Il était une fois, il y a fort longtemps, un sultan qui avait quatre-vingt-dix-neuf femmes. Mais, sitôt le mariage prononcé, sa dernière épouse, la jeune et belle Katerina, commence à s'ennuyer : enfermée au sérail, elle rêve de rencontrer l'amour, le vrai...
Je dois dire que je ne m'attendais pas du tout à ça ! Le ton du conte est décalé et plein d'humour. Cet humour que j'aime et qui n'hésite pas à trancher avec les codes. Ken Follett nous offre là certes un conte au dénouement des plus charmants et des plus attendrissants, mais ce qui fait sa force, c'est indéniablement son petit grain de folie.
L'auteur ne s'embarrasse pas à nous présenter une simple petite histoire avec une jolie princesse et son amoureux, non, il y a une certaine ironie dans tout cela qui me plait énormément.
Si l'histoire se passe dans les temps anciens avec un tsar qui offre sa fille de 13 ans en mariage à un sultan ayant déjà plus de femmes qu'il ne lui en faut - au point il ne connait même pas leur prénom à toutes -, le style reste moderne. À tel point qu'il pourrait tromper son monde.
Le conte est assez court et la police du texte conséquente. Je l'ai lu en peu de temps, mais j'ai passé un très bon moment. Le livre peut-être lu par des enfants à partir de 9 ans, mais je pense que 8 ans, c'est bien aussi.
Ken Follett a su créer un conte rappelant les récits d'antan tout en y apportant sa touche personnelle et ça marche ! J'ai beaucoup ri devant ce récit épique et drôle. J'ai eu un peu peur pour le dénouement.
Bref, si vous aimez être désappointé, rire et les textes hors-normes, est fait pour vous !