Vent blanc, Noir cavalier

Par Aufildesplumes
Vent blanc, Noir cavalier de Luke Rhinehart, Aux Forges de Vulcain, 272 pages

« Je ne suis pas morte », dit-elle avec une voix douce et émerveillée.
Matari, qui s’était enfoncée dans la nuit neigeuse dans l’espoir d’y mourir, est sauvée et recueillie par Oboko, un poète et moine bouddhiste. Nous sommes au Japon, au début du dix-huitième siècle. Oboko et son ami Izzi, un poète de cour, aussi extraverti qu’Oboko est secret, s’éprennent, l’un comme l’autre, de la jeune femme, qui leur apprend que, bientôt, ils seront tous les trois rejoints, et sans doute massacrés, par le Seigneur Arishi, auquel Matari était promise, et qu’elle a fui.

Grâce aux éditions Aux Forges de Vulcain, j’ai eu la chance de pouvoir lire ce roman de Luke Rhinehart.

Ce roman est un véritable voyage au pays des Samouraïs. Le Japon s’offre aux lecteurs en toile de fond et nous présente un paysage onirique pour des personnages délicats. 

L’intrigue se noue autour de Oboko, un moine et de Matari, une jeune femme qui fuie son mari. Cette dernière se retrouve perdue dans la neige alors qu’elle est en pleine fuite. Oboko la découvre et décide avec son ami Izzi, de la protéger du Seigneur Arishi. S’en suit une véritable course poursuite dans les montagnes enneigées. Tout doucement, l’histoire monte en puissance pour arriver à son climax dans les dernières pages. Pourtant, de temps à autre, je me suis franchement ennuyée…

Le personnage de Matari est rempli de mystères. Elle est enveloppée d’une aura particulière qui la rend fascinante. Quant à Oboko qui apparaît austère au début de la lecture, il gagne en humanité au fil des pages. Izzi incarne le pan humoristique de cette histoire. En effet, au-delà du côté très sérieux et poétique, l’auteur n’hésite pas à rajouter des touches d’humour. 

L’auteur parsème des courts poèmes tout au long son récit ce qui confère au texte un aspect particulier. Il choisit avec soin ses mots. L’ensemble est délicat et rempli de sensibilité. Je ne connaissais pas cet auteur mais j’ai vraiment été ravie de le découvrir.

Pour conclure, j’ai apprécié cette lecture remplie de poésie et qui m’a fait voyager au Japon.