Affaire n°481: "L'ami imaginaire" d'Stephen Chbosky.

Par Manue

Mon avis sur le rapport d’enquête: En commençant la lecture de ce roman je m’attendais à un thriller qui me ferait avoir vraiment peur et passer des nuits blanches.
Malheureusement cela n’a pas été le cas.
L’histoire n’est selon moi pas assez approfondie. Il y a de bonnes idées mais elles ne sont pas exploitées.
Le rapport d’enquête traîne en longueur et finalement on n’en voit pas vraiment ni la fin ni le but...
L’auteur ne donne pas assez de détails ou de descriptions. Je ne suis pas arrivée à m’imaginer les lieux, les personnages et encore moins ce qu’ils pouvaient ressentir.
J’ai eu souvent l’impression que l’auteur se répétait comme s’il avait l’intention d’écrire un maximum de pages (750 pages) sur un sujet qui finalement était épuisé en 200 pages…
Certains personnages auraient pu être attachants si Stephan Chbosky avait pris la peine de leur donner une vie, un passé, des sentiments, ce qui n’est pas du tout le cas.
Beaucoup de questions sont restées sans réponse et c’est vraiment frustrant.
J’ai tout de même voulu lire le rapport d’enquête jusqu’au bout m’attendant à une fin plus surprenante mais malheureusement l’épilogue m’a aussi déçue.
Au final beaucoup de choses ne sont pas expliquées et la fin est sans réel lien avec l’histoire en général.
Je suis peut-être sévère mais c’est avec franchise que j’avoue avoir eu l’impression de perdre mon temps en lisant ce rapport d’enquête et c’est la première fois que cela m’arrive. Comme quoi la longueur, les avis positifs ne font pas tout...
Si je n’ai qu’un seul conseil à vous donner, ne perdez pas votre temps avec ce rapport d’enquête et passez votre chemin.

Interrogation des enquêteurs:  Est-ce que vous connaissez cet auteur ?Avez-vous lu ce livre ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ?Avez-vous déjà été très déçu d’un roman au point de ne pas arriver à le finir ou d’être déçu même de la fin ?A bientôt, en espérant que vous serez au rendez-vous pour le prochain rapport d’enquête que je vous ferai découvrir.
La parole est à vous, chers enquêteurs !