C'est lundi, que lisez-vous? #255

Par Vivrelivre @blandinelanza

Je suis contente car j'ai presque plus lu en une semaine que durant les dernières semaines réunies...

Panne de lecture quand tu me tiens!

Pour la rédaction de c'articles, malheureusement, j'ai encore du mal à me poser, à trouver les mots, alros que dans ma tête, ils se bousculent.

ça reviendra, juste un peu de patience ;-)

ROMANS JEUNESSE

Un soir, Emile annonce qu'il veut faire sa communion. Dans sa famille athée, sa demande suscite diverses réactions, de la moquerie, de l'incompréhension, de l'accompagnement.

Ainsi Emile découvre-t-il le catéchisme, la messe, le vocabulaire spécifique comme "Père" ou "moutons", ce qui ne lui plaît pas vraiment... Mais que ne ferait-il pas pour les beaux yeux de Cerise?

Heureusement, d'autres aspects lui parlent et ils les comparent à ses (super-héros) préférés.

J'ai beaucoup aimé ce petit roman, acheté pour mon fils qui se questionne. Il nous parle de religion de manière très simple mais efficace, comment elle se manifeste, comment on la vit ou non, comment elle est perçue et transmise dans notre société, par nos enfants.

Un enfant nous raconte sa mère, celle qu'elle était, enfant, avant d'être sa mère, là-bas dans un ailleurs qui ne laissait pas beaucoup de place aux rêves et encore moins aux filles. Il nous la raconte par le biais de ses désirs, de ses réussites, de son courage, de ses réalisations. La traversée de la mer, l'accueil, le travail, la rencontre, leur rencontre... Parce que tout était écrit!

J'aime beaucoup l'écriture poétique et sensible de Kochka, qui ici, une fois encore, m'a ravie dans cet ode à la mère et à l'écrit, à la fois celui du destin et celui des livres.

Victor Dickens n'aime pas lire et le clame à qui veut bien l'entendre. A l'école, il est bon partout, mais lire, ça non, il n'aime pas!

Un soir, les personnages de son livre viennent tour à tour lui rendre visite, il rabroue chacun d'entre eux, jusqu'à ce qu'un changement léger mais déterminant survienne et qu'il s'attarde sur chacun d'eux, leur histoire, leur aventure...

Un album/roman sur le plaisir de lire, de découvrir des histoires, pour rêver, qui nous fait rencontrer des personnages bien connus, avec un peu de jeux de mots et des illustrations nombreuses.

BD

Les Vieux Fourneaux

Lupano et Cauuet

Editions Dargaud, 2017 et 2018

Dans le premier tome, nous faisions connaissance avec une bande de (vieux) amis qui se retrouvaient (après bien des années pour certains) à l'enterrement de la femme (Lucette) de l'un d'entre eux (Antoine). Au fil des tomes, nous les suivons entre souvenirs, nouvelles aventures et nouveaux personnages (tels Sophie, la petite-fille d'Antoine), entre la campagne et Paris, entre lutte syndicales, ouvrières et ZAD et soutien aux migrants, mais aussi évolutions personnelles, et nouvelles rencontres. Les époques changent, les combats changent "juste" de forme avec toujours pour fond, l'humain, les liens et relations, la famille, les générations.

Le ton est drôle, léger, sarcastique, cynique, derrière l'humour et le rire (apprêtez-vous à vous esclaffer!) , il y a la réflexion.

Une série que j'aime et que j'ai déjà envie de relire, découverte grâce aux Bulleurs du mercredi et dont j'ai aussi beaucoup aimé l'adaptation cinématographique.

Et il me semble qu'un 6e tome se prépare.

Depuis 1121, l'asile de Prémontré accueille des malades, des "Fous", hommes et femmes, soignés par des médecins et des Soeurs. Plusieurs fois détruit, au gré des colères et des conflits des Hommes, il fut à chaque fois reconstruit malgré les coûts.

Cet album nous le présente à l'aube de la Première Guerre Mondiale, alors qu'en 1913, les hommes sont mobilisés pour leur service, puis la guerre qui survient, fait fuir ceux qui le peuvent. Et on assiste à une double quête. Celle de l'Econome, Mr Letombe qui se démène pour trouver de quoi chauffer les murs, de quoi nourrir les malades dont personne ne veut, dont personne ne s'inquiète, Etat français comme soldats allemands.

Et celle de Clément, un jeune homme dont on soupçonne assez vite l'identité réelle et le but de sa présence.

Et c'est le coeur serré que l'on assiste, forcément impuissants, à leurs combats (sans armes) pour la Vie mais aussi aux luttes de leurs idées et patriotisme (Français contre Allemands?).

Les dessins sont magnifiques, le lavis ou l'aquarelle accentuent ce flou, ce vague dans lequel ils tntent de voir clair. Les couleurs, vert, marron, crème, plutôt neutres et naturelle,s donnent de la lumière à une narration plutôt sombre, triste et mélancolique.

Un jeune homme se rend au supermarché où il fait quelques coures. Mais arrivé à la caisse, c'est la catastrophe, il n'a pas sa carte de fidélité. Aussitôt, l'hôtesse de caisse, l'agent de sécurité, le directeur accourent. C'est la panique! Le client n'a pas sa carte de fidélité! L'hôtesse pleure, l'homme brandit un poireau avant de s'enfuir, le directeur est assailli par les questions d'un journalistes auxquelles il répond de façon personnelle...

S'entremêle aussi le récit du retour à l'écriture de Fabcaro qui a connu les affres de la page blanche...

Autant l'idée est bonne et pourrait être drôle, autant je n'ai pas du tout adhéré. Trop, c'est trop. Trop de ridicule, trop d'absurde... Ce qui, à mon sens, en devient inutile et même méchant. Je me suis surprise à pousser des soupirs d'agacement, alors que je n'en étais qu'au premier tiers. Je n'ai donc pas fini cet album et ne suis pas sûre de le faire, ni de lire ses autres albums, pourtant tous majoritairement encensés par les Bulleurs du mercredi!

2/ Que suis-je en train de lire en ce moment?

L'inconnue de Blackheath. Une enquête deCharlotte et Thomas Pitt. Anne PERRY. Editions 10/18.

Des cheveux, du sang et des débris de verre sont retrouvés dans la courrette arrière de la demeure d'un haut dignitaire britannique qui travaille sur un dossier naval secret. Dans le même temps, la femme de chambre de sa femme a disparu et un corps est retrouvé, mutilé et non identifiable. Kitty Rider est-elle morte, en fuite, prisonnière?

Entre enquête et secrets d'état, le détective Pitt doit avancer à pas feutrés. Dans le même temps, sa femme Charlotte et sa belle-soeur Emily, qui l'avait aidé dans des affaires précédentes, mais alors qu'il n'était pas encore à la Special Branch, enquêtent à leur manière, façon pour la deuxième d'échapper à son ennui, et peur d'être ennuyeuse alors que son mari, nouvellement député, semble se détourner d'elle à l'aube de ses quarante ans.

Société anglaise, moeurs d'alors, manigances politiques, relations utiles ou agréables, moyens policiers, tout est meveilleusm'net bien retranscrit par Anne Perry, même si le roman connaît quelques longueurs.

Je n'en suis qu'à sa moitié.

3/ Que vais-je lire ensuite?

Présentation de l'éditeur: Pour quelle mystérieuse raison Hélio, 15 ans, est-il confié à la famille Dainville à la suite d'un accident qui l'a privé de parole ?

Pour finir, je vous mets les liens publiés la semaine passée et je vous souhaite de belles lectures et découvertes pour celle à venir!

Belles lectures et découvertes,

Blandine