Napoléon 1er, la petite histoire d’un grand audacieux – Stéphanie Lepers

Par Alltimereadings

Quatrième de couverture

« Voici dévoilées mes grandes fiertés et mes petites lâchetés.
Avant d’être Napoléon 1er, empereur des Français, je suis d’abord Napoléon Bonaparte le petit caïd des ruelles d’Ajaccio. Personne ne me fait peur sauf maman… Un peu.
Je suis un stratège hors pair mais un piètre joueur d’échecs. J’ai beau être en avance sur mon temps, j’ai deux heures de retard à mon mariage. Je crée le livre de poche, les pompiers de Paris et le code civil. J’échappe aux attentats, lance une mode capillaire, fonde la banque de France.
Mes colères en font frémir plus d’un. Fier et intransigeant, je refuse qu’on appelle son cochon Napoléon… Faut quand même pas pousser !
Visionnaire mais un peu myope, je suis ce qu’on appelle un grand homme… Du haut de mes 1m68.
Ma vie est palpitante.
De quoi nourrir l’appétit des plus curieux. »

Mon avis

Je remercie tout d’abord Babelio et les éditions Les Superflus de l’Histoire pour l’envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique. Je l’avais choisi car, bien sûr, j’aime l’Histoire, mais je me suis surtout dit que ce petit livre pouvait être utile lors d’un cours de FLE. Napoléon est un personnage incontournable de la culture française, alors quoi de mieux qu’un livre original pour le faire découvrir aux élèves ?

En résumé

Points positifs : de superbes illustrations, un texte bien élaboré et des informations très intéressantes.
Point négatif : je n’en ai trouvé aucun !

Un très beau livre

L’illustratrice de cette œuvre, Bettina Schopphoff, nous offre ici de très jolis dessins qui raviront les petits comme les grands. Chaque page contient une image qui a souvent un petit côté humoristique. La page 64, sur la campagne de Russie où l’on voit Napoléon de dos est juste splendide ! Tous les dessins sont très bien faits, très intéressants à regarder, mais celui-ci m’a particulièrement captivée. D’ailleurs, j’ai remarqué que je passais presque autant de temps à observer les illustrations qu’à lire le texte. Même si ce livre est davantage destiné à un public d’enfants, les adultes sauront l’apprécier sans peine.

Un véritable apport historique

Avant ma lecture, je pensais que ce livre serait assez bref quant aux détails historiques. Comme il s’adresse à un jeune public, je me disais que les auteures s’étaient concentrées sur les événements majeurs, que Marie-Louise passerait peut-être à la trappe car on se souvient plus de Joséphine. Mais je me trompais ! Ce livre ne fait pas seulement découvrir aux enfants qui était Napoléon, il leur fait découvrir les batailles importantes, les personnes qui ont marqué sa vie, ses inventions, son exil, son retour, sa mort à Sainte-Hélène et le transfert de son cercueil aux Invalides. Le tout est écrit à la première personne, ce qui le rend d’autant plus agréable à lire. Les faits sont toujours accompagnés de quelques explications, par exemple, pourquoi il a créé la première compagnie de sapeurs-pompiers. Je trouve cela incroyable d’avoir pu intégrer autant d’informations dans un petit livre pour les moins de dix ans. D’autant qu’il n’y a pas seulement un vrai apport historique, les expressions et le vocabulaire utilisés sont élaborés tout en restant abordables pour des enfants. Ce livre est parfait pour enrichir la culture des plus jeunes… et des moins jeunes. Je n’ai pas honte de dire que j’ai appris des choses en lisant cette œuvre ! J’ai beau aimer l’histoire, je ne connais pas tout sur Napoléon, loin de là. Je ne regrette donc pas d’avoir sélectionné ce livre lors de la masse critique. Je me dis même que je devrais lui laisser une place de choix dans ma bibliothèque pour le relire de temps en temps, histoire de ne pas oublier ce que j’ai appris !

Quid du FLE ?

Comme je vous l’ai dit, j’avais choisi ce livre, car je pensais pouvoir l’exploiter dans un cours de FLE. Je me dis toujours que c’est possible, mais avec des étudiants de niveau plus avancé que je ne l’imaginais. Effectivement, je ne m’attendais pas à trouver du vocabulaire bien élaboré et des expressions idiomatiques. Ce n’est pas un point négatif, bien au contraire ! Disons juste que les apprenants doivent avoir un assez bon niveau de français avant de pouvoir espérer aborder cette œuvre, du moins ses textes. Les images en revanche, notamment celle sur la campagne en Russie (je me répète, mais j’ai eu un gros coup de coeur) peuvent être utilisées pour présenter Napoléon, par exemple. Bref, j’ai plein de petites idées qui me viennent en tête quand je m’imagine travailler ce livre dans un cours de Français Langue Étrangère !

Extrait

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