La femme du boulanger

Par Entre Les Pages @EntreLesPages

Aimable est boulanger. Lui et sa femme s’installent dans un village qui manque cruellement de boulangerie. Le pain est délicieux, les villageois sont ravis. Mais peu de temps après leur arrivée, Aurélie s’entiche d’un homme plus jeune, un berger, et s’enfuit avec lui. Désespéré, Aimable ne fait plus de pain. Son problème devient alors celui de tous les villageois. Ces derniers – le curé, l’instituteur, le marquis et les autres – décident alors de s’unir, peu importe leurs désaccords du moment, pour retrouver la jeune femme.

La femme du boulanger, de Marcel Pagnol, est l’adaptation d’un passage du roman Jean le Bleu, de Jean Giono. À la base, c’est évidemment un film, avec le grand Raimu. La scène finale de cette œuvre de Pagnol est culte. Aimable se sert du chat, la célèbre Pomponnette, pour exprimer sa douleur profonde et son immense chagrin. Aurélie le suit et ainsi ils se parlent. Des scènes amusantes, des personnages hauts en couleur et des dialogues écrits avec un soin absolu mènent à cette magistrale et très émouvante séquence de pardon. Il faut dire qu’Aimable est un protagoniste des plus touchants du début à la fin, si le lecteur d’aujourd’hui n’oublie pas que le texte a été écrit à une autre époque que la sienne.

Présentation de l’éditeur :
La femme du boulanger s’est enfuie avec un berger. Le boulanger se saoule et ne fait plus de pain. Tous les habitants du village – y compris les ennemis légendaires, l’instituteur et le curé – s’unissent pour retrouver la femme du boulanger. Le marquis prend la direction des opérations…

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