Le sang de la guerrière de Florence Cochet

Par Grandiravecleslivres

Papier (443 pages) existe aussi en numérique – Paru le 6 décembre 2017 chez infinity

 

Résumé de l’éditeur :

De son passé, Shandra ne se rappelle que les nombreuses années à l’Académie, entre sa formation de maître et sa dévotion à la déesse Ashara. Bientôt, elle affrontera l’épreuve qui lui permettra d’intégrer les rangs des « ombres du palais », comme on nomme les guerriers au service des souverains. Cette épreuve, c’est son nouveau maître d’armes, l’énigmatique et troublant Kalhen, qui l’y prépare.    Alors que leur attirance réciproque se transforme en désir, Shandra est loin de s’imaginer le double jeu auquel il se livre, et encore moins que leurs destins sont intimement liés…    Entre les tensions qui règnent parmi ses compagnons d’armes, la soif d’un sabre buveur d’âmes et les exigences d’un ancien dragon, Shandra parviendra-t-elle à trouver sa voie ?

Mon avis :

Quel plaisir de me replonger dans cet univers ! De retrouver Shandra, Shyle et Kalhen. Aurai-je oublié Dragann l’étrange et mystérieux Adryll ? Bizarrement je l’avais totalement occulté. Alors qu’il est un personnage tout aussi important que les autres.

Le sang de la guerrière était une relecture. J’ai découvert l’univers et ses personnages à sa sortie. Au printemps 2015 (si ma mémoire de poisson rouge est exacte). L’auteure et les éditions de l’époque avaient découpé cette histoire en plusieurs volumes. Je me souviens combien cela était un supplice d’attendre jusqu’au tome précédent tant j’adorais cette histoire.

Alors inutile de dire combien je suis heureuse de cette version intégrale !

Je pensais dévorer ce livre commencé lors d’un week-end à mille avec une participation non officielle. Seulement je n’ai pas eu tant de temps que ça pour m’y plonger et la semaine qui suivait j’étais du soir. Donc je ne pouvais que grignoter quelques pages par ci par là.

J’ai pu ainsi ressentir l’impatience de ma première lecture. Souvent au boulot je repensais à ce livre. Preuve si l’en est que le roman de Florence Cochet est à la fois hyper addictif et passionnant. Lors de ma première lecture, il n’était pas passé loin du coup de cœur. Mais cette version intégrale lui donne un nouveau souffle et j’ai eu un véritable coup de cœur cette fois.

C’est étrange les relectures, on a l’impression que l’on connait parfaitement le texte, ce qui est vrai pour les grandes lignes, mais je me suis aperçue également que j’avais oublié certains passages, parfois pourtant essentiels. D’autres fois, c’est au cours de ma lecture que la suite me revenait en mémoire.

Shandra est tout à fait le genre d’héroïne que j’aime, complètement opiniâtre. Au début du roman elle est un peu âpre, il faut dire que les lois de l’académie ont des règles strictes, chaque formateur doit quitter sur le champ son élève dès que ce dernier monte d’un niveau dans son éducation à devenir un maître. Notre héroïne voit donc ainsi partir son ancien maître. Cependant, ce dernier et sa femme représentaient bien plus aux yeux de la jeune femme. N’ayant connue qu’eux depuis son enfance, ils lui faisaient également office de figure parentale. Oserais-je dire qu’elle ne perd rien au change avec l’énigmatique et séduisant Kalhen ?

J’adore comment Florence Cochet a construit son roman. Incluant dans chaque parties un univers différent. Intégrant également au compte goûte les différents héros. Ainsi on s’habitue à peine au duo formé par Shandra et l’énigmatique Kalhen. Qu’arrive notre sœur sorcière, Shyle. Je trouve qu’à partir de l’arrivée de cette dernière l’histoire devient de plus en plus accrocheuse. On commence à s’habituer au trio, que paf ! Arrive le dernier héros le fameux Adryll que ma mémoire avait occulté, Dragann. Si j’aime beaucoup Kalhen je ne peux nier que j’apprécie tout autant Dragann.

Il y a cependant un bémol avec les relectures, c’est que certains rebondissement et suspens n’en sont plus vraiment. Mais cela ne m’a pas empêcher d’apprécier énormément cette dernière. Et puis en ce qui concerne Shyle et Shandra, je me souviens qu’à l’époque j’avais déjà deviné juste. Car l’auteure glisse subtilement des indices, à qui c’est être attentif.

Je ne vous ai pas parlé également de Maël’Yenn, j’avais eu un coup de cœur pour ce « héros » qui n’en est pas vraiment un. Il s’agit de l’arme de Shandra, un sabre doté de sa propre âme. Un sabre redoutable qui est devenu un véritable buveur de sang.

A travers le sang de la guerrière, Florence Cochet nous livres tout un monde, qui s’avère différent au fur et à mesure qu’on avance dans la quête de nos héros. Mais également toute une mythologie. J’ai adoré traverser chacun d’eux, les redécouvrir.

Florence Cochet à un style d’écriture riche et plaisant. Ce qui facilite grandement la lecture et sa compréhension. Elle ne nous noie pas sous des détails, mais donne de façon claire et concis les éléments indispensables à notre compréhension, et ça marche !

Enfin ce roman se termine en apothéose, toutes les réponses à nos questions sont dévoilées, et bien plus. C’est un final riche, qui peut parfois surprendre.

J’ai dévoré le préquel sur Shyle, j’ai adoré voir les prémices de son lien avec son familier « Gobe mouche », je l’adore il est la touche d’humour de ce roman. Il ne ratte jamais une bêtise. Pour le coup c’était une vraie découverte. Bien que Shyle est un rôle clé dans l’histoire, elle reste assez secrète, alors c’était un plaisir d’en savoir un peu plus, comment elle s’était retrouvée sœur sorcière avec cette particularité (que je ne vous révèlerais pas, pour ne pas spoiler.)

Le Sang de la Guerrière en bref

Un roman à la fois addictif et passionnant, et ce en parti grâce à la plume de Florence Cochet.

L’intrigue ou devrais-je plutôt dire les intrigues sont bien menées. Les personnages plus attachants les uns que les autres.

La mythologie et l’univers sont tout aussi passionnant. De plus le final est grandiose.

En un mot une lecture qui s’est révélée être un véritable coup de cœur.

Note : 19/20

A lire si vous aimez : les histoires de fantastiques bien menées, les suspens, les personnages mystérieux avec lesquels ont ne sait jamais si l’on doit avoir confiance ou non.

Fuyez si : si vous n’aimez pas la fantasy fantastique.

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