Sweetheart, de K. Bromberg

Par Hopebookine

De K. Bromberg

Paru le 9 mai 2019

Chez Hugo New Romance – Poche

552 pages

7,60€

Tout a commencé par une invitation. Au mariage de mon ex-fiancé. J’aurais dû l’ignorer. La mettre à la poubelle. La brûler. Mais je ne l’ai pas fait. Je viendrais accompagnée. Et mon assistante a accidentellement envoyé ma réponse.

C’est là qu’entre en scène Hayes Whitley. Mégastar de cinéma. L’homme qui a ravi le coeur de millions de fans. Mais moi, je lui avais donné le mien neuf ans auparavant. C’était mon premier amour. Il était mon tout. Jusqu’au moment où il a pris la tangente pour poursuivre ses rêves sans le moindre au revoir.

Lorsqu’il s’est pointé, sortant de nulle part, dix ans plus tard, j’aurais mieux fait de garder mes distances. J’aurais dû rejeter sa proposition de m’accompagner au mariage de mon ex. Je n’aurais jamais dû le laisser m’embrasser. Mais je ne l’ai pas fait. Et maintenant, nous nous retrouvons à nous demander si les morceaux de la vie que nous avons partagée autrefois s’emboîteraient toujours d’une façon ou d’une autre.

Un premier amour, ça ne s’oublie pas facilement. La question est de savoir si nous préférons oublier ou si nous prenons du le risque de voir ce qui va se passer ?

Merci à Hugo New Romance pour leur confiance et l’intérêt qu’ils                                   portent à Hope Bookine

Après Driven, de la même auteure, que je n’avais pas du tout aimé, j’avais une certaine appréhension à l’idée de commencer Sweetheart. Mais le résumé m’intéressant tellement que j’ai donné une seconde chance à K. Bromberg. 

L’histoire de Saylor et Hayes est simplement l’une des plus adorables qu’il m’ait été donné de lire. Sweetheart est une histoire de premier amour, de seconde chance. La structure du roman m’a un peu surprise, je m’attendais à ce que les choses aillent beaucoup plus vite et notamment que le mariage, comme évoqué dans le résumé, serait le point de départ de cette nouvelle romance. Au contraire, le mariage est l’élément central, le pivot autour duquel fonctionne toutes les intrigues secondaires… et j’ai trouvé que c’était absolument parfait. Les enchaînements s’enchaînent avec facilité sans qu’ils ne soient pour autant trop prévisibles.

L’auteure a réussi à trouver un équilibre quasi-parfait pour nous proposer une romance mignonne sans qu’elle ne soit trop évidente. Les clichés habituels auxquels on peut s’attendre avec une romance du type célébrité/pas célébrité sont contrebalancés par le fait qu’Hayes et Saylor se connaissent déjà très bien, d’avant l’arrivée d’Hayes à Hollywood. Ces deux pans de l’intrigue sont indissociable pour faire de Sweetheart ce qu’il est : un roman doux et plein d’émotions, une romance idéale sans grande prise de tête.

J’ai particulièrement aimé le personnage de Saylor, qui ne se laisse pas faire et n’hésite pas à dire ce qu’elle pense, parfois même trop tôt. Elle ne tourne clairement pas sa langue 7 fois dans sa bouche avant de parler et fais souvent de grosses bourdes… mais c’est aussi ce qui rend son personnage si attachant.

Je me suis moins attachée à Hayes, j‘aurais aimé avoir plus de chapitres son point de vue et surtout que son histoire personnelle, en dehors de Saylor, soit plus développée. On connaît peu son histoire une fois qu’on s’écarte de Saylor, et même si d’une certaine manière, cela permet à K. Bromberg de nous montrer l’importance de Saylor pour lui, c’est ce qui m’a empêché de l’apprécier autant que j’apprécie Saylor.

Globalement, j’ai adoré Sweet heart, une romance douce comme je n’en avais pas lu depuis longtemps. Je suis réconciliée à 100% avec la plume de K. Bromberg et espère lire une de ses prochaines parutions très bientôt !

☆☆

 – Tu vois, en essayant de me rappeler le jour où j’ai su que j’étais amoureux de toi, je me suis aperçu qu’il y en avait trop pour en choisir un. Parce que je suis tombé, je tombe, amoureux de quelque chose de différent chez toi chaque jour, Mousse. Tu ne cesses de m’émerveiller. Et chaque fois je te vois sous un jour nouveau. Alors je t’ai amenée ici aujourd’hui parce que c’est toi, Saylor. Ça l’a toujours été. Et je n’attendrai pas un jour de plus pour te le dire.