Anouk envie le « Joli Monde », celui des humains, avec ses belles voitures et ses tenues à la mode, un monde où les gens sont libres d’aller et venir, et de tomber amoureux. Malheureusement, tout cela lui est inaccessible, car elle n’est pas humaine. Anouk est née animal et a été transformée en jeune fille par la sorcière Mada Vittora, qui a fait d’elle sa domestique. Derrière les murs de sa prison parisienne, elle mène une morne existence, entre balai et casseroles. Mais lorsque sa maîtresse est découverte gisant dans une mare de sang, Anouk et ses amis s’empressent de fuir avant d’être accusés du crime.
Le monde extérieur tant fantasmé devient un lieu hostile. La société secrète de magie, « la Haute », s’est déjà lancée à leurs trousses, tandis que s’engage une course contre la montre pour garder apparence humaine. Car si Anouk et ses amis échouent à prolonger le sortilège qui les a transformés, ils perdront tout. S’ils y parviennent, des pouvoirs insoupçonnés pourraient s’ouvrir à eux.
✔ : L'univers extrêmement riche, l'évolution des protagonistes, la fluidité du roman✖ : Quelques stéréotypes
Bon, vous commencez à me connaître et vous savez que je ne résiste pas aux belles couvertures. C'était évident que Grim Lovelies allait finir un jour ou l'autre sur ma table de chevet. Malgré tout, j'avoue que j'ai laissé ce livre mariner assez longtemps car j'avais vraiment peur de ne pas accrocher (comme une grande majorité de lecteurs sur Internet). Or, j'ai passé un bon moment de lecture avec ce bouquin comme mon cher ami Victor Dixen avec qui je partage au final quelques goûts en commun !!
Au moment où l'histoire débute, cela fait 1 an qu'Anouk est la servante de la sorcière Mada Vittoria. En effet, il y a quelques mois, la jeune fille n'était pas des nôtres, enfin pas tout à fait ! En effet, Anouk est un Familier qui avait jusque là une apparence animale. Mais un puissant sortilège la transforma en une humaine. Depuis ça, elle officie chez l'enchanteresse qui l'a transformée et lui obéit au doigt et à l’œil malgré son désir de liberté. Or, le jour où Mada Vittoria est retrouvée morte assassinée, Anouk et les autres familiers de la maisonnée quittent pour la première fois l'hôtel particulier parisien, dans l'espoir de prolonger le sortilège auquel ils doivent leur apparence.
L'univers est vraiment sublime !!! En bonne passoire que je suis, j'avais totalement oublié que l'histoire se déroulait à Paris (eh oui, car c'est possible !) du coup telle fut ma surprise en découvrant cela ! Malgré tout, le Paris de Grim Lovelies est loin d'être celui que l'on connaît... En effet, dans ce lieu très fantasmagorique, cohabitent les humains du "Joli Monde" parfait et magnifique et un monde un peu plus sombre qui regroupe les créatures fantastiques (les Familiers, les sorcières ou encore les gobelins). Ce Paris un peu strange et hors du temps m'a fait pensé à Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet. Ce film est de loin un de mes préférés dans mon top 3 je pense (parmi une bonne quantité de Tim Burton, il a du mérite !), pour son histoire et aussi pour sa B.O qui est juste... AMAZING GUYS !!!!! C'est pourquoi je l'ai écouté en lisant le roman et c'était juste I-D-E-AL !!!! Evidemment qui dit GRIM lovelies dit aussi inspiration des contes de fées. En effet, l'autrice en reprend certains codes mais les retravaille à sa sauce. Comment dire que la sauce Megan Shepherd est bien meilleur que le meilleur des ketchup maison.
Au niveau des personnages, je suis assez mitigée mais mitigée +. Au début, j'ai eu énormément de mal à m'attacher à eux mais je ne peux m'empêcher de leur reconnaître un potentiel ne serait-ce que dans leur évolution. Au début du livres, nos héros (qui sont donc des Familiers donc des serviteurs : chauffeur, servante...) sont soumis à l'autorité de Mada Vittoria et ont du mal à imposer leur voix. A la mort de cette dernière, les protagonistes vont ensuite fuir la demeure (dans la peur d'être inculper) et donc goûter pour la première fois à la liberté. J'ai trouvé qu'à ce moment précis, ils gagnaient fortement en humanité. Certes, ils font beaucoup d'erreurs au début et ont tendance à se montrer trop naïfs mais on ne peut s'empêcher de ressentir un peu d'empathie pour eux. Ce qui fait que j'ai mytho au début du paragraphe car je me suis un peu attachée à eux.
ATTENDEZ !!! Pour autant, ces personnages ne sont pas parfaits en tout point. Car oui, en bonne Wonderbooks (chercher la petite bête, le chafouinage : on connaît 😏), j'ai trouvé qu'ils étaient quand-même un peu des archétypes de ce que sont les personnages adolescents dans la Fantasy YA. (oui ma phrase est longue, so what ?). En effet, on a le droit (une énième fois) à la jeune fille innocente, au prince charmant ou encore au serviteur du méchant pas si méchant que ça au final... A titre personnel, c'est sûrement pas les clichés qui me repoussent le plus. Puis, à vrai dire, c'est un peu des lieux communs des contes et GRIM Lovelies s'inspirent un peu du conte d'une manière ou d'une autre. Donc, oui, clichés il y a dans ce roman mais ils sont vite dissipé par le réel talent d'écriture de l'autrice.
En effet, si l'histoire débute lentement, on est très vite plongés dans l'action du fait d'un univers très immersif et attrayant et d'une plume fluide et bien traduite. L'intrigue se complexifie au fil des lignes et prend des tournants inattendus. A un moment, j'ai bien crû que Megan Shepherd avait perdu le fil de son histoire mais NON !!! Tel un chat, l'autrice retombe toujours sur ses pattes (non, ne relevez pas 😅) et remet la tête de son lecteur dans le scénario jusqu'à un final digne de ce nom.
Au final, malgré tous les préjugés, j'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman. Malgré quelques facilités scénaristiques et autres tropes, j'ai été séduite par l'univers du bouquin magical frenchy et vraiment immersif ! A moi Midnight Beauties maintenant !
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Je suis bien contente de revenir par ici. Ca m'avait beaucoup Beaucoup manqué d'écrire ♥
J'espère que la chronique vous aura plu ! Je vous dit à très bientôt pour un nouvel article 😊
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Un dernier mot ?
"- C'est de la magie ?- En quelque sorte. Ça s’appelle un escalator."