Titres de DC Comics sortis les 17 et 24 juillet 2019

Par Noisybear @TheMightyBlogFR

Chaque semaine, nous vous proposons des critiques rapides des séries publiées par DC COmics que nous suivons régulièrement. Cette semaine, on parle de Action Comics, Batman Beyond, Detective Comics, Pearl et Wonder Woman.

Action Comics #1013

DC Comics * Par Brian Michael Bendis & Szymon Kudranski * $3.99
Si le début d'épisode montrant Robinson Goode vendant son article à Perry White est plutôt une bonne idée, Brian Michael Bendis semble se perdre dans la structure alambiquée de son histoire, à part si c'est le dessinateur Szymon Kudranski qui n'arrive pas à retranscrire tout cela efficacement. À vrai dire, les deux ont certainement une part de cette responsabilité. Le fait est qu'on ne comprend pas trop où l'histoire de Rose and Thorne va. En revanche, le scénariste arrive à bien justifier pourquoi Superman ne s'applique pas dans cette histoire de Leviathan mais, c'est surtout le lien avec Year of the Villain que je trouve bien trouvé. Bendis donne vraiment du corps à l'intervention obligatoire de Lex Luthor.

Batman Beyond #34

DC Comics * Par Dan Jurgens & Rick Leonardi * $3.99
False Face continue à faire des siennes ; récemment échappé de l'asile d'Arkham, il a pu prendre l'apparence de Bruce Wayne puis de Terry McGinnis découvrant à la même occasion leurs petits secrets. Du coup, cela fout un joli petit bordel à Gotham. Dan Jurgens continue de travailler deux intrigues en parallèle sans se prendre les pieds dans le tapis tout en maintenant l'attention du lectorat. L'histoire est en tout cas bien rythmée, même si un peu old school par moments. En tout cas, j'aime beaucoup ce que je lis dans ces pages.

Detective Comics #1008

DC Comics * Par Peter J. Tomasi & Doug Manhke * $3.99
Le fait que la série enchaîne les petits arcs narratifs peut paraître assez plaisant jusqu'à un certain point. Ce point est celui où on se rend à l'évidence que DC n'a pas l'intention de faire de Detective Comics un titre anecdotique après nous avons extorqué 10 dollars pour fêter le numéro 1000 de la série. Peter J. Tomasi peut nous raconter ce qu'il veut comme il veut, ça serait un "Elseworld" ça serait pareil. Je ne dénigre pas mais, d'un point de vue personnel, j'aime m'investir dans un titre et savoir qu'il va me faire lire de bons moments et une histoire ambitieuse. Ce numéro est une histoire autour du Joker (qui ne ressemble ni à celui de Scott Snyder ni à celui de Tom King) et malgré la bonne écriture, on sent que l'histoire sera aussi vite oubliée que lue. Personnellement, je vais arrêter de suivre le titre parce qu'il y en a beaucoup d'autres qui parviennent à me procurer ce que je cherche.

Pearl #11

Jinxworld * Par Brian Michael Bendis & Michael Gaydos * $3.99
Les premières pages de cet épisode proposent certainement le meilleur dialogue de l'année avec les Endo qui discutent sur un parking d'un nouveau business éventuel. En même temps, tout l'épisode propose de superbes échanges entre les personnages, Brian Michael Bendis propose vraiment ce qu'il sait faire de mieux en terme d'écriture de dialogues dans cette série, je comprends en revanche qu'on puisse ne pas accrocher à cause des structures alambiquées de chaque épisode. Dans celui-ci, il est difficile de savoir quel est le vrai cliffhanger entre l'agent du FBI et le dialogue entre Pearl et son père. Moi, tout cela ne me dérange pas

Wonder Woman #75

DC Comics * "Return of Amazons" Part 2 * Par G. Willow Wilson, Xermanico, Jesus Merino & Vicente Cifuentes * $4.99
Ce soixante-quinzième épisode de la série marque en effet un tournant dans l'histoire de Wonder Woman, il faudra attendre la fin dudit épisode pour voir ce que G. Willow Wilson nous réserve mais c'est plutôt une bonne idée qui sonne d'avantage comme une suite au run de Greg Rucka que d'une à celui de James Robinson (tant mieux). Finalement, le seul véritable problème est le changement d'artistes en cours d'épisode d'autant plus que les pages signée Xermanico sont d'une beauté rare avec un découpage très réussi, une mise en scène de qualité et un trait fort agréable. Clairement, Jesus Merino et Vicente Cifuentes n'ont pas cette grâce et cette légèreté rendant la scène de combat beaucoup trop brute. Le lien avec Year of the Villain est plutôt intéressant même si, dans la réalisation, c'est un peu facile comme twist.