Contes d’ailleurs et d’autre part de Pierre Gripari

Par Mrs Turner @mrsturner6259

Éditeur : Grasset
Pages : 192 pages
Parution : 2 Mai 2012
Tome : 01/01
Format : Poche
Genre : Jeunesse
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L’histoire:

Dans ces huit contes inspirés des folklores russe, français, italien ou d’Afrique du Nord, des sorcières côtoient un diable aux cheveux blancs, une petite sœur plus maline que ses frères, une demoiselle scarabée amoureuse, ou encore un bagada farceur…
La fantaisie inimitable de Pierre Gripari s’empare d’histoires d’ici, d’ailleurs et d’autre part, pour le plus grand plaisir de l’imagination !

Prix des Incorruptibles

Mon avis:

Pierre Gripari est un auteur que j’ai lu quand j’étais enfant, et qui m’a marqué avec notamment le célèbre livre « La sorcière de la rue Mouffetard et autres contes de la rue Broca ». C’est donc avec grand plaisir que je découvre ce recueil de huit nouveaux contes.

On commence l’aventure avec « Mademoiselle Scarabée », un conte venant d’Afrique du Nord et qui nous propose une bonne entrée en matière. Dès la première page, j’ai explosé de rire ! Très court, juste sept pages, il est très divertissant et tout en rime.
On continue avec « Madame La-terre-est-basse ». Assez court lui aussi, c’est surtout le travail d’écriture qui m’impressionne et les beaux messages passés à travers l’histoire. Une bien belle réalisation.
Ensuite autour de l’histoire du Diable aux cheveux blancs, où j’ai aussi bien rigolé. Le texte est un peu plus long et quel plaisir de le découvrir.
« L’histoire du Bagada » nous emmène en banlieue parisienne dans un petit appartement avec un petit diable farceur. J’avoue avoir moins accrochée à ce conte, puisque finalement à la fin, on ne sait pas ce qu’est un bagada (ou bien je n’ai pas compris !)
On reste en France avec « Le voyage de Saint Déodat », qui met en sein un village juste avant la seconde guerre mondiale. Le scénario est très original, puisqu’ici ce n’est pas un personnage notre narrateur, mais bien Saint-Déodat, un village de moins de deux mille habitants sur une surface d’un kilomètre. On revisite l’Histoire, les grands noms, les grandes dates, les grands évènements. Il s’agit de mon coup de cœur.
L’aventure continue avec « Petite sœur », un long conte en plusieurs parties. Celui-ci est plus classique, même si le style de l’auteur lui donne beaucoup de charme. On ne peut pas s’ennuyer avec ses écrits.
L’auteur se met ensuite en scène avec « L’eau qui rend invisible » en référence à un livre que je n’ai pas lu, les Contes de la Folie-Méricourt, où il est question d’une bouteille ou plutôt de son contenu. Tout comme une précédente histoire, je n’ai pas trop accroché alors que j’ai quand même bien rigolé.
Enfin, le recueil s’achève avec un conte russe « Sadko » qui est un cithariste. J’ai grandement aimé connaitre ce musicien. On peut dire ainsi que ce recueil s’achève très bien !

En bref, ce recueil nous offre différent scénario et sujet très bien contés. Quelques illustrations sont aussi présentes, et égayent les histoires. Une bien belle découverte !