L'angoisse du vide & toutes ces peurs qui nous rongent

Par Tassadanslesmyriades

@tassadanslesmyriades

Glagla l'article qui fait peur !

Bonjour à tous, chers lecteurs et chères lectrices.

Aujourd'hui je vous écris du fond de mon lit, tenaillée par les douleurs abdominales, je sais, ce verbe n'est plus utilisé depuis 1960. Bref. Je ne suis pas là pour raconter la différence entre anxiété/angoisse et peur, yeaahh, on adore. Enfin, je voulais surtout vous parler de quelque chose qui m'arrive à chaque fois que je "termine" un gros projet ou que je me retrouve dans une période d'attente, d' "entre-deux". Je ne vais pas vous cacher que malgré ma bonne humeur et mon optimisme, mon corps me fait ressentir un état de stress maximal... alors comment relativiser ? Savoir de quoi il s'agit, connaître les contours de la peur ;) Pour mieux la zigouiller ! d'autres le font mieux que moi ici même !

Se sentir totalement abattu.e., vidé.e mais surtout complètement inutile et nul.le. Avoir le vertige sans être en hauteur, avoir la sensation qu'une armoire pleine s'effondre sur vous, faire des crises de larmes sans en comprendre l'origine, avoir des crises d'angoisse dans la salle de bain face au miroir... Vous savez ce que c'est ? Ce n'est pas la première fois que cela m'arrive. C'est comme avoir un choc d'adrénaline pendant plus de six mois et d'un seul coup, ne plus rien ressentir, chuter et puis rester à tomber dans le vide sans toucher le sol.

Aidez-moi je ne sais pas descendre de ma connerie !

Je voulais donc décrypter avec vous des peurs ancestrales qui nous marquent. Partons du principe qu'il vaut mieux en rire plutôt qu'en pleurer ! :) Voici donc quelques stratégies du cerveau pour nous faire peur alors que nous ne devrions pas !

Un peu documentation avant de commencer...

La première : La peur de l'échec.

J'ai déjà écrit un article sur l es vertus de l'échec (ou pas) et je vous le remets en lien ici . Sentez-vous parfois cette peur de l'échec survenir ? Après un examen ? Après avoir présenté un projet ? Après avoir tenté d'aider quelqu'un ? Je le ressens toujours mais pour autant, je n'en ai pas vraiment "peur" physiquement. Ce que je veux dire, c'est que chez beaucoup d'entre nous, la peur de l'échec est une angoisse qui ne se rattache à pas grand-chose à part peut-être deux éléments :

1) vous avez échoué une fois si pitoyablement (à vos yeux) que votre cerveau a enregistré une information d'alerte négative plutôt que positive. C'est une réaction normale. On retient plus volontiers les choses qui nous font du mal que les choses qui sont bonnes pour nous. Afin justement de ne pas recommencer. Essayer de comprendre cela, c'est tenter de ne pas se laisser abattre par quelque chose dont on sait pertinemment qu'il s'agit d'une pensée exagérée par le cerveau et qu'elle n'est absolument pas réaliste.

Positivons !

2) ou alors, vous avez peut-être dans votre entourage des gens "toxiques" qui vous ont fait miroiter votre échec et vous rabaissent sans cesse ou disent que vous n'êtes pas fait.e pour ce que vous envisagiez de faire, ou que votre projet n'aboutira jamais. C'est malheureusement trop fréquemment le cas. L'entourage ne se rend pas compte à tous les coups que vous allez en être blessé.e à jamais. Il suffit d'une petite phrase lâchée par votre oncle à table "Sois plus terre à terre, les artistes n'arrivent à rien dans la vie". Ou alors une pique d'un ami lors d'une soirée "Haha je ne t'aurais jamais imaginé.e en chef.fe d'entreprise !". Ou bien encore d'une négation continuelle d'un prof "Tu ne travailles pas bien tes leçons! Tu n'as rien compris ! Tu ne comprends jamais rien ! Tu n'écoutes pas !"... il faut sortir de ces remarques et aller de l'avant. Chacun d'entre nous. Nous devrions être capables de nous dire que nous sommes des êtres de tous les possibles et que si on s'en donne les moyens, on y arrivera.

Illustration de cette peur avec un animal mignon :

Surmontez vos peurs vous arriverez au but !

La deuxième peur : La peur de l'inconnu

C'est aussi une angoisse qui n'est raccrochée à rien. Rien de tangible en tout cas. Elle est parfois exacerbée quand on s'imagine un trop grand nombre de possibilités/solutions/résultats à des choix/actes que l'on a faits récemment.

QUOI???

Elle existe aussi parce que nous ne sommes pas capables de visualiser le futur : soit de façon positive (il arrive d'avoir une personnalité pessimiste ou simplement grognon), soit de façon créative. Notre cerveau n'est pas toujours apte à envisager des perspectives, une alternative ou des imprévus. Le fait de cultiver sa créativité, par le biais d'un loisir créatif comme le dessin, l'écriture, la danse, le théâtre ou que sais-je encore, entraînerait notre élasticité d'esprit : nous serions alors des êtres humains préparés à toutes les situations, parés à faire face à l'inconnu qui d'un seul coup ne ne serait plus.

La créativité mène à tout ! parole de miaou !

La troisième et dernière peur : La peur du vide

C'est celle dont je vous parle en introduction. Celle où on ne supporte pas de ne rien faire. Par exemple, si vous vous retrouverez tout d'un coup au chômage ou en arrêt maladie et que vous ne supportez pas de ne plus travailler. Ou si du jour au lendemain, vous vous retrouvez dans l'incertitude, face à un avenir plus que flou. C'est un peu comme la peur de l'inconnu sauf qu'ici, ce n'est pas votre capacité à imaginer toutes les solutions possibles, de la pire à la meilleure, qui est remise en question, non. Ici, c'est votre habilité à ne pas vous laisser aller et ne pas vous laisser envahir par l'ennui, la peur de s'ennuyer, l'angoisse d'être laissé.e pour compte, de ne plus être utile.

Il n'y a pas de remède miracle, à part probablement celui de faire des choses tout en ménageant sa monture, c'est-à-dire avec modération.

Quand je dis ménager sa monture.......

L'hyperactivité est bien souvent un syndrome qui conduit à des déséquilibres dans la vie. Elle peut survenir lorsqu'un manque se présente (ou une situation inadaptée). Mais quel manque ? Quelle situation paraît inadaptée pour vous qui voudriez tout faire ? C'est à vous de l'identifier. Le chemin pour conduire à la raison est compliqué face à la déraison et à l'irrationalité des angoisses de la société d'aujourd'hui. Le mieux est de se laisser guider par son instinct, de savoir écouter son cœur et son corps et remplir ses journées d'ondes positives en construisant petit à petit, comme l'oiseau, un nid douillet, un futur projet, ou tout simplement un quotidien sûr et lumineux. CARPE DIEM. Cueillez le jour présent. Profitez de votre vie maintenant.

ALLEZ, moi je m'en vais profiter de la vie !

J'espère que cet article vous a plu. Je ne propose pas énormément de solutions, je tente d'expliquer quelque chose de complexe et de trouble tout en essayant de vous faire rigoler un peu (même si le sujet est très sérieux). A vous de me dire quelles sont vos peurs, j'attends vos messages sur les réseaux sociaux ! Soleil sur vous. N'oubliez pas de partager l'article sur les réseaux s'il vous a plu !