Léonard de Vinci – Un drôle d’oiseau

Par Entre Les Pages @EntreLesPages

Aux éditions Oskar, il y a une collection très intéressante : Histoire et Société. Les textes proposés dans celle-ci sont courts et clairs à lire. Ils servent souvent d’initiation à un sujet, ce qui est parfait pour le lectorat visé qui peut tout à fait s’en contenter au moment où il découvre telle grande figure ou tel grand moment de l’Histoire, ou qui sera pris au piège d’une curiosité insatiable sur le sujet et aura envie de l’explorer un peu plus profondément.

Dans Léonard de Vinci – Un drôle d’oiseau, c’est Léonard lui-même qui raconte. Sa vie est presque terminée, le voilà qui se confie sur son enfance, ses rêves, son art, son époque, ses techniques de peinture, ses alliés, ses ennemis, ses manies, ses œuvres, ses recherches. C’est comme si le lecteur avait en main un journal ou des lettres précieuses. Comme s’il était en train de découvrir des secrets bien cachés. Le texte de Mano Gentil est entraînant, captivant et évidemment accessible. C’est un vrai voyage dans la tête du génie. Des notes de bas de page et un lexique accompagnent ces 72 pages. Impossible de ne pas tomber sous le charme !

Présentation de l’éditeur :
Léonard de Vinci représente l’homme universel dont rêva la Renaissance : artiste, scientifique, philosophe, ingénieur, anatomiste, sculpteur, musicien, poète, observateur et expérimentateur, il est probablement la personne la plus talentueuse dans le plus grand nombre de domaines différents ayant jamais vécu… Mais si, aussi, il s’agissait tout simplement d’un homme avec ses forces, ses faiblesses, ses amours, ses amitiés, ses inimitiés ? Un enfant grandi dans l’amour des siens, entouré d’une famille que l’on dirait, aujourd’hui, « recomposée ». Un adolescent qui aurait cherché sa voie, s’adaptant à un chemin scolaire plus ou moins tracé. Un adulte dont la technique et le talent n’auraient eu de cesse de se mesurer, de plaire ou déplaire aux autres, artistes ou mécènes. Et si Léonard n’avait été qu’un être aux multiples paradoxes, un être totalement humain ?

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