Fleurs au creux des ruines
Pourtant, alors que tout se meurt et disparaît autour de moi, je me sens empli d’une résolution que je ne me connaissais pas. Quand il n’y a plus rien à espérer, il n’y a plus rien à craindre. Il n’y a plus qu’à avancer, et à jeter vers le passé un ultime regard.
Après Moi, Peter Pan, on continue en littérature SFFF française avec un petit monument. Les récits du demi-loup édité chez Les moutons électriques est une saga de fantasy largement connue pour la qualité d’écriture de son autrice, Chloé Chevalier. Fleurs au creux des ruines est le prequel du cycle et se compose de plusieurs petites nouvelles afin de se familiariser avec l’univers.
Depuis quelque temps, déjà je me suis découvert un intérêt soudain à la fantasy française qui recèle quelques merveilles. Pierre Pevel entre autres, mais aussi Chloé Chevalier. Son recueil de nouvelle Fleurs au creux des ruines était un bon moyen pour découvrir son style et l’univers avant de plonger dans Mers Brumeuses.
Les quatre nouvelles du recueil racontent l’avant et les légendes de l’univers. Forcément, il y a certaines nouvelles qui touchent plus que d’autres, mais aucune ne m’a réellement déçue. Bien que court, le recueil se savoure comme un bonbon et on en redemande. Une maladie rare ou encore un prince dernier vestige d’un royaume oublié ne sont qu’un échantillon des légendes de l’univers. Proche du conte, on serait presque prêt à s’asseoir au coin du feu avec de l’hydromel pour écouter le barde.
Désormais, il me tarde de me procurer sa saga « récit du demi-loup » et de plonger réellement dans l’univers et d’avoir peut-être un coup de cœur. Je retiendrais une plume douce, poétique et très calme qu’il serait dommage de ne pas découvrir.
Edition Les moutons électriques
120 pages
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