New Mutants #2

Par Noisybear @TheMightyBlogFR

New Mutants s'avère être une série à part dans le relaunch des titres sur les X-Men, Dawn of X. Pourtant écrite par le chef d'orchestre, Jonathan Hickman, elle nous emmène loin de Krakoa, au sein de l'empire Shi'Ar où les Nouveaux Mutants retrouvent l'un des leurs.

Si comme moi, vous aviez adoré le trio formé par Sunspot, Cannoball et Smasher dans les épisodes de Avengers par Hickman, vous allez adorer ce numéro qui le réunit à nouveau. Clairement, il vole la vedette aux autres personnages qui apparaissent dans la série mais ce n'est pas pour autant que ceux-ci sont effacés. Au contraire même, il y a des petites notes d'intention pour mettre en avant un tel ou une telle. Mais, l'histoire étant axée autour d'un voyage dans l'espace Shi'Ar afin de retrouver Cannonball, il est normal que le groupe qui a vécu de grandes aventures récemment ait la part belle.

Avouons tout de même que cela donne l'impression que les histoires entre la fin de Secret Wars et House of X n'ont pas d'importance - nous avons l'impression que Cannonball n'est jamais revenu sur Terre.

L'épisode est bourré de moments drôles, certains sont situationnels - comme la partie de jeu de cartes Shi'Ar, d'autres bourrés de références - comme Lila Cheney, mais c'est un plaisir à chaque instant. Et, je suis sûr, même si vous ne connaissez pas les personnages. Parce que la série n'a strictement rien à voir avec le titre d'origine - très sombre, parfois trop. Ici, le fun compte.

La série n'est pas pour autant humoristique ou parodique, derrière tout cela, je pense que Hickman a une intention particulière mais, d'une manière plus pragmatique, il commence à préparer une histoire plus ambitieuse digne d'un space opera dans lequel les New Mutants vont avoir un rôle à jouer malgré eux.

Si le talent de Rod Reis n'était pas à démontrer, son potentiel comique se révèle à nous. Ce que j'aime aussi sur cette partie graphique, c'est qu'il a un style fortement inspiré de Bill Sienkiewicz mais en plus lumineux - le côté Phil Noto de l'artiste si j'ose dire. Du coup, cela contraste bien avec la série New Mutants des années 80, beaucoup plus sombre et malsaine. Là, nous avons un titre avant tout fun mais avec une certaine dramaturgie.