The Promised Neverland T10, de Kaiu Shirai et Posuka Demizu

Par Deslivresetlesmots @delivrezlesmots

The Promised Neverland T10 : Match retour, de Kaiu Shirai (scénario) et Posuka Demizu (dessin), traduit du japonais par Sylvain Chollet, Kazé, « Shonen », 2019 (VO : 2018), 194 pages.

L’histoire

Au cœur de Goldy Pond, les chasseurs sont devenus des proies ! Menés par Emma et Lucas, les enfants traquent désormais les démons sur leurs terres… Luce et Nouma éliminés, il reste encore trois braconniers à abattre, et pas des moindres : Nouth, enragé par la mort de sa compagne, lord Bayon, le maître des lieux… et le plus terrifiant de tous, le grand-duc Leuvis ! Emma parviendra-t-elle à retenir ce dernier jusqu’à l’arrivée de ses camarades ?

Note : 5/5

Mon humble avis

Vous connaissez la chanson, comme il s’agit d’un tome d’une série, si vous préférez ne pas être spoilé·e sur ce qui se passe avant, vous pouvez aller lire les chroniques des tomes précédents

Après la mise en œuvre de leur plan parfaitement ficelé, Emma et tout le groupe d’humains de Goldy Pond, se retrouvent en difficulté malgré tout. Comme il fallait s’y attendre, après les nombreuses victoires du tome précédent, tout ne se déroule pas comme prévu et la victoire contre les cinq démons qui utilisent Goldy Pond comme terrain de chasse semble compromise.

Et pourtant, tout avait été orchestré à la minute près, avec les maigres ressources qu’iels avaient, mais en redoublant d’ingéniosité. Toujours est-il que certains des cinq démons sont particulièrement coriaces et malins… Mais les humains ne perdent pas espoir et tentent de s’adapter à la situation pour continuer à faire face et se battre jusqu’au bout.

Ce tome est l’occasion d’en savoir plus sur certains des enfants, notamment sur leur place dans le groupe : par exemple Zack qui est le meilleur « infirmier » de la bande parce qu’il est lui-même tout le temps blessé, il n’a peur de rien et fonce pour sauver ses ami·es quand iels sont dans le besoin. Ou encore Gillian, qui ne compte pas laisser qui que ce soit se sacrifier pour elle, pas tant qu’elle peut se battre également.

Enfin bien sûr, Emma se retrouve confrontée au démon le plus terrifiant du groupe : le Grand Duc Leuvis. Ce dernier est particulièrement nostalgique de l’époque révolue où le monde des humains était un terrain de chasse ouvert pour les démons (et inversement), sa plus grande tristesse est de ne plus pouvoir chasser à sa guise, et particulièrement des humains qui se battent en retour. Il veut un challenge et ne va pas hésiter à potentiellement se mettre en danger (mais l’est-il vraiment ?) pour trouver des adversaires qui en vaillent un peu la chandelle.

Comme la plupart des tomes, ce dernier se termine sur un retournement plus ou moins attendu, mais tout aussi croustillant, qui ne manque pas de donner envie d’enchaîner avec le suivant.