De Red Queen à War Strom: mon avis sur la saga de Victoria Aveyard

Par Marine @blueM1991

Du tome 1 au tome 4, voici mon avis complet sur la saga RED QUEEN. Peu de détails donc un faible risque de spoiler. Juste de quoi vous mettre l’eau à la bouche 🙂

╰☆ Résumé ☆╮

RED QUEEN: Dans le royaume de Norta, la couleur de votre sang décide du cours de votre existence. Sous l’égide de la famille royale, les Argents, doués de pouvoirs hors du commun, règnent sur les Rouges, simples mortels, qui servent d’esclaves ou de chair à canon.
Mare Barrow, une Rouge de dix-sept ans, tente de survivre dans une société qui la traite comme une moins que rien. Quand elle révèle sans le vouloir des pouvoirs extraordinaires et insoupçonnés, sa vie change du tout au tout. Enfermée dans le palais royal d’Archeon et promise à un prince argent, elle va devoir apprendre à déjouer les intrigues de la cour, à maîtriser un don qui la dépasse, et à reconnaître ses ennemis, pour faire valoir l’indépendance de son peuple.

✿ Mon avis ✿

Si vous osez dire que Victoria Aveyard n’est pas la reine du suspense et du retournement de situation, vous êtes des menteurs ! Evidemment, on s’attend à ce que la tension monte dans ce genre de livre, on se doute que quelque chose va arriver mais pas ça, pas comme ça ! Aaaaaah ! Et je peux vous dire que j’ai eu cette réaction à la fois dans le tome 1 mais aussi dans le tome 2.

Alors oui, c’est une énième saga fantastique / dystopique YA comme il y en a déjà beaucoup. Une héroïne sortie de nulle part s’élève soudain parmi la foule et l’on découvert qu’elle a des pouvoirs. Un triangle amoureux par-ci, un meilleur ami d’enfance par là… ce n’est pas nouveau.

Pourtant, pourtant… ce n’est pas une raison pour ne pas succomber au charme de cette saga de dingue. Je me suis laissée emportée avec le premier tome, cette introduction au monde des Rouges et des Argents où l’on apprend comment le monde est divisé en deux types d’individus. Ceux qui ont méga la classe, l’argent, le pouvoir… ceux qui sont au sommet parce qu’ils ont des capacités particulières puissantes, dévastatrices ou simplement très utiles au combat : les Argents. Pourquoi des Argents ? Parce qu’ils ont simplement le sang… argent. Et oui, leur sang n’est pas rouge comme… celui des Rouges, vous l’avez deviné. A ce niveau-là, ce n’est pas difficile à comprendre.

Mais les choses se compliquent et deviennent intéressantes lorsqu’on découvre notre héroïne, Mare, qui réussit à avoir un job au palais et qui, le jour de la cérémonie du Choix de la Reine (un événement où les Princes choisissent leur future femme) se met à lancer des éclairs… ouep, c’est pas net tout ça. Et simplement impossible vu que Mare est une Rouge ! Elle ne peut pas avoir de pouvoirs similaires à ceux des Argents. Cela ne s’est jamais vu.

L’histoire de Red Queen démarre donc comme cela. Avec une révélation que l’on doit transformer en mensonge pour ne pas que le peuple perde complètement la boule en voyant une moins que rien devenir aussi puissante que le couple royal. Avec une jeune fille de dix-sept ans qui se retrouve fiancée à l’un des princes, le frère du futur roi. Et avec un peuple divisé : un partie qui règne et une partie qui souffre et vit dans la misère.

Le rythme est dense et l’action omniprésente. On ne s’ennuie pas une seconde et l’héroïne est plutôt attachante. Et puis, comme je vous disais, l’auteur a un don pour vous chambouler toute l’intrigue en laissant le lecteur complètement sur le cul dans les derniers chapitres.

Cela ne m’a donc laissé aucun choix. Il fallait que je plonge dans le second tome directement. Ce que j’ai fait.

Glass Sword, sans donner trop de spoilers, nous plonge dans une ambiance différente du premier tome qui se déroulait majoritairement à la Cour Royale. Ici, nous sommes plus dans une atmosphère de rébellion et de lutte. Certains personnages ont ainsi changé de camp et les pouvoirs magiques de certains Rouges commencent à se révéler. A nouveau, un twist de dingue vient chambouler la fin de l’histoire pour nous laisser sous le choc. Le genre de renversement où vous criez « QUOOIIIIII » au milieu de votre salon en lisant les mots de l’auteur. Vous voyez ce que je veux dire ?

Du coup… bah oui tome 3 oblige, voici quelques mots sur King’s Cage, l’avant dernier tome de cette saga-du-feu-de-dieu. Dans ce troisième tome, on passe complètement du côté sombre de la force. Notre héroïne se retrouve prisonnière du méchant roi (le titre n’avait pas du tout spoilié l’histoire…) et elle vit un terrible enfer. Pour que nous puissions quand même suivre les aventures des rebelles en même temps, l’auteur innove et débute avec ce tome-ci l’alternance de points de vue. En plus de Mare, certains chapitres sont donc racontés par quelqu’un d’autre. J’aime beaucoup ce format qui permet de suivre la narration à différents endroits en même temps et d’en savoir plus sur les plans des uns et des autres.

Davantage d’action, de trahison, de dégoût et de rage dans ce volume-ci. La tension monte crescendo pour arriver à son pic avec War Strom.

Ce dernier tome, épais comme pas possible, a rejoint ma bibliothèque en VO (et oui, la traduction FR se fait attendre et moi, je comptais bien finir cette saga cette année !). J’ai donc sauté les pieds joints dans ce dernier volume et je dois dire que je n’ai pas été déçue. L’alternance de personnages de chapitre en chapitre est omniprésente. On entre dans la tête de tout le monde : Mare, Cal, Evangeline… et même un nouveau pion qui prend de plus en plus d’importance dans ce dernier tome ! C’est pire que Game of Thrones dans ce volume. Rébellions, changements de camp, trahisons, alliances et mésalliances. Heureusement, l’auteur se débrouille très bien pour donner du sens à cette guerre et pour clôturer sa série de façon magistrale.

En un mot : j’ai a-do-ré cette saga ! Du YA en bonne et due forme, du sang, de la colère, des rébellions et des combats. Une héroïne qui n’a pas froid aux yeux et qui subit autant qu’elle donne des coups. L’histoire d’amour est présente mais ne prend pas toute la place. Les héros sont attachants, y compris les personnages secondaires. C’est une très chouette épopée, pleine de rebondissements et de super-pouvoirs. On ne s’en lasse pas !

Je suis ravie d’être arrivée au bout et je compte bien suivre Victoria Aveyard de près… on ne sait jamais… peut-être qu’elle nous embarquera un jour dans une autre aventure aussi dingue. Je recommande chaudement !

CHRONIQUE #561 – Avril 2020