Que la montagne est belle

Par Tatiana

Stephen Wallenfels, sortie le 20 mars 2019. Thriller, résumé

La note
2/5

La critique

On a trop peu de YA en horreur/thriller, autant vous dire que je cours presque à chaque nouvelle parution du genre. Et parfois, ça coince. Si tu cherches de l’horreur, passe ton chemin sous peine d’être aussi déçu(e) que moi parce que Que la montagne est belle c’est 95% de blabla et 5% de WTF. Ça n’avait rien à voir avec ce que laissait envisager le résumé et bon dieu que je suis déçue.

L’auteur nous propose de suivre une bande de quelques mecs qui décident d’aller camper, avec une jeune fille invitée par un des mecs que personne ne connaît. Et si ça démarrait très bien, je suis vite tombée sur les fesses tellement les personnages sont stupides et prennent des décisions encore plus stupides qu’eux. Les raisons de ce voyage sont ridicules et les explications des personnages encore plus, honnêtement j’ai jamais vu des gens aussi bêtes c’est inimaginable, et pourtant… Ils sont tout le temps dans le mélodrame pour la moindre petite chose, et raaaah qu’est ce qu’ils m’énervent, et TOUS. Y en a pas un pour rattraper l’autre : entre la fille qui décide de partir camper avec des inconnus dans un lieu qu’on lui dit même pas, le débile de service qui se balade avec une hache comme si c’était son doudou, le beau gosse grave bg dont la seule qualité est d’être bg et le pseudo héros qui nous sert de protagoniste, je savais plus où donner de la tête tellement il se passe de trucs stupides en même temps.

Je cherche encore l’histoire, aussi. Comme si les personnages ne suffisaient pas, il ne se passe RIEN dans le bouquin si ce n’est dans les trois derniers chapitres et je me demande l’intérêt de tout ce blabla pour ce final vraiment nul. Je n’ai ressenti aucune tension, stress, angoisse, je crois même que j’ai fait la poker face la plus réussie de toute ma vie durant ma lecture tellement elle m’a laissée impassible. Heureusement qu’il se lit vite, sinon il aurait fini dans la case abandon en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

Bref, en horreur il y a My best friend’s exorcism, toujours chez Milan, qui est bien meilleur.

Merci à Page Turners pour l’envoi !