The Promised Neverland T20, de Kaiu Shirai et Posuka Demizu

Par Deslivresetlesmots @delivrezlesmots

The Promised Neverland T20 : L’autre rive du destin, de Kaiu Shirai (scénario) et Posuka Demizu (dessin), traduit du japonais par Sylvain Chollet, Kazé, « Shonen », 2021 (VO : 2020), 240 pages.

L’histoire

De retour à Grace Field House, Emma et ses compagnons réussissent par un incroyable tour de force à délivrer les otages et à reprendre le contrôle de la ferme. Tandis que même Maman a basculé dans leur camp, en face, un dernier ennemi se dresse, seul et acculé. Alors que Peter Ratri doute face à la détermination d’Emma, dans la capitale, un bouleversement que personne n’aurait imaginé se produit ! Jusqu’à la dernière case, le suspense et la tension tissent cette ode à la liberté que constitue The Promised Neverland et dévoilent un final sublime, véritable lueur d’espoir au cœur d’un univers glaçant.

Note : 4 sur 5.

Mon humble avis

Vous connaissez la chanson, comme il s’agit d’un dernier tome de série, si vous préférez ne pas être spoilé·e sur ce qui se passe avant, vous pouvez aller lire les chroniques des tomes précédents

Après ce long périple à suivre les aventures d’Emma, Ray et des autres enfants, ce tome conclut la série et pour le dire en quelques mots, il le fait bien. Les différentes questions qui étaient encore en suspens obtiennent des réponses, et si tout le monde n’en sort pas indemne, cette résolution reste satisfaisante.

Certes, on a tout de même l’impression que trois tomes ont été condensés en un, quand on voit tout ce qui se passe dans celui-ci et qu’on le compare au rythme des tomes précédents. Mais c’est aussi une bonne chose d’avoir mis fin à cette série avant qu’elle ne s’essouffle plus encore, et je suis ravie d’avoir fait ce voyage avec tous ces personnages.

J’ai l’impression que dans ce tome, le message animaliste qui était en sous-texte depuis le début ressort complètement, avec des phrases de type « on ne pouvait pas faire sans avant mais maintenant si », « il faudra changer notre société mais c’est pour le mieux ». Ça m’a en tous cas beaucoup plus marqué dans ce volume. Les auteurs brisent un peu le quatrième mur et font allusion à des événements tout à fait contemporains tels que la crise sanitaire due au Coronavirus ou encore les guerres et conflits qui ont lieu. Le tout avec un message d’Emma qui rappelle qu’on n’a aucune raison de se traiter les un⋅es les autres avec hostilité – ce qui est certes très naïf, mais en cohérence avec le personnage.

Une chouette lecture donc, si vous avez apprécié la série, n’hésitez pas à aller jusqu’au bout avec ce dernier tome !