne peut pas faire autrement que d’y voir une similitude avec la lecture.

La crêperie des petits miracles en bref

La crêperie des petits miracles est une romance sans prétention qui nous envoûte. Comme une tasse de chocolat chaud on la savoure, on s’enroule dans ce moment de douceur. Tous les codes de la romance sont réunis pour nous faire passer un bon moment. Mais mieux que ça, on en ressort le sourire aux lèvres et le cœur rasséréné, comme savent si bien le faire les romans feel good.

Note : 17/20

A lire si vous aimez : les romances peu compliquées, sans triangle amoureux. Les livres qui font du bien au moral.

Fuyez si : vous aimez les livres très détaillés, les chapitres alternés par les personnages principaux.

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