La symphonie du Hasard, livre 3
Notre vie doit-elle inévitablement en passer par l’ennui, la tristesse, la tragédie… pour connaître des moments de véritable éblouissement? Au bout du compte, à quoi tout cela sert-il, et pourquoi est-ce si pénible?
Sorti en même temps que livre 2, le troisième roman de la Symphonie du Hasard édité chez Belfond, maison d’édition de prédilection de l’auteur, prend place dans les années 80.
Plongé dans le monde de l’édition
Après une fin qui m’avait laissé un temps soi peu perturbé, j’ai pris le temps de commencer ce troisième tome. Presque, un an plus tard, je replonge en Amérique avec la famille Burn et Alice de retour d’Irlande.
Les années 80 aux States, c’est le bouleversement social et politique. Successivement social puis capitaliste avec la politique de Regan, l’Amérique découvre au même moment le virus du SIDA. Peur de la maladie, dédain pour une orientation sexuelle, ce nouveau fléau bouleverse le pays et la population, Alice en premier lieu.
L’auteur a un vrai don pour rendre compte avec justesse des événements marquants comme infime d’une décennie. Par des mots simples et des personnages profonds, on découvre un pays, une culture et l’évolution des mœurs. Les idéaux des années 70 laissent place à autre chose.
Et puis surprise, l’histoire de la famille Burn ne s’arrête pas là. Rendez-vous dans un tome 4 qui devrait voir les années 90. Et pourquoi pas jusqu’à la fin du siècle ?
Pour lire les billets précédents : tome 1, tome 2
Edition Belfond
350 pages
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