La Douce Empoisonneuse, Arto PAASILINNA

Par Lacueilletteduneroussette

Hello tout le monde !!

Comment allez-vous ? J’espère que la canicule ne vous affable pas trop le cerveau et que vous arrivez tout de même à dormir ! Je ne suis pas une grande fan de ces grosses chaleurs, transpirer et mourir de chaud ne font pas partie de mes moments préférés, surtout depuis ces dernières années où dépasser les 35°C devient une banalité…

Je reviens pour vous parler d’un roman. La Douce Empoisonneuse écrit par Arto PAASILINNA faisait partie d’une liste donnée avant de rentrer en Seconde. Celle-ci contenait énormément de livres et durant mes années lycée j’en ai lu beaucoup dedans, la plupart je ne les aurai pas lu s’ils n’étaient pas mentionnés car je ne les connaissais pas. J’ai toujours cette fiche et j’espère qu’avant la fin de ma vie je pourrai lire tout ce qui est écrit. Ce roman est ici une relecture. Sur les blogs je ne suis jamais tombée sur une chronique de cet auteur alors que j’ai lu deux ouvrages de lui. Lors de ma dernière virée à la bibliothèque, je suis tombée dessus et j’ai trouvé l’occasion idéale pour le relire sachant que j’en avais gardé un très bon souvenir et qu’il faisait partie de ma liste de coups de coeur.

Résumé :

Une maisonnette rouge flanquée d’un petit sauna en bois gris, non loin d’Helsinki. Linnea, la douce veuve du colonnel Ravaska, mène une existence paisible à soigner ses violettes et son chat. Pourtant chaque mois, le jour où elle touche sa pension, un trio maudit, conduit par son neveu, s’invite sous son toit pour la détrousser. Lorsque ses visiteurs ne se contentent plus de sa maigre retraite et exigent un testament à leur avantage, c’en est trop. Elle est résolue à en finir. Comprenez : à se suicider. Mais, surprise, concocter un poison mortel se révèle une activité beaucoup plus passionnante que tricoter. Et les noirs desseins de Linnea, par une suite précipitée d’événements cocasses, se retournent en sa faveur, tandis que ses ennemis…
Génie du comique de situation, Paasilinna récidive avec une vieille dame tranquille candidate au suicide. Arsenic et vieilles dentelles trempé dans l’aquavit, les rocambolesques aventures de la colonelle sont l’occasion de revisiter l’univers à la fois brut, drôle et loufoque du grand écrivain finlandais.

Mon avis :

Si relecture il y a eu, coup de coeur il y a eu également ! Et c’est vrai ! Je me rappelais pas mal de l’histoire ou du moins du début et cela ne m’a pas empêchée d’apprécier tout autant la deuxième fois. L’auteur étant finlandais l’histoire se passe dans son pays donc nous avons des paysages complètement différents. De même, les noms des personnages ne sont pas communs et je suis certaine de les avoir lu dans ma tête avec une prononciation qui ne correspond pas à la réalité

Nous suivons Linnea Ravaska, veuve du colonel Rainer Ravaska qui vit dans une maison éloignée de la ville à la campagne. Chaque mois lors de la remise de sa pension, son neveu Kauko Nyyssönen ainsi que ses deux acolytes, Jari Fagerström et Pertti Lahtela, viennent la voir. Ils saccagent et abiment tout, l’usent elle et lui prennent son argent. Elle se retrouve dépossédée et terrorisée par ces brutes. Jusqu’au jour où c’est la fois de trop…

Je ne peux pas vous en dire plus afin que vous découvriez chacun la suite car si vous aimez le comique de situation vous serez servi ! L’histoire ne prend pas un tournant dramatique où l’on va pleurer dans les chaumières. C’est l’inverse, chaque scène est détournée du cliché par cette figure du comique. Non vous n’allez pas exploser de rire car ce n’est pas un roman humoristique. C’est simplement que les étapes de l’aventure des différents personnages sont burlesques, remplies de hasard délicieusement hasardeux dans un sens tout autant crédible que grinçant.

Le style d’écriture finnois est assez différent du français, ici on avance dans l’histoire rapidement sans faire de chichis sur des détails inutiles. Chaque phrase a son importance, sa symbolique et son explication. Ici on n’est pas là pour lire du vent, ce n’est pas une copie d’étudiant qui ne sait rien et qui écrit tout et n’importe quoi juste pour remplir une feuille. C’est ça la beauté du livre et tout son charme. Du même auteur j’avais également lu Le Lièvre de Vatanen et nous étions dans le même schéma.

Arto PAASILINNA décédé en 2018 a publié de nombreux romans que j’ai hâte de découvrir. Je n’en ai lu que deux mais au travers d’histoires il dénonce la condition humaine, la condition des personnages âgées, la place de l’argent, le pardon, les rêves et les projets peu importe l’âge et ce qui nous arrive. C’est un très beau roman qui j’espère vous embarquera en Finlande aux côtés de Linnea et de son ami le docteur Jaakko Kivistö.

Et vous, vous avez lu ce livre ? Si non il vous tente ? N’hésitez pas à me dire tout ça dans les commentaires

Je vous souhaite un très bon week-end et on se retrouve dans un prochain article ou sur Instagram @lacueilletteduneroussette.

Je vous embrasse et je vous dis à bientôt !

Laure