Titre : La baleine la plus seule au monde
Auteurs : Kim Crabeels et Sebastiaan Van Doninck
Date de parution : juin 2021
Editions : Alice Jeunesse
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Chaque année, c’est le même rituel pour la jeune Lila, gardienne de phare. De sa presqu’île, elle surveille la baie dans l’attente de voir apparaître l’embarcation de son père parti de longs mois en voyage. Car celui-ci est océanographe et il ne résiste pas longtemps à l’appel des profondeurs.
Pour son dernier retour, le père de la fillette lui a rapporté un nouveau coquillage à ajouter à sa collection. Dans le phare étroit et douillet, la fillette profite de sa présence et savoure ses histoires, émerveillée par ses aventures en mer.
Mais le nouveau départ arrive bien trop vite et Lila se retrouve de nouveau seule, le cœur lourd. Cependant, une rencontre inattendue va venir apaiser la solitude de l’enfant.
Dès la couverture, il est difficile de résister aux superbes illustrations de Sébastiaan Van Doninck. Des images évocatrices et envoûtantes qui ne peuvent laisser le lecteur insensible.
Le rêve et la réalité s’entremêlent dans ce récit fascinant qui nous permet d’aller à la rencontre de la baleine 52 hertz, nommée ainsi du fait de la fréquence exceptionnelle de son chant et également appelée «la baleine la plus seule au monde».
Le texte, quant à lui, est réservé à un jeune public mature. Nous l’avons lu à la maison avec mon fils de 6 ans et s’il a été conquis par les dessins, il n’a pas entièrement saisi toutes les subtilités du récit.
Une fabuleuse histoire d’amitié évoquant la solitude mais également l’amour qui unit Lila à son père. Une lecture poétique et douce qui fait la part belle à l’imaginaire.