{Découverte} Les douze folies d’Emma, Cécile Chomin – @Bookscritics

Par Sofia @Bookscritics

Je suis heureuse de vous annoncer que j’ai lu le premier livre de VOTRE sélection ! Je suis trop heureuse ! Avant toute chose, je voulais vous remercier de l’avoir choisi, car c’est un livre que je voulais ABSOLUMENT lire !

J’avais tenté de le lire cet été, mais quand j’ai vu qu’il y avait une partie « Hiver », je me suis dit qu’il attendrait le C.W.C, mais comme je n’y participe pas, du coup, ça a été repoussé… Mais ça va ! Parce qu’en fait, il n’a pas attendu trop longtemps !

Depuis que j’ai lu « Laisse tomber la neige« , je suis hyper fan de cette auteurice ! Bon, c’est le deuxième livre que je lis – et ma foi, il m’en reste beaucoup à découvrir – mais, en un livre, elle a su me charmer.

De ce fait, j’ai sauté sur l’occasion quand j’ai vu et su qu’elle sortait un nouveau livre ! Et, j’avoue que j’étais à la fois excitée et en même temps, j’avais un peu peur de le lire.

Nous faisons la rencontre d’Emma, une trentenaire qui se retrouve un à tournant de sa vie. Elle est free-lance depuis des années, mais il se trouve que cette vie – sa vie actuelle – ne lui convient plus. Alors, sur un coup de tête, de bluff et de folie, elle postule a une offre d’emploi pour être une blogueuse professionnelle. Les buts du job ? Relancer les ventes du Journal aussi bien en papier qu’en numérique, augmenter les lecteurs sur le blog et tester tout ce que propose les autres magazines y compris Crushmind, le journal pour lequel Emma a été recrutée. Ainsi que « tester » tous les mois des hommes différents…. Parce que oui, la recherche de l’Amour fait vendre… Elle commence en Février et elle a un an pour faire tout cela…

Avec ce nouveau job, Emma nous raconte sa vie, ni plus ni moins. Sur le blog du journal, en tout cas. Elle nous raconte ce qu’elle vit au quotidien, ce qu’elle fait, ses rencontres avec ses amis ou ses « rencards » avec la gente masculine. On repassera sur le fait qu’elle « teste » des hommes différents chaque mois, parce que déjà, elle ne « teste » pas d’hommes différents chaque mois, sachant que ceux qu’elle nous présente SONT TOUS DES CONNAISSANCES, sauf trois qui sont des rencontres faites grâce à un site de rencontres. Bon, maintenant que j’y pense : elle rencontre six hommes sur douze ( ce qui est déjà pas mal du tout !!). Les trois font partis de son cercle privé et les trois autres sont des hommes rencontrés sur Internet. Voilà, je voulais passer dessus, mais en fait, c’est intéressant de le notifier… Bien sûr ce qui m’embête, ici, c’est qu’on parle de « tester » une personne… et bon, on ne « teste » pas une personne. Hein. C’est bizarre, en plus. Bon, je ne sais plus si elle utilise vraiment ce terme, mais ça voulait dire ça quand même. ^^

D’autant qu’avec toutes ses rencontres, un Admirateur secret s’invite dans la partie. Ce qui complique vraiment les choses, parce qu’elle a déjà du mal à savoir où elle en est dans sa vie et dans ses relations que forcément ça la perturbe.

Bien évidemment, Emma nous parle de sa famille. Surtout de son père avec qui elle a des rapports conflictuels depuis qu’il a quitté sa mère pour une autre. Autant vous dire qu’elle n’apprécie pas particulièrement sa belle-famille. À qui la faute ? Telle est la question ! Personnellement, j’ai envie de vous dire que c’est un peu la faute de tout le monde. Mais pour que tout le monde soit d’accord là-dessus, je pense qu’il faudra se lever de bonne heure.

Et puis, il y a Alexandre. Alexandre ou Alex, c’est un peu – beaucoup – même la personne la plus mystérieuse du livre. Il apparaît toujours quand on l’attend le moins. C’est une personne à qui on s’attache dès qu’on la voit. Ce n’est pas possible autrement. Alexandre, c’est LE personnage du livre ET l’UN de personnages – toutes histoires confondues – que j’aime le plus. Il est avocat, et c’est le frère – ou demi- frère — j’avoue que mes compétences en généalogie sont limités, alors dés qu’on dépasse le cadre Mère/Père, Belle-Mère/Père ou Beau-Père/Mère, je suis perdue, MAIS COMPLÈTEMENT PERDUE. Du coup, vous vous en doutez, dès qu’Emma parlait de sa famille, j’étais perdue. Cependant, je pense bien avoir compris la relation qu’elle entretenait avec eux, surtout avec Alexandre… qui est quasi inexistante. Soyons clair ! — de la belle-mère d’Emma… Elle n’a jamais prêté attention à lui, alors que ça fait quinze que son père est avec sa belle-mère, et du coup, elle a pas compris quand, d’un coup, elle n’a été obligé de collaborer avec lui pour les soixante ans de son père.

D’ailleurs, j’en profite pour vous dire dès maintenant que j’aimerais beaucoup une version d’Alexandre. ( Rien à voir, mais je veux aussi la version d’Evan pour « Cher Père Noël, je voudrais un mec ! Parce qu’Evan quoi ! Il a beaucoup de choses à nous apprendre, j’en suis certaine ! Breeeeeef !!!!) Alexandre aussi a beaucoup de choses à nous dire sur sa famille, sa vie et surtout sur Emma.

Je suis intimement convaincue qu’il y a une scène qui résume TOUT le livre. Je ne pense pas exagérer. Dans cette scène (je ne vous donne pas la page, parce que je veux pas vous spoiler, déjà, et ensuite, si vous le lisez, je veux savoir si je suis dans le vrai ou totalement à côté. DONC N’HÉSITER PAS À VENIR ME VOIR POUR ME LE DIRE !!!), il y a l’ambiance et un petit mot. UN PETIT MOT, qui ma foi, ne paye pas de mine, mais dans ce contexte bien précis, il a une telle puissance que je ne m’en remets toujours pas ! C’est vous dire !

Ce job permet à Emma de faire une introspection sur elle-même, sa vie, ses proches, ses relations et par extension le monde. Le blog du journal est devenu son journal intime ou tout le monde pouvait la lire et ainsi s’identifier. Et ça, c’est vraiment cool !

De ce fait, j’ai beaucoup aimé ce livre, j’en suis même amoureuse ! J’ai tellement rigolé. Du début à la fin, bon plus au début qu’à la fin, il est vrai. Parce qu’au début, c’était pas vraiment sérieux, un défis lui a été lancé et Emma souhaite le relever, mais au fil des pages, cela devient de plus en plus sérieux. Comme je vous l’ai dit plus haut, Emma s’interroge sur elle-même et coup, la rigolade laisse place à récit beaucoup plus posé avec des petites touches d’humour par-ci, par-là.

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